(Minghui.org)
Mme Qie Lili, une institutrice de Xili en Chine, a
été arrêtée au début de l'année dernière sans raison. Actuellement, elle est maltraitée
physiquement et émotionnellement dans un camp de travaux forcés.
Arrêtée sans raison
Mme Qie Lili, 27ans, a été arrêtée et détenue dans le commissariat de police de Weiming le 27 février 2004. L'arrestation a été faite à 17h00 ce jour-là par une douzaine d’officiers de police en civil menés par Deng Fang, capitaine adjoint de la Brigade de Sécurité d'État du département de la police de la ville. Mme Qie a été remise plus tard à Li Rongqi, capitaine de la Brigade de Sécurité d'État du département de police de Qiaoxi. Le chef associé du commissariat de police de Weiming, ainsi que l'officier de police du bureau 610, Wei Pingshan, n’ont pas pu fournir une raison pour l'arrestation. Dans de telles conditions, Mme Qie a refusé de répondre à toutes les questions ou de signer quelque document que ce soit.
Envoyée dans un camp de travaux forcés
A midi, le 28 février, Wei Pingshan et ses cohortes ont emmené Mme Qie dans le centre de détention numéro 2 de Shjiazhuang. En raison du manque de documentation appropriée, le centre de détention a refusé de l'admettre. Afin d'essayer de contourner ceci, Wei Pingshan a appelé le bureau 610 de la ville de Shijiangzhuang et leur a demandé de faire pression sur le centre de détention afin qu’il admette Mme Qie. Dès que le personnel du commissariat de police de Weiming est parti, le centre de détention a appelé le commissariat de police pour qu’ils viennent la reprendre parce qu'ils avaient constaté qu'elle avait la galle. En dépit de leurs tentatives, personne du commissariat de police de Weiming n'a répondu à l'appel.
Tandis que Mme Qie était au centre de détention, elle n’a pu ni manger ni boire pendant un mois entier. Le 27 mars, Wei Pingshan et son personnel ont traîné Mme Qie à l'hôpital du système judiciaire de Shijiazhuang pour un contrôle, mais ils ne pouvaient pas trouver le pouls. Mme Qie a perdu connaissance au moment ou le docteur utilisait l'électrocardiographe pour vérifier l’état de son coeur. Elle était en grave danger parce que son coeur manquait de sang. Après avoir été envoyée à l'hôpital, elle a été renvoyée de nouveau au commissariat de police, mais la police a refusé de la libérer. Li Rongqi a exigé que 24 hommes surveillent Mme Qie à tour de rôle par crainte qu'elle ne s’enfuie.
Mme Qie a commencé une grève de la faim comme forme de protestation paisible contre la persécution lui étant infligée et a demandé à être libérée pour raisons médicales. Le jour suivant, deux infirmières de l'hôpital de médecine chinoise de Shijiangzhuang et plusieurs autres policiers, ont marché sur le corps de Mme Qie et l'ont gavée. Quand ils ont fini, ils l'ont jetée par terre comme un sac de pommes de terre. Elle a été gavée comme cela trois fois. Quand Mme Qie leur a demandé à plusieurs reprises d'arrêter leurs actes meurtriers, Wei Pingshan a indiqué, "Je ne fais que suivre les ordres."
Mme Qie Lili a énergiquement exigé d’être libérée pour raisons médicales. On lui a dit que la ville et le bureau de justice n’étaient pas du même avis à propos de son cas. Le 30 mars, deux hommes du bureau 610 de la ville, portant des lunettes de soleil, ont été escortés pour voir Mme Qie. Ils ont jeté un coup d'oeil de l'extérieur et posé seulement quelques questions simples sans aller à l'intérieur. Plus tard, Wei Pingshan a appelé les membres de la famille de Mme Qie et a essayé de forcer l’un d'eux à signer des documents, mais ils ont tout refusé. Le 1er avril, Wei Pingshan a essayé de contraindre Mme Qie à signer une notification pour qu'elle soit condamnée aux travaux forcés, mais elle a refusé.
Le rapport a dit, "Un ordinateur, quelques CD, un photocopieur, une chaîne hifi et une imprimante ont été trouvés où elle logeait. En se basant là dessus, elle doit être emprisonnée dans un camp de travaux forcés pendant trois ans." En fait, Mme Qie n’était pas propriétaire de l'endroit où elle logeait ni même de tels articles. Sans témoins ou preuves, ils n'ont rien enregistré pendant l'interrogatoire de Mme Qie.
