À trois reprises au moins au camp de travaux forcés de Masanjia, des femmes pratiquantes ont été poussées dans la cellule de prisonniers

(Minghui.org)


Ecrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine
 

Je pratique le Falun Gong et j’ai été détenue au camp de travaux forcés de Masanjia à de nombreuses reprises. Quand j’étais chez moi, j’ai appris que beaucoup de gens savaient que 18 femmes pratiquantes détenues à Masanjia avaient été déshabillées et jetées dans la cellule de prisonniers. Cette information avait été largement diffusée. Mais cela ne s’est pas produit qu’une seule fois; cela s’est produit à au moins trois reprises.

Un jour, les policiers ont emmené dix femmes pratiquantes au Centre de Formation de Zhangshi. Ils en ont déshabillé neuf sur les dix et les ont jetées dans une cellule avec des hommes. Une autre fois ils ont déshabillé quatre femmes pratiquantes et les ont forcées à rentrer dans des cellules d’hommes.

Pendant la fête du Nouvel An 2004, Su Jing, le directeur de la Deuxième Division du camp de travaux forcés, est allé au premier étage de l’immeuble où étaient détenus des pratiquantes qui étaient sous « surveillance spéciale ». L’une des pratiquantes de l’Equipe 2 avait déjà été violemment persécutée à deux reprises, en 2002 et en 2003. A chaque fois, c’était lorsque le camp avait mis sur pied une attaque bien organisée contre les pratiquantes déterminées. Cette pratiquante avait été privée de sommeil, avait eu les jambes liées de force dans la position du lotus et avait été pendue par les mains attachées derrière le dos par des menottes. Suite à cela, elle avait commencé à souffrir d’hypertension et de problèmes cardiaques. Cette pratiquante a dit à Su Jing : « N’est ce pas toi qui a nié que les 18 pratiquantes avaient été déshabillées et jetées dans des cellules de prisonniers ? Regarde-la (en montrant une pratiquante d’une trentaine d’années dans une cellule en face). N’est ce pas l’une des 18 que tu as jetées dans une cellule d’hommes ? » Su Jing a tourné les talons et s’en est allé tout de suite sans dire un mot.

La pratiquante qu’elle avait désignée dans l’autre cellule était originaire de la ville de Tiefa dans la Province de Liaoning. C’était la sixième fois qu’elle était enfermée dans un camp de travaux forcés. Elle avait toujours été déterminée dans sa pratique. Chaque fois ses détentions duraient quelques mois. Cette fois-là elle avait été enfermée en octobre 2004. Elle ne cessait de crier : « Falun Dafa est une bonne méthode ! » Elle a été enfermée dans une cellule d’isolement durant le réveillon. Après cela elle ne pouvait plus manger et semblait paralysée. Elle a été relâchée en février 2005.

Cette pratiquante avait été jetée dans une cellule d’homme à une reprise, mais pas parmi les 18, ni parmi les 4 citées ci-dessus. C’était une autre fois encore, lorsque 10 d’entre elles avaient été envoyées au Centre de Formation de Zhangshi. L’une des pratiquantes âgées avait été relâchée parce qu’elle vomissait du sang. Les neuf autres avaient été déshabillées et on les avait poussées dans une cellule d’hommes. Les policiers avaient dit aux prisonniers « Allez y doucement le jour. Mais n’hésitez pas la nuit. » Cette pratiquante avait été battue si violemment que les os de ses joues sortaient. Elle n’avait que sa culotte. Les policiers avaient mis une matraque électrique sur ses parties intimes pour l’électrocuter.

Traduit de l’anglais le 5 novembre 2005 :