[Site Claretés et Sagesse]

Aux environs de 17h30, le 23 septembre 2005, de grands groupes d’officiers de police, sous la direction du bureau 610 de la ville de Daqing ont entrepris des arrestations de pratiquants de Falun Gong dans toute la ville.

Vingt-sept pratiquants ont été arrêtés et leurs domiciles fouillés. Un mois plus tard, les médias locaux n’ont toujours pas mentionné cet incident. Les pratiquants arrêtés sont toutefois encore détenus. A l’exception de quelques proches des pratiquants et de quelques témoins, la plupart des citoyens et même certains proches des pratiquants arrêtés ne sont pas au courant de leur arrestation. Les pratiquants ont pris beaucoup de risques en distribuant des prospectus pour exposer la persécution illégale, mais les prospectus mis en évidence sur les places publiques ont été rapidement détruits par des gens engagés par le gouvernement.

Cet article est basé sur des informations collectées à travers des efforts douloureux. Notre souhait sincère est que tous les gens au bon coeur réagissent pour aider ces pratiquants.

1. Pénétrer dans les maison avec des caméras vidéo à la main pour tromper les voisins

Aux environs de 17h30 le 23 septembre 2005 (vendredi) des grands groupes d’officiers de police de la ville de Daqing ont fait irruption chez un grand nombre de pratiquants pour les arrêter. En moyenne 10 officiers de police étaient présents pour arrêter chaque pratiquant. Ils ont endommagé les portes, violemment fouillé le domicile des pratiquants et illégalement arrêté les pratiquants, le tout avec des caméras vidéos à la main.

Le bureau 610 de Daqing a mobilisé 11 antennes de la police sur 20. Il y a avait au total environ 200 officiers de police qui ont participé à l’opération. Ces 11 antennes de la police sont : l’antenne routière de Ranghu, l’antenne de Donghu, l’antenne de Tieren, l’antenne de Longnan, l’antenne de Chengfeng, l’antenne du district de Kaifaqu, l’antenne de Xincun-Dong'an, l’antenne de Longfeng, l’antenne de Babaishang, l’antenne de Huizhan, et l’antenne de Wolitun. Les arrestations ont été supervisées par le chef et le chef adjoint du quartier général de la police de Daqing.

1) Grâce à la clarification des faits menée auprès des gens de ce monde depuis le début de la persécution à l’encontre du Falun Gong, beaucoup de personnes connaissent la vérité. Il est difficile de continuer la persécution maintenant. Les officiers de police savent qu’ils commettent de mauvaises actions car ils savent que les pratiquants de Falun Gong sont de bons citoyens. Ils ont même envoyé un groupe d’officiers de police arrêter un homme seul, un pratiquant âgé entre 70 et 80 ans.

2) Les groupes d’officiers de police ont fait irruption avec des caméras vidéo. Leur intention était de tromper les passants en leur faisant croire qu’ils cherchaient des preuves importantes chez les pratiquants.

3) Les officiers de police ont rassemblé des ordinateurs, des imprimantes, et du papier à imprimante, ainsi que des prospectus de Falun Gong, des CD et les neufs commentaires sur le parti communiste et ils les ont filmés. De cette manière ils espérent tromper ceux qui verront ces images filmées en faisant croire que les prospectus sur le Falun Gong et d’autres documents ont été téléchargés et édités sur ces ordinateurs. Cela peut induire en erreur car la personne qui regarde la vidéo ne peut pas voir ce qui se trouve dans les CD, les ordinateurs ou dans les autres documents. Il n’y avait pas de preuve comme quoi les documents provenaient de cet ordinateur ou non. Étant donné que les officiers de police considèrent tous ces documents et matériels comme des « secrets d’état » le public n’aura pas la possibilité de vérifier l’intégrité des vidéos.

Les officiers de police ont utilisé de telles astuces pour tromper le public, pour réduire la pression exercée sur eux par les autorités supérieures, pour menacer et intimider les familles des pratiquants.

Lors de cette série d’arrestations, 27 pratiquants ont été arrêtés. La plupart d’entre eux étaient des femmes entre 40 et 60 ans. Trois avaient plus de 60 ans. Cinq d’entre eux étaient des hommes d’âge moyen.

2. Les pratiquants sont de bon citoyens

Les pratiquants arrêtés le 23 septembre sont tous de bons citoyens qui appliquent les principes d’ « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », qui ne cherchent pas à se venger même lorsqu’ils sont attaqués ou insultés. Les faits qui suivent le démontre :

Mme Chen Changxiu est une résidente de 49 ans de l’appartement 101, de la deuxième unité, du bâtiment 2-1, du complexe des appartements de Longnanyue. Elle avait eu auparavant un grand nombre de maladies dont elle ne parvenait pas à guérir malgré le fait qu’elle ait suivi différents traitements de médicaments. Elle était très faible. Peu de temps après que Mme Chen ait commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes ses maladies ont disparu et elle est devenue une femme au caractère agréable. Toutes les personnes qui la connaissaient l’aimaient bien. Les voisins ne pouvaient pas croire que des officiers de police l’aient arrêtée chez elle si violemment.

Mme Cheng Jinzhi est une comptable de 43 ans qui a été licenciée avec des compensations de la banque où elle travaillait. Elle vit dans l’appartement 301 de l’unité 2 du bâtiment 3-11, du complexe des appartements de Longnanyue. Par la pratique du Falun Gong, Mme Chen a guéri de graves maladies d’affaiblissement dans les muscles sans devoir prendre de médicament. Il est largement reconnu qu’elle est une femme bonne et une bonne mère. Son mari est très triste quant à son arrestation.

Mme Li Shumei, 65 ans, vit dans l’appartement 202, de la 5ème unité, du bâtiment 25, dans le complexe d’appartement de Longnanle. Elle avait eu un grand nombre de maladies, mais par la pratique du Falun Dafa elle a complètement récupéré. Cette fois-ci Mme Li a aussi été arrêtée.

Mme Chen Qingli est une employée du bureau de management du district de Sa. Elle est âgée de 42 ans et vit dans le bâtiment 5-25, dans le nouveau village de Dongfeng. Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Chen s’adonnait au Mahjong, elle avait un caractère impétueux et avaient de nombreux problèmes de santé. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong elle est devenue ouverte d’esprit, bien portante et aimait rendre service aux autres. Depuis le début de la persécution le 22 juillet 1999, Mme Chen a beaucoup souffert de la persécution. Cette fois-ci son domicile a été fouillé et elle a été arrêtée et détenue.

Mme Liu est de la région de Changxi, dans le district de Longfeng. Elle était une employée de la division de produits de nettoyages de Longfeng, de la société de matériel Wanlong, une filiale de la société petro chimique de Daqing. Elle est très honnête et travail dur. Comme Liu Li était très déterminée dans sa pratique du Falun Dafa et clarifiait les faits aux gens elle a été détenue et licenciée. En avril 2004, Mme Liu a ouvert une garderie. Grâce à sa gentillesse et à son amour pour les enfants ils l’appelaient « M’man. » Le 23 septembre, Mme Liu a été arrêtée et n’a plus pu prendre soin de la crèche et des enfants. Environ 30 enfants ne peuvent plus profiter de ses services.

A cause de l’espace limité dans cet article, le récit de chaque pratiquant ne sera pas listé ici.

3. Lors des arrestations du 23 septembre, les officiers de police ont agi comme des voyous

Ci-dessous se trouvent quelques uns des crimes commis par les officiers de police :

a) Les officiers de police ont été très violents, traitant les personnes âgées et les enfants avec brutalité

Le chef de la branche du district de police de Kaifa a mené un groupe d’officiers de police et a fait irruption chez le professeur Liu à l’université du pétrole de Daqing pour arrêter sa femme, Gao Guifen, âgée de 63 ans. Les officiers de police ont commencé par confisquer tous les téléphones portables dans la maison et ont coupé la ligne téléphonique. Ils ont filmé le processus de fouille du domicile. Âgé de 13 ans, le petit-enfant du professeur Liu était bouleversé et pleurait. Le professeur a été gravement affecté mentalement. Lorsque la famille de Liu a posé la question quant à la légalité de cette fouille, les officiers de police ont sorti un mandat en blanc et l’ont rempli devant eux.

Le chef de la police de l’antenne de Donghu a mené six officiers de police chez Li Qingzuo. La policière Xu Hongxiang a menti en disant qu’elle souffrait d’un mal d’estomac dans le but de tromper M. Li – qui est docteur – et qu’il lui ouvre ainsi la porte. Aussitôt que la porte s’est ouverte, les officiers de police se sont précipités à l’intérieur et ont poussé M. Li par terre, lui ont tordu les deux bras et le cou avec brutalité. Le fils de M. Li a essayé de faire cesser la violence, mais les officiers de police lui ont marché sur les orteils en disant « Pratiquez vous aussi le Falun Gong ? Nous devrions aussi vous arrêter ! »

Les officiers de police de l’antenne de Babaixiang et de Huizhan sont arrivés dans trois fourgonnettes de police chez M. Zheng Hongjun, appartement 502 de la 3ème unité du bâtiment 3-4 du village de Hongwei dans le district de Chengfeng. Plus de 20 officiers ont entouré le domicile de M. Zheng. Ils ont brisé la serrure de la porte pour entrer dans l’appartement de M. Zheng Hongjun. Six à sept officiers de police ont battu M. Zheng tout le long du chemin, du 5ème étage jusqu’à l’extérieur du bâtiment car M. Zheng refusait de coopérer avec eux. Les voisins ont dit « Ce sont des voyous, pas des officiers de police. Ils ont arrêté une si bonne personne. » Le même jour les officiers de police ont mis sous scellé l’entreprise « Shenghe Technology » de Zheng qui se trouve dans la zone B, au troisième étage du centre commercial pour ordinateur de Dewei, dans la ville de Daqing. Ils se sont servi de ce dont ils avaient envie.

Mme Tang Zengye est une pratiquante qui travaille à la troisième fabrique d’extraction d’huile. Alors qu’elle saluait son amie Mme Liu Fengying sur la route, des officiers de police se sont précipités vers elles et les ont arrêtées toutes les deux. Les passants ont été choqués par la scène et pensaient que les officiers de police étaient des terroristes. Les officiers de police ont ensuite dévalisé le magasin de téléphones portables de Mme Liu et ont fouillé les domiciles des parents de Mme Tang et de son plus jeune frère.

Huit à neuf officiers de police de l’antenne de Xincun-Dong’an sont arrivés chez Mme Chen Qingli dans le village neuf de Dongfeng. Un officier de police a brisé la serrure de la porte et est entré dans le domicile. L’officier de police Zhu Liyou a menacé le mari de Mme Chen «Je pourrais détruire ta famille et te tuer ! » Le chef de police adjoint Wu Guancheng se trouvait sur place mais n’a rien dit lorsqu’il a entendu ces folles menaces.

Une pratiquante qui vivait dans le district de Ranghulu avait un invité qui frappait à sa porte. Lorsqu’elle a ouvert la porte des officiers de police cachés sont entrés chez elle et l’ont arrêtée. L’invité était choqué et est parti en tremblant. Il a dit à un passant « Sont-ils des officiers de police ? Leurs manières sont celles des terroristes qu’on voit dans les films. »

b) Les pratiquant son illégalement accusés

Tous les pratiquants de Falun Gong arrêtés ont été accusés du même crime de « déranger l’application de la loi en utilisant [mots diffamatoires omis] » qui est tiré de la Loi criminelle, article 300 ; Les « explications de l’application des articles concernant les crimes commis en lien avec [mots diffamatoires omis] par la cour suprême et les procureurs. » et la « décision de bannir, supprimer et de punir les activités de [mots diffamatoire omis] » par le congrès national.

« Explications » signifie que si vous imprimez des documents en lien avec le Falun Gong, clarifiez la vérité à la population et êtes diligents dans votre croyance en « Authenticité Bienveillance Tolérance, » peu importe que ces principes soient très bénéfiques à la société, les dictateurs du PCC (Parti Communiste Chinois) diront que vous avez commis des crimes et pourront vous condamner à de graves « punitions. » La constitution chinoise stipule que « Les citoyens ont le droit à la liberté d’expression. » L’article 19 du « traité international des droits de l’homme » affirme « Tous les individus ont le droit à la liberté d’opinion, de propager ou de recevoir les informations à travers n’importe quel média, sans être limités par des frontières nationales. Cela peut se faire sous n’importe quelle forme qu’elle soit orale, écrite, imprimée ou artistique. »

Après que M. Li Qinzuo, sa fille et sa belle-fille aient été arrêtés, un membre de la famille s’est rendu au poste de police de rue de Donghu pour exiger une explication. Le chef de la police a dit « Le gouvernement provincial nous a ordonné d’arrêter les pratiquants inscrits sur une liste le 23 septembre. » Le membre de la famille a dit « Quelle loi ont-ils violée ? » Un officier a dit « Li Qingzuo a eu une mauvaise attitude. Il a crié ‘Falun Dafa est bon’ lorsqu’il a été arrêté et qu’il était poussé dans la voiture de police. »

Les officiers de police n’avaient pas préparé de mandats de perquisition. Lorsqu’un pratiquant leur a demandé s’ils avaient un mandat de perquisition, un officier de police a répondu « Quel mandat ? Nous en avons beaucoup. » Il a sorti plusieurs formulaires de sa poche, les a remplis et a menacé « Est-ce suffisant ? Si ce n’est pas suffisant j’en remplirais plus. Mais je fouillerai ce domicile autant de fois que le nombre de mandats en ma possession. »

On a appris que les officiers de police ont emporté avec eux des mandats pré timbrés et des mandants en blanc scellés qu’ils remplissaient selon leurs bons vouloirs. Lorsqu’ils ont arrêté Mme Tang Zengye et fouillé le domicile de ses parents et de son frère, les membres de la famille ont questionné les officiers de police. Ils ont dit « Tang Zengye a des ‘problèmes d’Internet’, »

c) Des vols à grande échelle

Les officiers de police de Daqing sont connus pour fouiller illégalement les domiciles des pratiquants. Certains officiers de police vérifient la situation économique des pratiquants avant de pratiquer une perquisition à domicile. Si les pratiquants n’ont pas beaucoup d’argent les officiers de police n’ont pas d’intérêts à perquisitionner leur domicile. Les officiers de police volent les biens des pratiquants chez les pratiquants.

Un officier de police travaille dans l’antenne de Longnan. Son organiseur électronique et le téléphone portable de son enfant proviennent de pratiquants. Les fouilles illégales sont un moyen pour les officiers de police de s’enrichir. Lorsqu’ils fouillent les domiciles des pratiquants, les pratiquants n’ont aucun endroit où faire appel. Un officier de police a dit à un pratiquant « Je te relâche si tu me paies une voiture. Je n’ai pas besoin d’une voiture neuve, une voiture d’occasion ira très bien. »

Les officiers de police ont profité des arrestations du 23 septembre pour voler des citoyens.

Selon les enquêtes de pratiquants, après les perquisitions des domiciles, les pratiquants ont découvert que non seulement les ordinateurs, les imprimantes, les fax et les documents liés au Dafa avaient été confisqués mais que les téléphones, les comptes en banque et les cartes bancaires avaient aussi été saisis. De l’argent en liquide et des métaux précieux avaient aussi été parfois dérobés. Les officiers de police n’ont laissé aucun récépissé après les vols.