Le gavage brutal
Mme Qie a été admise dans le camp de travaux forcés de Shijiazhuang alors qu’elle était au seuil de la mort. Elle a fait de nouveau la grève de faim dès qu'elle est arrivée. Lu Hongguo de la brigade numéro 5 du camp et le Dr. Xu de la clinique du camp, l'ont brutalement gavée. Ils l’ont alimentée avec une grande quantité de sel, plus du lait et de la farine d'avoine. C’était si salé que c’était amer. Lu Hongguo faisait lui-même le mélange et il utilisait alors des baguettes pour maintenir la bouche et les dents de Mme Qie ouvertes. Il l'a retenait également sur une chaise et pinçait son nez. Une fois qu'ils avaient inséré le tube, ils le déplaçaient en faisant des mouvements circulaires, pour causer des dommages internes. Chaque fois qu'ils enlevaient le tube, il était tout ensanglanté. Après le gavage forcé, ils utilisaient tout simplement l'eau du robinet pour le rincer, et le réutilisaient de nouveau. Mme Qie a été infectée pendant des jours. Sept jours plus tard, elle était sous intra veineuse. Ils ont enchaîné ses deux mains et l'ont retenue par les bras et les jambes pour la gaver. Chaque jour pendant dix jours, elle a reçu 2500 millilitres de liquide, jusqu'à ce qu'elle soit toute gonflée et que sa peau soit étirée et brillante en raison de la rétention de fluide. La police utilisait alors des aiguilles pour piquer les doigts de Mme Qie pendant l'interrogatoire.
En janvier 2005, Mme Qie a encore fait une grève de la faim et a été de nouveau obligée d’avoir des intra veineuses. Ils l'ont même menacée de ne pas être autorisée à utiliser la salle de bains si elle continuait sa grève de la faim. Ils lui ont donné une amende de plus de 600 yuans.
Privation de sommeil
Mme Qie Lili a refusé de coopérer au lavage de cerveau du camp de travaux forcés. Afin de "transformer" Mme Qie, le 27 avril, la police a commencé à la priver de sommeil. Elle l'a forcée à se tenir debout 24 heures sur 24 sans repos. Mme Qie était si épuisée que sa tête tombait et qu’elle s'est presque effondrée. Certaines personnes ont dit à l'officier de police Qi Honghong, que Mme Qie pourrait mourir si un tel traitement continuait. Après 13 jours, la torture a été arrêtée et elle a été autorisée à dormir de nouveau. Du 8 au 18 octobre 2004, sous la direction de Di Manli, capitaine de la brigade, et Wang, capitaine adjoint de la brigade, elle a encore été privée de sommeil. Elle a été également frappée à coups de pied et à coups de poing jusqu'à ce qu'elle montre des symptômes de crise cardiaque.
Tandis que Mme Qie était privée de son droit à dormir, elle a été forcée d'écouter ceux qui sont devenus des collaborateurs et qui souillent le Falun Dafa. Ils l'ont insultée et l’ont frappée à coups de pied et à coups de poing. Un tel traitement est allé en s’empirant et ils l’ont même menacé en lui disant que si elle "ne se transformait pas," elle serait envoyée dans le camp de travaux forcés de Gaoyang. La plupart des personnes ne pourraient pas tenir quatre ou cinq jours sans sommeil. Certains ont trahi leur conscience en échange de la liberté. Zhang Xianli, directeur du bureau 610 de Shijiazhuang, a éprouvé et trompé Mme Qie en lui proposant la liberté contre des renseignements sur d'autres pratiquants, mais Mme Qie a refusé.
Mme Qie a refusé d’être "transformée" et est restée fidèle à sa croyance. Au camp de travail, elle a été dépouillée de tous ses droits. À part aller dans la salle de bains pour se laver, on ne lui a pas permis de sortir pendant une année entière. Personne n'a été autorisé à lui rendre visite pendant un si long délai qu'elle en a eu une dépression. Elle présente maintenant des symptômes de maladie de coeur et est en danger de mort.
Traduit de l’Anglais le 10 novembre 2005.
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm