(Minghui.org)
Six ans se sont écoulés depuis juillet 1999, lorsque la persécution
brutale des pratiquants de Falun Gong a commencé en Chine. Au début, les
fonctionnaires du PCC qui ont obéi à l'ordre de Jiang pour persécuter le Falun
Gong ne craignaient pas les conséquences de leurs mauvaises actions. Mais
maintenant, ils ont commencé à se rendre compte qu'ils vont porter la
responsabilité de toutes les conséquences de leurs actions.
Le Ministre chinois du commerce Bo Xilai, ancien gouverneur de la province de Liaoning et maire de la ville de Dalian, province de Liaoning, prévoyait visiter le Canada avec Hu Jintao, le chef du PCC. Sous le mandat de Bo, dans la province de Liaoning, la persécution du Falun Gong a été particulièrement grave, comparée à toutes les provinces en Chine. Il est responsable de la grave persécution. Par conséquent, le nom de Bo a été inclus dans la liste de surveillance de la Gendarmerie Canadienne Royale (GRC) dans son programme des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre au Canada (CCAHWCP). Le 5 septembre, le nom de Bo a disparu de la liste des délégués. Le 8 septembre, Bo était absent de la délégation de Hu au Canada. On croit que l'annulation de la visite de Bo Xilai au Canada est dû aux appels tenaces des Canadiens, des parlementaires, des avocats et des défenseurs de Falun Gong.
À l'occasion de la visite possible de Bo Xilai aux USA, les pratiquants de Falun Gong ont fait appel au gouvernement des États-Unis pour empêcher Bo d'entrer. En réponse à l'appel des pratiquants de Falun Gong, Mme Julie Furuta-Toy, directrice du bureau de liaison publique et diplomatique des États-Unis, département de l’État des États-Unis, a réaffirmé que « tous les étrangers, pendant leur emploi en tant que fonctionnaire d’un gouvernement étranger, qui ont été responsables de ou ont directement exécuté, à tout moment pendant la période des vingt-quatre mois précédents, des violations graves à la liberté religieuse...... sont inadmissibles » pour entrer aux États-Unis. Elle a exprimé que « les États-Unis s’opposent fermement à tous actes de persécution religieuse n'importe où dans le monde. » Ci-dessous est la lettre de Mme Julie Furuta-Toy.
Le Département d’État des États-Unis
Washington, D.C. 20520
Le 22 septembre 2005
Merci de votre lettre du 29 août 2005 à la secrétaire Condoleezza Rice, exprimant vos inquiétudes concernant l’émission potentielle d’un visa à M. Bo Xilai. En raison des procédures de filtrage de courrier, je n'ai reçu votre lettre que tout récemment. J'apprécie votre patience à attendre une réponse.
La Loi d'Immigration et de Nationalité (INA) règlemente strictement l’émission des visas pour un voyage aux États-Unis. L'entrée en vigueur de la Loi de la Liberté Religieuse Internationale de 1998 a modifié l'INA pour contenir la section 212(a)(2)(G), qui énonce « tous les étrangers qui, ont été à l’emploi en tant que fonctionnaire d’un gouvernement étranger, ont été responsables de ou ont directement exécuté, à tout moment pendant la période des vingt-quatre mois précédents, des violations graves à la liberté religieuse...... sont inadmissible » pour entrer aux États-Unis.
Les États-Unis s’opposent fermement contre les actes de persécution religieuse n'importe où dans le monde et nous apprécions que vous portez à notre attention le cas possible d'inéligibilité de M. Bo Xilai, sous la section 212 (a)(2)(G). Soyez assurés que toutes les demandes de visa, indépendamment de la race, du genre, de la nationalité ou d'affiliation religieuse, sont jugées toutes également, selon les critères de l'INA.
J’espère que cette information vous sera utile.
Sincèrement
Julie Furuta-Toy
Directrice
Bureau des liaisons publiques et démocratiques
Services des Visas
Par
la suite, Bo Xilai a été absent de la délégation de Hu, en Amérique du Nord. Il
n'était pas seul. Du 22 au 24 septembre 2005, une délégation de la ville de
Dalian en Chine a visité Toronto au Canada. Xia Deren, maire de Dalian, qui planifiait
être à la tête de la délégation, était absent lors de la visite de la
délégation au Canada. Basé sur le programme des crimes contre l'humanité et des
crimes de guerre au Canada, Xia Deren était également sur la liste de surveillance
de la Gendarmerie Canadienne Royale (GRC) pour ses crimes dans la persécution
du Falun Gong.
Traduit de l’anglais au Canada le 5 octobre 2005