La pratiquante Mme Cao Shuxia vient du parc scientifique et technologique dans le district de Rangqu. Après que son domicile ait été fouillé, l’ordinateur de son enfant, le caméscope de son mari, leurs carnets bancaires, et plus de 1000 yuans ont été saisis. Les officiers de police n’ont appliqué aucune procédure légale et n’ont laissé aucun récépissé pour les biens saisis.

M. Zheng Hongjun a été forcé d’accepter un licenciement avec compensation. Il est divorcé et doit s’occuper de sa fille de 11 ans qui est malade et ne peut pas prendre soin d’elle même. Comme il n’avait pas de revenus, M. Zheng a loué sa seule chambre pour aider à payer les dépenses courantes et les dépenses médicales pour sa fille. Ils vivaient avec ses parents et ont ouvert un magasin d’ordinateur pour survivre. Le 23 septembre les officiers de police ont arrêté M. Zheng et ont mis sous scellé son magasin. Comme la famille de Zheng Hongjun ne pouvait plus gérer le magasin les officiers de police ont pris la plus grande partie des articles présents dans le magasin.

d) Des tortures et des cris de douleur, les proches ont le coeur brisé

Les pratiquants sont arrêtés et détenus dans le centre de détention de Daqin et de Longfeng. Beaucoup d’entre eux ont entamé une grève de la faim en signe de protestation et ont été brutalement gavés de force trois fois par jour. Le département de la police a déclaré que tous les pratiquants arrêtés seraient envoyés dans des camps de travaux forcés. Ce qui suit, sont les informations qui ont pu passer à travers un blocus strict de l’information.

Mme Tang Zengye a été torturée avant d’être forcée à s’assoire sur une chaise en fer. Ses mains et ses pieds ont été menottés à des anneaux en fer, l’immobilisant. La torture conjuguée à la grève de la faim ont rendu Mme Tang très faible. Elle a vomi du sang. Les gardiens ont forcé des détenus à la giffler et à lui frapper la tête avec la bassine en fer utilisée pour la nourrir de force. Lors des gavages de force, les criminels ont cruellement torturé Mme Tang. Les tortures atroces ont fait hurler de douleur Mme Tang.

Mme Cao Shuxia est enfermée dans le centre de détention de Daqing. Elle a été forcée de s’asseoir sur une chaise en fer pendant toute une nuit, à la suite de quoi elle a été interrogée pendant 24 heures. Le 2 octobre 2005, Mme Cao a une fois de plus été interrogée à partir de sept heures du matin et elle a une fois de plus été privée de sommeil pendant 24 heures. Aussitôt qu’elle fermait les yeux, les surveillants cruels la frappaient au visage avec un balai ce qui a laissé une grosse contusion autour de ses yeux. Mme Cao n’a pas été autorisée à utiliser les toilettes alors même qu’elle avait ses règles, ce qui a souillé son pantalon. Elle se trouve dans un état d’égarement mental.

Lorsque M. Yuan Mi a été pour la première fois enfermé dans le centre de détention de Daqing il a été interrogé quant à la provenance des documents de clarification de la vérité en sa possession pendant cinq jours et cinq nuit non stop. On l’a forcé à s’asseoir sur une chaise en métal et n’a été autorisé ni à dormir ni à manger. Un officier de police a recouvert la tête de M. Yuan avec un sac en plastique et a soufflé de la fumée dans celui-ci. Suite à cette torture il a souffert d’un grave traumatisme mental. M. Yuan est encore détenu au centre de réhabilitation pour drogués de Harbin.

M. Li Yequan a entamé une grève de la faim à partir du moment où il a été arrêté le matin du 23 septembre. Le 27 septembre, le camp de travaux forcés a refusé de le prendre après un examen physique. Mais le comité politique et judiciaire de la ville, le bureau 610 et le département de la police se sont réunis cette nuit-là avec le camp de travaux forcés et ils ont décidé de le détenir pendant deux années dans le camp de travaux forcés. Au camp, M. Li a continué sa grève de la faim en signe de protestation. Le camp le gave brutalement de force trois fois par jour. Des témoins ont dit que le gavage de force était trop horrible à regarder ou à décrire.

Un autre pratiquant, M. Ge Zhenming a été envoyé au camp de travaux forcés sur une civière par ses ravisseurs.

Les six années de persécution continue ont provoqué d’énormes blessures mentales et physiques aux pratiquants locaux et à leurs familles. Du sang et des larmes ont accompagné leurs vies. Les arrestations du 23 septembre ont ajouté de nouvelles douleurs sur les anciennes cicatrices. Alors que plus de 20 pratiquants souffrent en détention, des centaines de proches souffrent de maladies, d’effondrement mental, d’inquiétude et de tristesse. Certaines des familles des pratiquants arrêtés ont perdu leur source de revenu. Elles font face à une période extrêmement difficile pour survivre et ont dû implorer pour qu’on leur vienne en aide.

Lorsque M .Zheng Hongjun a été arrêté il a été poussé dans une voiture de police alors qu’il était pieds nus et uniquement vêtu de ses sous-vêtements. Sa soeur et son frère ont essayé d’arrêter l’arrestation mais ils ont été attaqués par la police. Son père, dans la soixantaine, a eu tellement peur qu’il est tombé sur un lit, le visage livide de terreur. La mère de M. Zheng, âgée de 65 ans, qui n’a jamais eu de problèmes cardiaques, a commencé à avoir un rythme cardiaque irrégulier à cause de l’arrestation. La fille de Zheng Hongjun, qui est handicapée et clouée au lit depuis dix ans et qui ne peut pas s’exprimer clairement, a été menacée au point de pleurer et est presque tombée de son lit. À ce jour, M. Zheng a été détenu depuis plus de 20 jours dans le centre de détention de Longfeng. Ses parents et sa fille souffrent tous les jours, jour après jour. Sa fille se frappe la poitrine avec les mains et crie « Papa ! Papa ! » le visage en pleurs regardant le lit vide de son père.


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L’antenne de la police de Huizhan, district de Sa, ville de Daqing

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Zheng Yanxu (la fille handicapée de Zheng Hongjun)

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Zheng Yanxu marche avec l’aide de sa grand-mère


L’arrestation de Mme Chen Qingli a laissé toute sa famille dans une douleur terrible. Son fils a perdu sa joie de vivre car il ne peut maintenant plus voir sa mère après l’école. Pour éviter que les parents et les beaux parents de Mme Chen soient malheureux, le mari de Mme Chen ne leur a rien dit sur l’arrestation. Le frère de Mme Chen et sa soeur ont dû s’absenter temporairement de leur travail pour demander de l’aide pour elle. Son mari a dit « je ne suis pas âgé, mais regardez combien de cheveux blancs ont poussé ses dernières années ! Elle venait de rentrer de détention et avait travaillé pendant deux années. Maintenant elle est à nouveau arrêtée. Je ne sais plus comment survivre ! »

Lorsque les officiers de police sont entrés chez Mme Gao Guifen, tels des voleurs, le petit-fils de Mme Gao âgé de 13 ans a été terrifié au point de pleurer. Le mari de Mme Gao, âgé de 68 ans et professeur, a eu un grave traumatisme mental. Depuis le 20 juillet 1999, à cause des harcèlements fréquents des officiers de police, cet honnête académicien a souffert de dépression et a dû suivre un traitement médical. Mais ce nouvel impact l’a presque tué. Parfois il a l’impression que la vie est insupportable. Ses enfants sont effrayés et ont dû accompagner leur père au travail, ce qui a interféré avec leurs emplois.

e) Les mains noires sont encore en train de manoeuvrer, les complots continuent encore

Selon des sources sûres, les partisans durs de l’ancien leader Jiang Zemin, c’est à dire Zeng Qinhong et Luo Gan, ont mis en place une nouvelle série d’arrestations massives en utilisant des policiers et des agents secrets. Leur intension est de créer une situation de persécution intensifiée après que Hu JIntao et Wen Jiabao aient pris le pouvoir et ainsi, de transférer une part des responsabilités de la persécution sur Hu et Wen.

Aux alentours du 20 septembre 2005, les chefs de la police de toute la province du Heilongjiang se sont réunis dans la ville de Harbin pour comploter la campagne d’arrestation. Ils ont listé Harbin et Daqing en tant que points focaux. Le département de police provincial a envoyé la liste des pratiquants au niveau local et ont ordonné d’arrêter les pratiquants désignés avant le 1er octobre. Dans certaines régions, les officiers de police ont reçu l’ordre de manger dans la cantine et de surveiller, de patrouiller et d’arrêter les pratiquants de jour et de nuit en mettant l’accent sur les arrestations nocturnes. La nuit du 22 septembre, le département de la ville de Daqing et le département de la sécurité ont eu une réunion d’urgence et ont décidé d’arrêter les pratiquants sur la liste le matin suivant.

Certains officiers de police ont résisté ou ont été retissant à suivre les ordres de cette nouvelle série de persécution. Un chef de la police a dit « Ils n’ont vraiment rien à faire, pourquoi arrêter ces pratiquants ?! » Beaucoup d’officiers de police ont dit « Ce parti va vers sa fin, pourquoi toujours arrêter les pratiquants de Falun Gong ?! » Plusieurs chefs de police adjoints ont dit « Quelle est l’utilité d’arrêter des pratiquants ? Il y a tellement de cas de criminels dont nous n’avons pas le temps de nous occuper. » Un fonctionnaire municipal a dit « A chaque fois que j’ai été forcé d’organiser l’arrestation de pratiquants de Falun Gong, j’avais l’impression de commettre des crimes et je ne me sentais pas bien. »

Effrayés à l’idée que les officiers de police ne seraient pas assez cruels envers les pratiquants, les autorités persécutrices ont ordonné que les antennes de police ne soient pas autorisées à décider quoi faire avec les pratiquants arrêtés et qu’elles devaient rapporter la situation de la persécution et des arrestations aux niveaux supérieurs. Récemment dans des provinces telles que Heilongjiang, Jilin, Liaoning, Hebei, Henan, Hubei, Shandong, Ningxia, Anhui, Guangdong et la ville de Pékin, un grand nombre de cas d’arrestation de pratiquants sont survenus et le nombre de pratiquants décédés augmente continuellement. Ce sont des nouveaux crimes que le PCC a commis à l’encontre des pratiquants.

Dans l’après-midi du 30 septembre, les autorités de la ville de Daqing ont eu un autre meeting d’urgence pour déployer une recherche dans toute la ville et arrêter les pratiquants de Falun Gong avant le 1er octobre, le jour de fête national en Chine. La réunion a ordonné à tous les officiers de police d’appliquer la vigilance de « catégorie 1 ». Aux environs du 21 octobre, les officiers du bureau 610 de la province de Heilongjiang sont restés à la fabrique d’éthylène de Daqing pendant une longue période. Sous la pression, les forces de police de la fabrique d’éthylène ont organisé des surveillances, mené des enquêtes et ont arrêté les pratiquants Liu Wanji, Zhao Yumei, Han Yunhua et d’autres.

Nous exigeons la libération inconditionnelle de tous les détenus pratiquants et exigeons que ces officiers criminels soient saisis en justice et que le nom du Falun Dafa soit immédiatement rétabli.

