(Minghui.org)
Le camp de travaux forcés de Chaoyangou était originellement sous la juridiction du bureau juridique de la ville de Changchun. Depuis le 20 juillet 1999, lorsque la persécution a commencé, le camp de travaux a appliqué à la lettre les instructions du régime politique du PCC (Parti Communiste Chinois) et de Jiang Zemin et a brutalement persécuté les pratiquants en utilisant toutes sortes de méthodes.
Au mois de décembre de l’année 2000, le comité du PCC et le gouvernement provincial a désigné le camp de travaux forcés de Chaoyangou comme « base de lavage de cerveau » et de détention pour les pratiquants qui étaient condamnés à du travail forcé. Tous les pratiquants masculins de toute la province (à l’exception des régions de Baicheng et de Yanbian) ont été envoyés là-bas. Dirigé par le bureau 610 provincial, le camp de travaux a mené une persécution systématique des pratiquants détenus. Cette base de soi-disant « transformation » viole les droits de l’homme. Une enquête démontre qu’au moins 18 pratiquants y sont morts à cause de la persécution et que beaucoup de pratiquants y ont été blessés ou invalidés.
Les pratiquants de Falun Gong continuent de clarifier la vérité afin d’aider à secourir les chinois qui sont trompés par les mensonges du PCC. Dans le but de détruire la volonté des gens, le camp de travaux forcés de Chaoyangou a torturé de bonnes personnes des manières les plus brutales, instaurant ainsi ce lieu comme l’endroit principal de la province ou l’on viole les droits de l’homme. Les détails des mauvais traitements incluent ; inciter les détenus, en leur offrant des réductions de peines, à battre ouvertement les pratiquants. Les mauvais traitements incluent aussi l’utilisation de la torture, cogner les pratiquants sans retenue, forcer les pratiquants à travailler au-delà de leur capacité, les priver de sommeil sur le long terme et les contraindre à écrire une déclaration de garantie d’abandon de leur croyance. Les supplices psychologiques, leur ruine financière et la torture sans limite dans les camps de travaux forcés sont sans précédents dans leur terreur et leur cruauté.
Ci-dessous nous exposons quelques-uns des crimes commis dans le camp de travaux.
I. Supplice psychologique
Depuis le 20 juillet 1999, en Chine, tous les pratiquants de Falun Gong ont subi une pression psychologique. Le parti a utilisé son contrôle de tous les médias dont la TV et les journaux pour diffamer le Falun Dafa et Maître Li Hongzhi. Les pratiquants sont suivis par la police et sont contraints et limités dans leurs activités. On leur demande de se présenter aux postes de polices locaux pour être interrogés. La police les harcèle chez eux, les domiciles sont fouillés, leurs biens sont confisqués et ils sont détenus pendant de longues périodes.
Sous la direction de Wang Yanwei et Wang Jiangang, les chefs du camp de travaux forcés de Chaoyangou, le camp de travaux forcés a adopté des mesures brutales pour laver de force le cerveau à un millier de pratiquants détenus. Ces méthodes inclues, les attaques en groupe, la désignation de détenus pour une « surveillances personnelle » des pratiquants, la privation de sommeil et la contrainte pour qu’ils écrivent les trois déclarations (une lettre de garantie, une lettre de repentance et une lettre de dissociation). Ils essaient de forcer les pratiquants à abandonner leur croyance dans « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » et à accepter et être reconnaissants pour cette persécution à l’encontre de leur conscience.
Endoctrinement forcé
Dans le but d’obtenir « les trois déclarations » la police du camp force les pratiquants à regarder des émissions de TV et plus de dix sortes de vidéos qui diffament et montent des coups contre le Falun Gong. Puis ils forcent les pratiquants à discuter de leurs « impressions. » Ceux qui ne veulent pas dire ce que la police de la prison veut entendre sont torturés. En créant ces émissions vidéo, les éditeurs inventent beaucoup de faits et souillent les pratiquants en utilisant un format artistique pour tromper et empoisonner les esprits des gens de ce monde. Chaque jour, à des heures fixes, on force les pratiquants à écouter ou à lire à haute voix des livres qui diffament le Falun Dafa. S’ils refusent ils sont battus. Beaucoup de pratiquants ont souffert de coups violents parce qu’ils ont refusé de coopérer. Une fois la police a désigné 20 détenus dans la division de Xinsheng pour battre brutalement d’innombrables pratiquants. Ils ont aussi régulièrement passé des VCD qui diffament le Falun Dafa et ils ont essayé de forcer les pratiquants à écrire des critiques. Puis ils les utilisent afin de déterminer quel lavage de cerveau spécifique et quelle méthode de torture sera appliquée à l’encontre du pratiquant.
Zhu Shenlin est un officier de police de la 2e division qui a composé un grand nombre de chansons et inventé des rimes qui diffament le Falun Dafa. Ils ont forcé les pratiquants à apprendre et à chanter ces chansons. La 7e division détient principalement les pratiquants qui ont résisté à la torture et au lavage de cerveau. Tôt le matin, les chefs des divisions demandent que ces pratiquants récitent un article intitulé « les dix critiques » (les « dix critiques » attaquent brutalement le Falun Dafa, Maître Li et les pratiquants.) Puis ils lisent des livres qui diffament le Dafa pendant le matin et donnent des conférences « approfondies » (c’est à dire des critiques) qui sont préenregistrées.
Une éducation dégénérée
Le camp de travaux forcés a spécifiquement établi la 7e division pour le lavage de cerveau des pratiquants. Toutes les autres divisions envoient les pratiquants de leurs divisions qui ont résisté à la persécution à la division numéro 7. Dans la division numéro 7, on force les pratiquants à regarder des vidéos qui diffament et restreignent le Falun Gong, à lire toutes sortes de livres qui sont contre le Falun Gong et à suivre des classes qui s’opposent au Falun Gong. On les encourage à réprimer les autres, à se battre et à fumer. Une fois qu’ils ont développé de telles mauvaises habitudes, ils sont considérés comme pleinement « transformés ». Ce qu’ils nomment un succès est de transformer une personne qui croit dans « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » en une personne qui a de mauvaises habitudes et agit avec malveillance.
L’objectif de la division numéro 7 est de détourner l’esprit des pratiquants de « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » pendant une longue période. Chacun doit écrire deux rapports quand à ses pensées chaque mois, chaque rapport contenant au moins une phrase qui diffame le Falun Dafa et Maître. Si une telle « éducation » échoue le pratiquant est transféré dans une autre division pour y subir une persécution plus intense.
Incitations et menaces
Gao Zhilu est un des gardiens de prison dans le camp de travaux forcés qui vise les pratiquants pendant le lavage de cerveau. En avril 2002 il a crié encore et encore contre les pratiquants nouvellement arrivés « Laissez-moi voir qui peut encore persister une fois que vous aurez été assignés à une division pendant quelques jours. Vous goûterez tous à ce qui est appelé ‘la dictature du prolétariat.’ Le parti me donne de l’argent, ainsi je ferais tout ce qu’il me dit de faire et quoi qu’il me dise de faire. Autrement qui m’en donnera? Qu’est Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Le parti ne veut pas que vous pratiquiez, vous devriez alors l’abandonner. Il n’y a qu’un seul chemin pour vous – d’abandonner et d’être transformés. Ecoutez plutôt cela! » (Il faisait référence aux cris de douleurs qui échappaient aux pratiquants sous les coups violents reçus).
Les pratiquants ont alors parlé avec droiture pour réfuter ce que l’officier de police avait dit. Zhilu en est resté bouche bée.
Utiliser des méthodes de torture pour transformer les pratiquants
Avant la commission des droits de l’homme en 2000, les gardiens de chaque division du camp de travaux forcés de Chaoyanggou ont réuni les pratiquants de Falun Gong et leur ont dit « A présent une campagne à l’échelle nationale contre le Falun Gong a été initiée par le PCC et nous avons l’obligation d’atteindre un but de plus de 95% de « taux de transformation. » C’est pourquoi chacun d’entre vous, les pratiquants de Falun Gong, devez écrire les « trois déclarations » peu importe les circonstances même si c’est contre votre conscience car c’est un ordre de la hiérarchie supérieur. Si vous ne coopérez pas, vous perdrez vos emplois, et nous avons l’autorisation d’utiliser toutes les méthodes que nous désirons contre vous. Nous ne serons pas tenus responsables même si nous vous battons à mort. Maintenant, le moment est venu pour vous d’expérimenter le ‘totalitarisme’. »
En conséquence, le gardien de prison Wang Tao de l’équipe numéro 1 de la 6e division a violemment battu le pratiquant de Falun Gong Jiao Shoutong avec des matraques électriques, des matraques, des bâtons de bambous, des fils métalliques et d’autres objets, rendant son visage enflé et défiguré. Il était couvert de contusions et saignait. Le jour suivant, lorsque ses blessures étaient sur le point d’arrêter de saigner, comme M. Jiao refusait d’écrire les « trois déclarations », ils l’ont traîné dehors pour le battre une fois de plus, provoquant la réouverture de ses blessures. Le sang a coulé goutte à goutte de son visage.
Le pratiquant de Falun Gong Xin Yueshan a souffert de tortures similaires. Il a été sauvagement battu à chaque fois que ses blessures étaient sur le point de guérir.
Le pratiquant de Falun Gong Ma Shengbo a été enfermé dans la 3e équipe de la 6e division. Une journée où il neigeait le chef de division Li Zhongbo et le gardien de prison Liu Yan ont dévêtu M. Ma, ouvert toutes les fenêtres et les portes et versé de l’eau froide qui venait directement du puit extérieur sur M. Ma. L’eau a gelé M. Ma jusqu’au os et il a commencé à trembler, a avoir des crampes, puis s’est écroulé sur le sol glacé. Bientôt il a perdu connaissance et avait des spasmes. Toutefois la police a continué à lui crier « vas-tu écrire la déclaration oui ou non ? »
Ne recevant pas de réponse, puisqu’il était inconscient, la police a commencé à frapper M. Ma avec un bâton de bambou, laissant des traces de profondes coupures sur son corps exposé. De plus la police a ordonné à des détenus de mettre du sel sur son corps et de verser de l’eau pimentée dans sa bouche. Ils l’ont réveillé. Puis ils l’ont tiré par les jambes et l’ont traîné d’avant en arrière sur le sol, son visage face contre terre et sa bouche ouverte et blessée frottant contre le sol.
Le pratiquant de Falun Gong M. Zhong Xi a protesté contre ces atrocités. Il espérait toucher la conscience des gardiens et leur faire arrêter ces traitements inhumains à l’encontre des pratiquants. Les gardiens l’ont simplement ignoré et on même augmenté les mauvais traitements. Ils ont une fois de plus torturé M. Zhong. Ses blessures venaient juste de cicatriser et il y avait encore du sang mouillé sur son corps. Toutefois la police l’a encore torturé. Ils l’ont menotté et l’ont suspendu en l’air. Ils lui ont versé de l’eau froide dessus avant de l’électrocuter à l’aide de matraques électriques et de le cogner avec des matraques de police. Lorsque l’un d’entre eux était fatigué un autre prenait la relève et le frappait. Plus tard le chef de camp Wang Wei est venu. Non seulement il ne les a pas arrêté mais il a insisté pour qu’ils continuent en disant « Frappez-le ! Frappez-le jusqu’à ce qu’il soit d’accord pour écrire les ‘trois déclarations’. »
L’officier de police Wang Tao a utilisé une ceinture triangulaire pour fouetter M. Zhong. Suite à cette torture une grande bosse est apparue sur son visage et sa bouche s’est déformée. Les autres l’ont à peine reconnu et il avait de grandes difficultés à manger.
Pendant toute une journée, cinq gardiens ont violemment battu le pratiquant de Falun Gong M. Yu Chunbo avec des matraques policières et des matraques électriques. Après avoir subi les coups, son corps entier était bleu violacé et il ne pouvait pas marcher.
Humilier les pratiquants de Falun Gong
La police insultait les pratiquants de Falun Gong devant les autres, demandaient qu’ils injurient le Maître et le Falun Dafa et qu’ils écrivent des articles pour critiquer le Falun Dafa. Comme les pratiquants étaient diligents dans leur croyance ils n’ont pas cédé, même face à la torture. Les gardiens ricanaient en les regardant alors qu’ils les tourmentaient « N’aviez vous pas dit que vous bénéficiez de la protection de votre Maître ? Pourquoi ne vous dépêchez vous pas pour appeler votre Maître à l’aide ? »
Le 6 avril 2002, la police a suspendu des pancartes sur la poitrine de pratiquants décidés et les ont fait défiler dans les cellules. Ils ont ordonné aux détenus de leurs crier des critiques. Ceux qui ne leur criaient pas dessus étaient battus. Ils ont appelé cela « la deuxième révolution culturelle. » Le 9 avril ils ont créé un « meeting mobilisateur » pendant lequel la police a publiquement humilié un pratiquant diligent. Ils ont suspendu de force une pancarte autour de son cou avec des mots diffamatoire.
La police et les gangsters ont travaillé comme un seul homme
Dans d’autres pays, un criminel est quelqu’un qui a nui à la société, commis des actes tels que le vol, le cambriolage, a trompé des autres, se drogue ou d’autres actes illégaux. Toutefois, des gens qui ont commis de tels crimes reçoivent des traitements de faveur dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou et ils sont mêmes devenus la clé de la gestion du personnel. La police de surveillance les appointe « personnes de garde » ou « chefs de groupe » et ils collaborent ensemble pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.
Une fois que les pratiquants sont envoyés dans le camp de travaux forcés, deux détenus appelés « surveillants personnels » les surveillent de près tout le temps. À partir de ce moment là, chaque mot et chaque action du pratiquant sont surveillés, même durant les repas et lors de l’utilisation des toilettes. Les chefs de groupes sont en général les pires criminels. Toutefois les autorités du camp de travaux forcés leur donnent souvent des entraînements particuliers sur des méthodes intensives de persécution à l’encontre des pratiquants de Falun Gong. Une fois, lors d’une réunion avec les personnes de garde, le chef de la section de management a dit « Pourquoi est ce que les pratiquants de Falun Gong osent entamer une grève de la faim ? C’est parce que nous n’avons pas exercé assez de pression à leur encontre ! » De telles paroles telles que « pas assez de pression » et des entraînements tels que « frapper entre dans la norme » démontre que la loi n’est pas respectée dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou.
Pour la « classe des nouveaux arrivants » dans la division 5, la police a sélectionné d’avance les détenus les plus pervers et les plus féroces pour mettre en exécution la persécution. Ils coupent les cheveux de tous les pratiquants nouvellement arrivés, leur retirent leurs vêtements, leur versent 30 (plus sur ceux qui ont protesté) bassines d’eau froide les mouillant de la tête aux pieds puis ouvrent toutes les fenêtres et les portes pour exposer les pratiquants au froid. A la suite de cela, on oblige les pratiquants à rester debout sans bouger face à un mur ou à se courber pendant de longues heures sans lever la tête. S’ils résistent ne serait-ce qu’un peu, les gardiens ou les détenus les giflent au visage ou les cognent et leur donne des coups de pied. Après plusieurs heures de supplice ils forcent les pratiquants à s’asseoir sur une petite chaise avec leur dos droits et deux surveillants les surveillent de près.
(À suivre)
Traduit en Suisse de l’anglais le
30 octobre 2005
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm