(Minghui.org)


Article tiré de la conférence de partages sur Internet entre pratiquants de Dafa en Chine

Dans Son poème Un xiulian solide (extrait du recueil Hongyin), Maître nous a enseigné :

« Étudier la Loi, obtenir la Loi,

comparer dans l'étude, comparer dans la cultivation,

L'appliquer dans chacun de ses actes,

C’est ça le xiu » (traduction validée)

J’écoute les enseignements de Maître depuis que j’ai obtenu la Loi en décembre 1997. En faisant le xiulian personnel, puis dans la rectification de la Loi, tout en prenant la Loi pour Maître, j’ai pu traverser de grandes épreuves jusqu’à aujourd’hui. Je voudrais en partager quelques unes ici.

En décembre 2001, j’ai été obligé de quitter mon domicile et suis devenu sans abri pour éviter d’être arrêté arbitrairement chez moi. Notre coordinateur m’a permis de faire un peu de travail de coordination dans notre centre de production de documents. Vingt jours après seulement, les deux autres pratiquants ont été arrêtés et j’ai dû faire tout le travail du centre à moi tout seul.

Début avril 2002, de nombreux centres de la ville ont été détruits, beaucoup de pratiquants ont été arrêtés et les pratiquants qui restaient dans les derniers centres ne se sentaient pas du tout en sécurité. Nous subissions une pression extrême parce que le nombre de documents mis à disposition dans la ville était très limité. Nous avons quand même continué à étudier la Loi en groupe, à échanger et nous étions déterminés à établir rapidement d’autres centres. Nous nous sommes rappelés des paroles de Maître : « Si vous pouvez être tout à fait résolu – aucune difficulté ne peut vous arrêter – alors je vous le dis, il n’y aura aucun problème. » (Zhuan Falun, Quatrième Leçon) Grâce au soutien solide d’autres pratiquants qui vivaient encore chez eux, nous avons pu établir quatre autres centres de production de documents en trois jours. La main d’œuvre, l’équipement et autres nécessités ont toutes été préparées et nous avons pu commencer à produire des documents dès le quatrième jour.

En tirant les leçons du passé, nous avons partagé nos compréhensions et nous sommes mis d’accord pour continuer à étudier la Loi et émettre des pensées droites afin d’assurer que nos centres puissent continuer à produire des documents en toute sécurité. Nous faisions les exercices de Falun Dafa à 3 heures du matin tous les jours, faisions la pensée droite à l’heure internationale, 6 heures, et ensuite notre travail quotidien chacun de notre côté. Ceux qui faisaient le ménage ou la cuisine récitaient Hongyin ou écoutaient la musique de Dafa, émettaient les pensées droites chaque heure, à l’heure pile. Peu de temps après, le champ d’énergie dans chaque centre de production est devenu plus harmonieux, tout était plus ordonné et chacun de nous le faisait de manière persistante et calmement. Dès que des conflits apparaissaient entre des pratiquants, nous étudiions la Loi et émettions des pensées droites d’abord. Les conflits diminuaient et disparaissaient naturellement.

Dans tous les aspects de la vie il est nécessaire d’écouter Maître. Nos sites ne requièrent pas beaucoup d’équipement moderne, surtout pas de téléphones mobiles ni de GSM. Nous nous déplaçons en personne dès que nécessaire. Nous ne nous rendons pas visite entre les sites et ne sommes pas attachés au confort que procurent les téléphones portables. Les sites qui ont été détruits auparavant sont ceux qui n’ont pas bien étudié la Loi, ni émis les pensées droites et où il y avait beaucoup de conflits parmi les pratiquants. Ils ne regardaient pas en eux, se pointaient les uns les autres, ce qui a creusé un fossé entre eux où le mal a pu s’engouffrer. Les policiers les ont localisés grâce à leurs téléphones portables, ce qui a causé beaucoup de pertes et nous a donné de sérieuses leçons à tous.

Après avoir dû quitter mon domicile, j’ai réalisé que nous ne devrions pas rester loin de chez soi simplement parce qu’il y a la persécution. Nous devons nous cultiver de manière ouverte et digne. La priorité est d’aider les sites de production de documents chez des gens et faire en sorte qu’ils fleurissent partout. Ensuite il faut suggérer aux pratiquants de trouver un travail pour subvenir à leurs besoins tout en validant le Falun Dafa tout en rectifiant nos chemins et en assistant Maître dans la rectification de la Loi.

De 2001 à 2003, le mal était partout, et nous ne savions pas bien comment avancer. Quoi que disent les coordinateurs, j’évaluais toujours tout par rapport aux exigences de Falun Dafa. Si quelque chose pouvait être confirmé par les enseignements de Maître, alors je le faisais sinon je refusais poliment. A l’époque, l’un des coordinateurs principaux pensait qu’un maximum de pratiquants devaient quitter leur domicile pour avoir plus de main d’œuvre. Je n’étais pas d’accord, parce que je m’étais éveillé au fait que quitter son domicile n’est bon. Nous devions écouter Maître, essayer de rectifier nos environnements pour faire le xiulian de manière ouverte et droite. Le Dao n’a pas de formalités, c’est un corps uni ; nos corps entier devrait être harmonieux. Chacun de nos disciples devrait pratiquer ouvertement Vérité Bonté Patience dans chaque environnement et laisser derrière lui un futur glorieux pour les êtres. L’histoire est crée par les disciples de la période de la rectification de la Loi tout en aidant Maître dans la rectification ; c’est la vertu majestueuse éternelle que nous forgeons. Après plus de deux ans de pratique, nous coopérons de plus en plus de manière responsable et ce coordinateur là aussi est devenu plus mur.

Les pratiquants de la ville ont très bien fait au début de l’année 2003. Nous sommes parvenus à ce que des sites de production de documents fleurissent partout. Durant la deuxième moitié de l’année 2003, je suis allé dans d’autres villes pour faire du commerce.

Je vendais des matelas en paille, des coussins de siège pour voiture, du ciment, les objets de première nécessité et des légumes. Je travaillais beaucoup mais gagnais peu.

Je n’étais pas inquiet parce que j’utilisais cette opportunité d’avoir un magasin pour parler de la persécution aux gens. Je distribuais des documents tout en transportant des marchandises dans les rues. L’argent des pratiquants était utilisé exclusivement pour les documents, je payais moi-même mon transport et ma nourriture.

Au printemps de cette année, grâce aux principes de Falun Dafa, sous la protection de Maître, en coopération avec les autres pratiquants, j’ai abandonné encore plus d’attachements, brisé mes notions humaines et suis retourné ouvertement voir mon ancien employeur pour reprendre mon travail. J’avais foi en la puissance de Maître et en Falun Dafa qui feraient que mon employeur, mes collègues, mes amis et ma famille changeraient d’opinion sur moi. Nous devons garder à l’esprit que le fait d’écouter Maître, de se cultiver solidement, de bien marcher sur notre chemin est un défi à long terme pour chacun des pratiquants.

Traduit en France de l’anglais le 8 novembre 2005 :