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Ne pas aller aux extrêmes pour valider la Loi

Vendredi 25 novembre 2005 |   Écrit par un pratiquant en Chine

Ne pas aller aux extrêmes pour valider la Loi

(Minghui.org)

Avant la persécution j’étais directeur d’une petite manufacture. Mais comme je ne comprenais pas la Loi dans la Loi, je suis allé à l’extrême en croyant que transmettre la Loi était la seule chose importante et que tout le reste ne comptait pas. Résultat, j’ai négligé la direction de l’usine. Le mal s’est engouffré par cette faille et a causé des pertes pour mon entreprise. Quand la persécution a commencé, j’ai été arrêté plusieurs fois et condamné aux travaux forcés à deux reprises. C’est à la fin de l’année dernière que je suis rentré chez moi.

Une fois rentré chez moi, j’ai étudié la Loi avec beaucoup de soin et le cœur pur, surtout les enseignements de Maître depuis le 20 juillet 1999, date où la persécution a commencé. J’ai compris en étudiant la Loi que l’on ne doit pas aller à l’extrême quand on valide Dafa. Sinon, cela cause des torts aux initiatives qui visent à sauver les êtres, et ceci concerne à la fois notre comportement et nos pensées.

Pour mieux pouvoir clarifier la vérité et faire vivre ma famille, j’ai constitué un groupe de travailleurs mobiles avec deux autres pratiquants de Dafa et on a accepté de faire des travaux difficiles que personne ne voulait faire. En un mois, les dirigeants de l’entreprise ont changé d’opinion sur Dafa, et les employés ont commencé à nous admirer et même à être fascinés.

Les changements dans notre environnement nous ont permis de mieux clarifier la vérité. Quand des camionneurs venaient de tout le pays pour charger des marchandises, je profitais de l’opportunité pour leur clarifier la vérité, je leur disais combien le Parti est pervers de persécuter le Falun Gong et combien il est important de démissionner du Parti pour s’assurer un futur radieux.

Deux mois plus tard, j’ai changé de travail, j’étais chargé des stocks d’une entreprise de biens immobiliers. Grâce à mon travail diligent, l’entreprise m’a permis d’aller acheter la marchandise. Cela m’a fourni une bonne opportunité de contacter beaucoup de gens. J’ai clarifié la vérité à tous ceux que je rencontrais, en essayant de faire comprendre à tous les bienfaits du Falun Dafa. Pour ceux qui acceptaient de démissionner du Parti, je prenais leur nom et publiais pour eux une déclaration sur Internet.

Un jour je suis allé sur un marché pour acheter du bois de construction. La commande de mon entreprise était trop importante par rapport à l’offre. Beaucoup de vendeurs m’ont approché sur le marché pour essayer de faire affaire avec moi. Bien qu’en surface ils étaient intéressés par les affaires, je savais qu’ils étaient tous venus pour Dafa. J’ai essayé de garder le cœur calme et j’ai cherché un moyen approprié de leur clarifier la vérité. Quand l’un d’eux m’a tendu une cigarette, j’ai refusé en commençant à leur clarifier la vérité de cette manière : « Non merci, comme je pratique le Falun Gong, je ne fume pas. » Au début beaucoup de gens n’ont pas cru que je pratiquais le Falun Gong, ils m’ont posé beaucoup de questions sur « la mise en scène de l’immolation sur Tiananmen ». J’ai pris le temps de répondre à toutes leurs questions jusqu’à ce que le camion vienne chercher la marchandise. Beaucoup m’ont demandé de revenir leur parler davantage.

Dans <<Zhuan Falun>> Maître a dit :

« La grande majorité des pratiquants de notre Falun Dafa cultivent et pratiquent parmi les gens ordinaires (à l’exception des disciples qui cultivent et pratiquent dans des conditions professionnelles), ils ne peuvent donc pas éviter de mener la vie normale d’une personne ordinaire dans la société humaine ordinaire et d’avoir des relations sociales. Chacun a un travail et doit le faire bien ; »

Je suggère que tous les pratiquants de Dafa qui peuvent travailler fassent de leur mieux pour trouver un travail convenable. Cela règlera leurs problèmes financiers et leur donnera plus d’opportunités de clarifier la vérité. Quoi qu’il arrive dans ce monde humain, quel que soit le peu de temps qui reste, nous devons toujours bien faire les trois choses sans aller à l’extrême.

20 septembre 2005

Traduit de l’anglais le 20 novembre 2005 :