(Minghui.org)


Le 4 juillet de cette année a été un jour mémorable.

Ce jour-là c’était la 2e fois que je me joignais à un nouveau groupe d’étude de la Loi. Je n’avais pas prévu de participer à l’étude hebdomadaire de la Loi, car j’ai déjà un groupe d’étude dans ma résidence. Mais j’ai décidé d’y aller parce que les pratiquants apportent des documents de clarification de la vérité pour moi là-bas, et ensuite je les livre à plusieurs autres pratiquants pour distribution.

Dans plusieurs conférences, le Maître nous a rappelé de ne pas laisser derrière un seul pratiquant. En tant que disciple, je sens que c’est ma responsabilité d’aider ceux qui pratiquent seulement à la maison de faire un pas à l’avant, de joindre la rectification de la Loi et de s’améliorer tous ensemble. C’est pourquoi je prends la responsabilité de livrer les nouveaux articles du Maître et les documents de clarification de la vérité à trois pratiquants vivant dans les banlieues. Ils vivent chacun dans trois différents districts – un à l’est, au nord et au sud. Celui qui habite dans le district sud a déjà commencé à faire un pas avant et s’est joint à l’équipe de la rectification de la Loi. Pour visiter le pratiquant dans le nord, le trajet aller-retour est d’une durée de cinq à six heures, tout d’abord par le métro et ensuite par le taxi. L’endroit où a lieu l’étude de groupe est dans la partie ouest. J’ai communiqué avec ces pratiquants après le 20 juillet 1999. Ils sont tous très assidus et j’aime les rencontrer, mais parfois je sens que mes capacités sont au-dessous de mes souhaits. J’ai presque 60 ans et je continue à bien faire les trois choses chaque jour.

Un jour, le cœur pur d’un pratiquant m’a ému. C’était mars de cette année quand les pratiquants ont finalement reçu le tant attendu Neuf commentaires sur le Parti communiste et Minghui Weekly (la version en langue chinoise de Clearwisdom.net, en résumé) a annoncé qu’une vague de démissions du Parti communiste et ses organisations affiliées a commencé. Les pratiquants continuaient à dire : « Nous sommes en retard, nous sommes derrière. »

J’étais profondément ému par leur ardeur à rattraper la rectification de la Loi et leur désir ardent à lire Minghui Weekly en temps opportun. Quand j’ai comparé cela avec ma propre attitude, j’avais honte. À partir de ce moment j’ai pris la décision, peu importe combien j’étais fatigué, et étant donné que j’avais accès à Minghui Weekly, de m’assurer qu’ils puissent voir l’information la plus à jour au moment le plus opportun. Je me suis joint à eux pour l’étude de la Loi chaque semaine.

Le 4 juillet, nous avons commencé à étudier la Loi à 8h00 du matin. Nous avons étudié deux leçons de Zhuan Falun le matin. À midi, nous avons émis des pensées droites, et après le lunch nous avons commencé une discussion. Chaque personne a été en mesure de s’examiner dans son for intérieur au sujet des problèmes soulevés au cours de la discussion. Nous avons comparé notre compréhension et notre cultivation en nous basant sur notre compréhension de la Loi, de purifier notre esprit des pensées ordinaires et des notions dégénérées, des concepts et des comportements, et de réaffirmer nos pensées droites en vue d’aider le Maître dans sa mission.

Je retournais normalement chez moi vers 14h:30 parce que je devais livrer les documents de clarification de la vérité le soir et cela me prend normalement environ deux heures. Le pratiquant Xuelian (pseudonyme) m’a demandé : « Viendras-tu avec nous plus tard pour distribuer les documents de clarification de la vérité ? » J’ai répondu sans hésitation : « Bien sûr, ou irons-nous ? » « Pas loin – juste au-dessous du pont. » Je pensais que comme c’était pas loin et que cela ne prendrait pas beaucoup de temps, je pourrais quand même prendre le train de 18 heures pour l’émission de la pensée droite. La seule chose que j’ai abandonnée était un peu de repos.

Nous avons émis des pensées droites avant de partir, nettoyant l’interférence dans les autres dimensions, éradiquant toute la perversité dans les trois mondes qui nuit au Dafa, permettant ainsi à tous les êtres ayant l’affinité prédestinée d’obtenir le Dafa et en demandant l’appui du Maître.

Nous étions cinq et chacun de nous apportions un sac rempli des Neuf commentaires sur le Parti communiste, des dépliants et des DVD clarifiant la vérité. Il faisait 39° C en plein milieu de l’après-midi et le soleil était ardent, mais personne parmi nous n’avait chaud ; nous marchions à l’avant dans le chemin de la rectification de la Loi.

Soudain, quand il nous restait 100 mètres à parcourir avant d’atteindre le pont, une voiture de police s’est dirigée vers nous. Xuelian et moi parlions en une seule voix : « La perversité ne peut pas nous voir. ». Lamei et Qingchun (pseudonymes) nous ont fait un sourire entendu. Nous avons marché et nous sommes restés indifférents à la police. Le pratiquant à vélo a fait la même chose.

J’ai vu de gros camions alignés des deux côtés du pont en attendant les travaux. On s’est divisé en deux équipes, Xuelian et Qingchun, Lamei et moi ; Huiming (pseudonyme) qui est venu à bicyclette s’est dirigé devant. J’ai vu un chauffeur endormi sur le sol. Lamei a dit : Puisqu’il dort,on ne le derange pas. » J’ai pensé que nous devrions malgré tout lui laisser les dépliants. C’était bien qu’il dormait. J’ai dit : « Allons là-bas, il y a des gens dans le camion. » Lamei a pris un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste et a déclaré : « Chauffeur, voici un livre pour vous. »

« Quel livre ? a-t-il demandé.

« Les Neuf commentaires sur le Parti ».

Le chauffeur a pris le livre et a dit merci beaucoup.

C’est sensationnel, j’étais ébahi par sa façon de donner l’exemplaire des Neuf commentaires ! C’était une première pour moi. Avais-je peur ? Pourquoi devrais-je avoir peur ? Aucun de mes compagnons de pratique n’avait peur. Mes pensées droites ont emergé et il n’y avait rien dans ma tête sauf « sauver les êtres vivants ». À ce moment-là, je pouvais réellement sentir la magnificence et le pouvoir des mots du Maître :

« Une droiture elle-même l’emporte sur cent perversités. » (La pensée droite)

J’ai levé le livre au-dessus de ma tête et j’ai dit au chauffeur : « Voici un livre que vous devriez lire, Monsieur. »

« Quel genre de livre est-ce ? », a demandé le chauffeur.

« Vous le saurez quand vous commencerez à le lire. C’est un livre magnifique. »

Il a pris le livre, ouvert la couverture et a répété « merci, merci ».

« De rien, bonne chance ! » De cette façon nous avons distribué les livres un après l’autre.

Soudain, Xuelian, qui se trouvait de l’autre côté, a hurlé dans notre direction : « Avez-vous fini ? »

Nous avons répliqué : « Pas encore. »

« Apportez en quelques-uns ici, nous avons fini. »

Nous nous sommes dépêchés et nous avons vu plus de 20 chauffeurs s’asseoir en groupe. Chacun tenait les Neuf commentaires et lisait ardemment. Ceux qui n’avaient pas le livre continuaient à nous demander un exemplaire. Ceux qui nous ont refusé auparavant ont changé d’avis. Certains d’entre eux voulaient discuter le livre avec nous. Quel moment inspirant et stimulant ! Notre coeur pur, notre bon comportement et nos pensées droites ont dissout toutes pensées déviées de leur tête. Nous avons vu le côté d’eux qui comprend et leur urgence. Ils attendaient ardemment les bonnes nouvelles au sujet de Dafa.

Nous avons terminé le travail sans problème. En regardant mes compagnons de pratique, mes yeux étaient remplis de larmes et je soupirais avec émotion. Qu’il est magnifique le Maître ! Qu’ils sont magnifiques nos disciples ! Soudain ils paraissaient énormes, leur corps atteignant le ciel. Toutes mes pores de la peau étaient ouvertes. J’ai réellement senti ce qu’on appelle « joindre l’esprit et le corps ensemble. » Une profonde gratitude a surgi de mon coeur : «Merci Maître de nous donner des penses droites et du courage. Merci Maître de nous donner cette occasion qu’on a attendu depuis des millénaires pour sauver les êtres vivants. »

Afin d’attraper mon bus à temps, je suis partie et je me suis dépêchée pour aller à la gare d’autobus. Au moment où je suis arrivée, un bus vide est aussi arrivé. Je savais que c’était Maître qui s’était occupé de cela. Dans le passé, souvent il fallait attendre le bus parfois pendant plus de 40 minutes, et dès qu’il arrivait tous les sièges étaient occupés et nous étions pris constamment dans des congestions de trafic. Il m’a semblé que j’avais pris un bus express ce jour-là et je suis arrivée chez moi plus tôt que d’habitude. Je me suis rendue compte que lors de notre cultivation et de notre rectification de la Loi, le Maître nous offrait et s’occupait de chacun de nos pas qu’on prenait pour avancer. Comment pouvait-on pas ne pas être diligents !

Dans la soirée, après avoir vu le pratiquant qui m’a livré plus de documents, j’ai réfléchi sur moi-même. En livrant tout d’abord le livre, mon attachement à la peur si profondément dissimulé s’est manifesté, même s’il a duré seulement une seconde. J’ai toujours pensé que je pensais qu’après toutes ces années de clarification de la vérité aucune perversité n’oserait me toucher, et j’ai cru que mon attachement de la peur avait disparu depuis longtemps. Je me sentais si petit devant les vrais disciples de Dafa. En particulier quand j’ai entendu Lamei dire : « Quand j’ai vu la voiture de la police je me suis dit : « S’il sort de la voiture, je lui donnerai un exemplaire des Neuf commentaires ». Elle a aussi déclaré qu’elle se sentait en sécurité à côté des compagnons de pratique. J’étais encore plus honteux en entendant cela. J’ai aussi découvert mes attachements de satisfaction de soi, d’entêtement, de la paresse, et des sentiments. J’étais très surprise. J’ai toujours cru, de même que les compagnons de pratique, que j’étais très diligente. Ce jour-là, j’ai découvert un grand fossé entre moi et ces pratiquants qui font réellement bien.

Cette activité de clarification de la vérité et cette expérience relative à offrir le salut aux êtres vivants m’a permis de voir mes insuffisances. Mon cœur et mon esprit ont été aussi purifiés par cette expérience. À partir de maintenant, je travaillerai plus dur en faisant ces trois choses bien, et je marcherai chaque pas bien sur le droit chemin.

Tout comme le Maître a mentionné :

« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent » (Titre Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent)