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Le parcours de ma famille en validant Falun Dafa

4 janvier 2005 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

Ma famille demeure dans une ville au nord de la Chine. Avant le début de la persécution le 20 juillet 1999, sept membres de ma famille pratiquaient Falun Dafa. Mon père qui avait commencé à pratiquer Falun Dafa au début de 1996 était parmi eux. Son esprit et son corps se sont grandement améliorés et en conséquence, ma mère, ma sœur, mon mari, mes deux enfants et moi-même avons commencé le parcours du chemin de cultivation de Falun Dafa. La famille entière, y compris mon enfant de 3 ans, jusqu’aux membres de 70 ans de ma famille, vivaient en harmonie et heureux et nous sommes allés de l'avant diligemment sur le parcours de notre propre amélioration.

Depuis le début de notre pratique, et lors de la persécution, nous avons surmonté plusieurs épreuves et leçons. Heureusement, en échangeant les opinions, nous pouvons comprendre les bonnes expériences, surmontés les mauvais cotés, et parcourir notre chemin fermement et correctement.

La période après le 20 juillet 1999, a été une épreuve de vie et de mort pour chacun. Les employés du commissariat, bureau résidentiel, et de la communauté sont venus fréquemment chez moi. Je leur ai clarifié les faits sur le Falun Gong. Après, la persécution du Falun Gong a pénétré la société du haut en bas. Au début, nous étions forcés de soumettre nos livres de Falun Dafa, de déclarer notre position sur le Falun Gong et d’écrire des remarques calomnieuses contre la pratique. Puis, on ne nous permettait pas de pratiquer les exercices, et nous avons été kidnappés et privés de notre liberté. Donc, nous avons décidé d’exercer nos droits d’appel de citoyens. Mon mari, mes deux enfants et moi sommes allés faire appel le 28 octobre 1999. Notre voyage n’était pas du tout facile. Pleins d’espoir, nous souhaitions partager les bienfaits que nous avions reçu en pratiquant le Falun Gong avec les gens en charge des bureaux relatifs, et de leur demander de passer l’information aux chefs du gouvernement central. Cependant, nous ne nous attendions absolument pas d’être accueillis par des voitures de police et des menottes. Lorsque nous étions détenus à Pékin, nous avons été témoins des policiers frappant, harcelant et torturant les pratiquants. Les policiers menottaient les pratiquants à un banc, avec leurs mains derrière le dos. Quelques jours plus tard, nous sommes retournés à Pékin. Nous avons été relâchés parce que nos enfants étaient jeunes. Lorsque mon mari est retourné au travail, il a été congédié de son bureau et sévèrement discipliné. Face à tous ceci, j’étais peinée et désorientée. Lorsque finalement j’ai abandonné mes attachements, j’ai réalisé qu’en tant que pratiquante il est nécessaire de croire fermement en Falun Dafa et dans le Maître et que ceci est la base pour s’éveiller dans la droiture.

Le Festival du Printemps de l’an 2000 est venu rapidement après le début de la persécution de Falun Dafa et les attaques calomnieuses sur le Maître. En tant que pratiquants de Falun Dafa, comment pouvions passé tranquillement le congé? Deux ou trois jours avant le Festival du Printemps, ma famille et les compagnons pratiquants sont partis à Pékin pour faire appel pour le Falun Dafa. Lorsqu’on nous a renvoyés de Pékin, les policiers ont menotté mes parents ensemble avec une paire de menotte. Ils avaient plus de soixante-dix ans et avaient travaillé assidûment et fait beaucoup de bonnes choses dans leur vie. Maintenant ils étaient vieux et les policiers les traitaient de cette façon, simplement pour leurs mots sincères, « Falun Dafa est bon, » et « Falun Dafa m’a sauvé la vie ».

A notre retour de Pékin, mes parents ont été relâchés dû à leur âge avancé, alors que les autres, nous étions tous encore emprisonnés au centre de détention. Nous avons passé le Festival du Printemps à manger du pain de maïs à la vapeur avec des cornichons et de la soupe diluée. Nous n’avons pas senti l’épreuve, mais sommes devenus plus confiants. Après environ 20 jours, nous avons été emprisonné l’un après l’autre. Lors de la période de détention administrative, nous avons clarifié les faits du Falun Gong à plusieurs prisonniers. Lorsque nous pratiquions les exercices le matin, ils se levaient pour pratiquer avec nous. Ce moment est inoubliable. Après un autre 20 jours, j’ai été emprisonnée dans un endroit ou les prostituées étaient détenues. Je clarifiais les faits de Falun Dafa ou que j’allais, et démontrait le comportement d’une pratiquante de Falun Dafa. Les policiers et prisonnières m’estimaient. Après plus de 5 mois, sous les soins bienveillant du Maître Li, j’ai été relâchée avec l’approbation spéciale du département de police.

A la fin du mois de juin 2001, j’ai été kidnappée et amenée au commissariat local. Après avoir envoyé des pensées droites et clarifié les faits sur Falun Dafa aux policiers, je me suis échappée avec des pensées droites. Après, je suis devenue une démunie et sans abri. Au début, je doutais si j’avais raison ou tort. À un moment critique, le nouvel article du Maître : « Chemin » a été publié. Mon cœur s’est ardemment tourné vers le salut des êtres. A ce moment, les gens dans les régions éloignées étaient profondément empoisonnés par la propagande du régime de Jiang. Ils ne croyaient rien de ce qu’on leur disait mais ne répétaient que les mensonges de la télévision. Ils étaient très difficiles de leur clarifier les faits. Dans cet environnement, je devais penser indépendamment et progresser lentement. Graduellement, j’ai accumulé de l’expérience et obtenu de bons résultats.

Même si mon mari était le seul soutien de nos deux enfants durant cette période, le Bureau 610  l’a quand même kidnappé à son travail et l’a amené au centre de lavage de cerveau. Il a refusé d’être « transformé » et s’est échappé avec des pensées droites après trois jours. Durant cette période de persécution écrasante, mon père a assumé la pression au delà de ses limites. Il s’est écroulé sous le harcèlement constant. Après six mois, il mourut suite à une maladie. Après ma mère a enduré la douleur de perdre son mari et a aussi pris la responsabilité de prendre soin de mes deux enfants. Le plus jeune n’avait que 8 ans et le plus vieux avait une infirmité mineure. Même dans une telle situation, ma mère a constamment continué à clarifier les faits. Elle répandait Falun Dafa partout ou elle allait. En conséquence, plusieurs personnes avec des relations prédestinées ont été sauvées.

Sur notre parcours de soutenir Falun Dafa et de clarifier les faits, Maître nous à toujours tous protégés. Nous avons rencontré des calamités mais avons échappé au danger. Nous avons aussi essayé assidûment de bien faire les trois choses que Maître nous demande de faire. Lorsque les circonstances le permettent, nous clarifions les faits face à face. Dans d’autres cas nous avons écrit des lettres aux bureaux responsables. Suite à ces efforts, un policier qui a appris la vérité est allé au « Bureau 610 » pour nous aider activement à résoudre notre situation. Pour cette raison, mon mari et moi avons été capables de mettre fin à nos 2 à 3 ans de vie de démunis. A notre retour à la maison, mon mari est retourné à son travail et je demeure à la maison pour faire le travail domestique.

Durant ces cinq ans d’épreuves, Maître nous a constamment protégé. Ceci est le plus grand bonheur et la plus grande gloire de ma famille entière. Chérissons l’occasion sans précédent de cultivation. Chérissons le salut bienveillant du Maître.

Traduit au Canada le 2 janvier 2005