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Un jeune pratiquant rencontre une épreuve

Samedi 26 novembre 2005

(Minghui.org)

Je suis un jeune pratiquant sans foyer. J’ai 12 ans et je vais au collège. En 1999, j'ai suivi ma maman à Beijing pour adresser une pétition pour le Falun Gong. Depuis, ma maman a été poursuivie par la police de notre ville natale. Je suis parti de l'école pendant environ six mois et j’ai vécu une vie sans foyer pour éviter d'être persécuté. Plus tard, j'ai étudié le Fa et j’ai fait les exercices à la maison avec ma maman. J'étais en CP à ce moment-là.

Quand j'ai commencé à aller à l'école, je n'ai pas eu autant de temps qu'avant pour étudier le Fa et pour faire les exercices et je n'étais pas diligent comme avant.

Dans la première moitié de 2005, nous avons rencontré plusieurs pratiquants qui sont venus de notre ville natale. Maman les a invités à la maison et nous avons partagé des expériences de cultivation ensemble. Je me suis également senti très heureux à ce moment-là.

L'après-midi suivant, je suis revenu de l'école mais je n'ai trouvé personne à la maison. Ma maman n'avait pas pris son téléphone portable avec elle non plus. Après 21h00, maman et les autres pratiquants n'étaient toujours pas revenus. J'ai reçu un appel d'un autre pratiquant qui m'a demandé si ma maman et les autres pratiquants étaient de retour. Je lui ai demandé ce qui s'était passé. Elle m'a dit que les officiers les avaient tous emmenés au commissariat de police local parce que quelqu'un les avait dénoncé. La pratiquante qui appelait avait été libérée en premier.

C'était si soudain pour moi que j'ai commencé à pleurer. Quand j'ai raccroché le téléphone, je me suis calmé pour penser à tout cela: "Le Maître est près de moi et prends soin de moi. Pourquoi devrais-je m'inquiéter de quoi que ce soit?" Alors, j'ai couru vers l'image du Maître, je l’ai salué, et j’ai croisé mes jambes pour émettre des pensées droites.

Le téléphone a sonné encore, juste après que j'aie fini d’émettre des pensées droites. C'était maman appelant du commissariat de police. Entendant la voix de maman, j'ai commencé à pleurer de nouveau. Mais quand j'ai considéré la chose entière du point de vue de passer une épreuve, je n'ai plus pleuré. Après avoir raccroché le téléphone, je ne me suis pas inquiété de maman parce que nous avons le maître [à nos côtés].

Maman m'a dit d’aller chez ma tante pour dormir, ce que j’ai fait. Le jour suivant, je suis allé à l'école comme d'habitude sans tristesse ou inquiétude. J'ai essayé de ne pas me sentir inquiet pour maman, mais j’en étais incapable. J'étais vraiment persuadé que maman et moi surmonterions cette difficulté, et que maman reviendrait en sécurité à la maison. Quand l'école s’est terminée cet après-midi là, c’était incroyable que maman soit venue me chercher pour rentrer à la maison. Je me suis senti très heureux.

Ensuite de cela, j'ai pensé que ceci devait être une épreuve pour moi. C’était pour valider ma résolution à croire en Dafa et si je pouvais passer à travers l'attachement de l'émotion. Le maître a dit :

‘’C’est seulement quand votre réputation, vos intérêts et vos sentiments doivent être abandonnés que vous ressentez de la peine. (‘’Le Xiu véritable’’ de Points essentiels pour un avancement diligent).

Maître a dit également:

‘’ [Pour] le cœur de l’homme ordinaire et lourd il est difficile de traverser l’océan’’ (‘’Le cœur naturellement clair’’ de Points essentiels pour un avancement diligent II’’).

Maintenant, je crois en Dafa beaucoup plus qu'avant. Je vais toujours avec maman, distribuer les feuillets de clarification. Je travaillerai beaucoup plus dur sur les trois choses que le maître nous a demandé de faire afin d'être beaucoup plus diligent et retourner dans ma vraie maison.

Traduit de l’anglais le 17 novembre 2005.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm