(Minghui.org)


Le camp de travail forcé Gaoyang dans la province Hebei est présenté dans la publicité comme un lieu civilisé, mais c’est un antre pervers où les pratiquants de Falun Gong sont persécutés brutalement. Les pratiquants qui viennent d’arriver sont fouillés de force. Ensuite, ils sont assujettis au lavage de cerveau quotidien. S’ils ne renoncent toujours pas à leur croyance, ils sont torturés. Les pratiquants de Falun Gong sont humiliés et persécutés et n’ont pas le droit de retrouver leur liberté.

Le 27 octobre 2005, les pratiquants de Falun Gong Zhang Chunlan, Sun Zhuntao et Jia Fengmei du comté Guyang sont allés à Pékin pour émettre des pensées droites. Quand ils étaient à la gare ferroviaire de Pékin, on leur a demandé de diffamer le Maître et le Dafa. Devant leur refus, la police les ont arrêtés et envoyés au centre de détention du comté Guyuang. Ils ont fait une grève de la faim en guise de protestation de la persécution. Meng Xianguei, chef du Bureau 610 au comté Guyuang, a donné des ordres à plusieurs personnes de les nourrir de force. Un tube a été enfoncé de force dans l’estomac de Zhang Chunlan cinq fois, et elle a été gavée trois fois. Sa cavité nasale a saigné abondamment. Plus tard elle a été contrainte de recevoir des injections. Le 29 octobre, elle a été envoyée au camp de travail forcé de Gaoyang, province Hebei.

A leur arrivée au camp de travail, les résultats de l’examen physique subis ont révélé qu’ils souffraient de maladies au cœur et aux bronches, alors le camp de travail a refusé de les admettre. Meng Xianguei a offert des pots de vin au camp de travail par Zhao Yanping afin que le camp accepte de prendre les pratiquants. En sus de faire subir le lavage de cerveau aux pratiquants, le camp de travail les utilise aussi comme main-d’œuvre bon marché. Les pratiquants sont obligés de travailler chaque jour pour faire de l’argent pour le compte du camp de travail. À la mi-juin 2005, Zhang Chunlan a été envoyée dans une usine de production de moquette pour travailler bien qu’elle était malade. Elle a été empoisonnée par les fumées émanant du caoutchouc et est devenue très malade. Le garde Wei Hongli l’a entraînée au bas des escaliers pour la contraindre à travailler. Le 2e jour, on lui a demandé de se présenter dans l’édifice du côté ouest, où les gardes Wei Honglin et Zhao Yanping l’ont menacée. Elle a été libérée après qu’elle s’est évanouie et soit tombée sur le plancher.

Les pratiquants sont souvent fouillés au camp de travail forcé Gaoyang de la province Hebei. Leur oreiller et couverture sont déchirés. Ils sont même fouillés sans sous-vêtements. Les pratiquantes ne peuvent éviter ce genre de fouille même pendant leurs périodes de règles. Le 20 juillet 2005, le chef de division Li Xuejun a promis une réduction de sentence aux détenus criminels dans le but de les contraindre à fouiller les pratiquants. Les articles du Maître ont été découverts et confisqués.

Un jour en août 2005, un gardien a puni les pratiquants Li Runzhi, Yang Xulian, Wang Suorong et Sun Runtao en les faisant rester debout de midi à 17h:00. Le commandant de l’escadron Shi Jiangxia a aussi électrocuté Li Yanzhen en utilisant une matraque électrique.

Le 14 août 2005, à 8h:00, le mauvais temps a alerté les gens du danger. Tout d’abord le camp de travail a eu une coupure de courant et ensuite il y a eu de la pluie accompagnée de l’orage et des éclairs. Les drapeaux rouges ont été brisés par l’éclair comme s’ils avaient été coupés par un couteau et ils sont tous tombés. Mais les geôliers au camp n’ont pas pris cela comme un avertissement et ils ont continué à persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Le 15 août, après le diner, le chef de division Li Xuejun est allé dans une petite cellule où Ding Xiaomei était en détention et il a vu le pratiquant Cheng Aihong assis là-bas. Il a donné un coup de poing au visage de Cheng Aihong, ce qui a causé un malaise cardiaque chez Cheng Aihong.

Quand les policiers torturent un pratiquant, ils verrouillent la porte et ferment le rideau parce qu’ils ont peur de se faire voir par les autres pratiquants.

En guise de protestation, les pratiquants au camp de travail ont fait une grève de la faim en collectif. Ils ont refusé de porter les uniformes de prisonniers et ont refusé de réciter les règlements de la prison. Le chef de division Li Xuejun a déclaré que le camp de travail forcé Gaoyang était au premier rang dans le domaine du gavage forcé. Ils ont entraîné Cheng Aihong, Zhao Suying et les autres à l’hôpital pour les nourrir de force et ils ont aussi enfermé Zhao Suying dans une petite cellule.

La pratiquante Liu Yanzhen a refusé de porter l’uniforme de la prison. Le commandant de l’escadron Shi Jiangxia et le commissaire du personnel Li Yanji l’ont déshabillée jusqu’aux sous-vêtements. Puis, ils l’ont électrocutée avec des matraques électriques. Cependant, les matraques électriques n’avaient plus de courant, alors ils les ont utilisées comme des matraques pour frapper son derrière. Son derrière est devenu enflé à la suite des coups reçus. Ils ont aussi confisqué ses vêtements et sa couverture. D’autres pratiquantes lui ont donné quelques vêtements à porter, mais les policiers ont coupé les vêtements et les ont jetés. Elle n’avait rien à se vêtir sauf ses sous-vêtements pendant deux semaines. Ils l’ont aussi entraînée au bas des escaliers en tenue de ses sous-vêtements pour rester debout sous le soleil de plomb. Ils ont aussi contraint les détenus criminels à lui donner des coups de pied et de lui tirer la tête vers le bas par ses cheveux. Le 29 septembre, Li Xuejun, Li Yanji, Shi Jiangxia et cinq autres fonctionnaires du camp et des détenus l’ont tirée au bas des escaliers. Ils l’ont battue et électrocutée avec des matraques électriques. Elle a été gravement blessée et ses yeux étaient sans vie après la rouée de coups. Elle a été transportée dans sa cellule.

Au cours de la grève de la faim, les geôliers ont bloqué toutes les portes pour empêcher les pratiquants de sortir de leurs chambres. Ils ont amené cinq pratiquants à un autre lieu, et le policier Zhao Yuanshan a battu Li Guizhi en attendant. Il a aussi tiré Li Guizhi, qui était très faible, vers l’édifice dans l’ouest pour la menacer. Elle ne pouvait plus marcher toute seule à la suite. Ils ont aussi menotté la pratiquante Li Xia à l’édifice de l’ouest. Li Xia a essayé de leur clarifier la vérité, mais ils n’ont pas écouté. Un d’eux a donné un coup de pied à Li Xia au dos, et elle a souffert de douleur au dos depuis cela. Les gardes ont ligoté les pouces de Cheng Aihong avec un fil de fer, et ont électrocuté Cheng Aihong avec des matraques électriques et une génératrice manuelle. Le corps de Cheng Aihong est devenu bleu.

Le 29 septembre, le chef de division Li Xuejun a embauché des gens pour un cachet excédant 200 yuans chacun pour battre les pratiquants incarcérés dans le 4e bâtiment. Deux pratiquants ont été frappés et ensuite enfermés dans la malle d’un véhicule. Personne ne sait où ils ont été amenés. Ils ont aussi enfermé les pratiquants dans le 4e bâtiment dans de petites cellules. Li Xuejun a fait descendre Dong Guirong, une pratiquante dans la cinquantaine, au rez-de-chaussée pour parler. Ils ont essayé d’utiliser des matraques électriques pour la torturer, mais les matraques électriques n’avaient aucun courant. Ils les ont utilisées comme des matraques pour la rouer de coups. Dong Guirong ne pouvait plus utiliser sa jambe droite à la suite de la rossée. Quand les autres lui ont donné un bâton pour l’aider à marcher, les gardes ont contraint les détenus à l’amener et ont déclaré : « Si elle ne peut pas marcher, elle peut ramper. »

Le 1er octobre, ils ont non seulement battu et injurié les pratiquants de Falun Gong, mais ils ont aussi utilisé des matraques électriques pour torturer Cheng Aihong, Li Xia, Li Shuzhi, Zhao Suying, Wang Guozhen, Dong Guirong, etc. Quand des autorités haut placées sont venues inspecter le camp de travail, ils ont caché ses pratiquants de la vue des inspecteurs. Ils ont peur que ces tortures soient révélées.

Le 3 novembre 2005