4. Les principaux départements gouvernementaux et officiers responsables des arrestations des pratiquants et des perquisitions à domicile le 23 septembre

(Note : pour les numéros de téléphone de bureaux ou privés, tapez le code du pays avec le numéro de code de la région avant tous les numéros. Pour les téléphones portables, tapez le code du pays avant les numéros. Le code du pays est 86, le code de la région est 459)

1. Bureau de la sécurité nationale de la ville de Daqing

Directeur, Lin Zhisheng: 6281231(Bureau), 6688448(Domicile), 13604651999(Portable)
secrétaire du CCP, Wang Xiyan: 6181232(Bureau), 4611878(Domicile), 13904591292(Portable)

2. Département de la police de la ville de Daqing

Chef, Cao Liwei: 6371699(Bureau)
Commissaire politique, Cao Zhenhe: 6373066(Bureau), 6280888(Domicile), 13329500002(Portable)

3. Antenne de police de Longnan

Chef, Yu Zhibo: 5217999(Domicile), 13329500501, 13304696655(Portable)
Commissaire politique, Chen Yongqing: 5514890(Domicile), 13329502007(Portable)

4. Antenne de police du district de Kaifa

Chef, Liu Shengping: 6292818(Bureau), 6381333(Domicile), 13354590001(Portable)
Commissaire politique, Yu Xiaolei: 6293566(Bureau), 6382068(Domicile), 13303699333(Portable)

5. Antenne de police de Xincun-Dong'an

Chef, Lan Chengshui, 6363811(Bureau), 6683363(Domicile), 13329501005(Portable)
Commissaire politique, Zhang Sheng, 6381011(Bureau),6283507(Domicile), 13329500031(Portable)

6. Antenne de police de Longfeng

Chef, Liu Hongxiang: 6243713(Bureau), 6285999(Domicile), 13329500899(Portable)

Commissaire politique, Gou Xiaofu: 6243239(Bureau), 6137958(Domicile), 13329503302(Portable), 13704891111(Portable)

7. Antenne de police de Ranghulu

Chef, Song Baifeng: 6131839(Domicile), 13329504002(Portable), 13804660016(Portable)
Commissaire politique, Yu Baogui: 6292668(Domicile), 13914592668(Portable)

8. Antenne de police de Tieren

Chef, Sun Xiufan: 6388333(Domicile), 13329500451(Portable), 13945900033(Portable)
Commissaire politique, Wu Zhenhe: 6282698(Domicile), 13329501006(Portable)

9. Antenne de police de Donghu

Chef, Yan Shanming: 4631261(Domicile), 13039859999(Portable)
Commissaire politique, Sun Guangfan: 6683330(Domicile), 13329502016(Portable)

10. Antenne de police de Huizhan, 6667510 (Fax)

Chef, Zou Benshu: 6680566(Domicile),13329501009(Portable), 13845928999(Portable)
Commissaire politique, Zhang Min: 6283507(Domicile), 13329500031(Portable)

11. Antenne de police de Wolitun, Bureau général, 6763113

Chef, Shang Ruichao: 6707123(Bureau), 6766633(Domicile), 13936912299(Portable)
Chef adjoint, Zhang Yiqing; 6765865(Bureau), 6765668(Domicile), 13704660187(Portable)

12. Antenne de police de Chengfeng, 5671110 (fax)

Chef, Jiao Jinyi: 5591578(Domicile), 13039860888(Portable), 13329502003(Portable)
Commissaire politique, He Weiping: 6385333(Domicile) 13329500802(Portable)

13. Centre de détention de Daqing

Dirigeant, Du Zhenjiang: 4616098(Bureau), 4667179(Domicile), 13936726888(Portable)
Instructeur, Bai Yunshan: 4616090(Bureau), 6256942(Domicile), 13059043155(Portable)

14. Division de la sécurité du département de la police de la ville de Daqing

Capitaine, Deng Changxing: 4609001(Bureau), 6394111(Domicile), 13904593540(Portable)
Capitaine adjoint, Kang Yanfeng: 5511488(Domicile), 13089028886(Portable)
Capitaine, Peng Zhili: 4609003(Bureau), 4665587(Domicile), 13136835345(Portable)
Manager du bureau 610, Liu Qingbin: 4606009(Bureau), 6236858(Domicile), 13936778610(Portable)

Traduit en Suisse le 27 novembre 2005 de l’anglais

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm