(Minghui.org)

De 16 à 19 novembre 2005, pendant la visite de Hu Jintao en Corée du sud, le parti communiste chinoise (PCC) a exercé la pression sur le gouvernement coréen du sud, le forçant à ouvrir une brèche dans les principes d'un pays démocratique et de supprimer les appels pacifiques des pratiquants de Falun Gong. Les victimes incluent les 11 pratiquants de Dafa de Hong Kong et les pratiquants locaux qui ont été illégalement arrêtés et inculpés.

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Les pratiquants appellent devant le consulat coréen du sud à Hong Kong

À Hong Kong, les pratiquants ont appelé deux fois la semaine dernière devant le consulat coréen du sud à Hong Kong pour inviter le gouvernement coréen du sud de ne pas être le complice du PCC.

L'après-midi du 22 novembre, plus de 20 pratiquants ont marché, pour la deuxième fois depuis le jeudi dernier, des jardins de Chater au consulat coréen du sud pour faire appel et pour remettre une lettre ouverte.

Les pratiquants ont précisé que le PCC, qui maintient la puissance par des mensonges et la violence, s'effondrerait bientôt. Aucun pays ou gouvernement ne devrait aider ce régime escroc, contre leur conscience. Les pratiquants de Hong Kong ont demandé au gouvernement coréen du sud de corriger immédiatement ses erreurs, de cesser de suivre le PCC dans la persécution du Falun Gong, de retirer les charges peu raisonnables contre les pratiquants et de faire des excuses aux pratiquants.

Les pratiquants ont remis le livre, Neuf commentaires sur le parti communiste, en chinois et en coréen et des documents de clarification de la vérité de Falun Gong.



Un pratiquant occidental lit une lettre ouverte aux fonctionnaires du consulat coréen du sud

Pendant la visite de Hu Jintao en Corée du sud et sa participation à la conférence d'APEC (coopération économique Asie-Pacifique) à Busan, les fonctionnaires du gouvernement de la Corée du sud ont cédé à la pression du PCC et ont interféré lors des appels des pratiquants.

  1. Avant l'arrivée de Hu Jintao, le 14 novembre, le professeur Chang Ching-hsi, un économiste et un pratiquant de Taiwan, qui a été invités à donner une conférence au Parlement de la Corée du sud, ont été illégalement détenus pendant plus de deux heures à l'aéroport d'Incheon. Le 15 novembre, la pratiquante Lau Wai-hing de Hong Kong s’est vu refusé l'entrée et a été expulsé de force le matin du 16 novembre. Ces incidents indiquent que le gouvernement coréen du sud a accepté la liste noire du PCC pour refuser illégalement l'entrée des pratiquants de Falun Gong.
  2. Restreindre les activités d’appels normaux des pratiquants et les priver de leurs droits. Après la fin d'une réunion le 16 novembre, la police coréenne du sud a entouré les pratiquants pendant une heure.
  3. Au moins trois pratiquants coréens du sud ont été arrêtés pour avoir crié « Falun Dafa est bon » ou montré des banderoles avec ces mots. On a fait circuler la rumeur que le gouvernement coréen du sud va pénaliser un pratiquant et poursuivre en justice les autres.

Les pratiquants qui retournaient de la Corée du sud, ont dit qu'ils avaient reçu un traitement injuste pendant la visite de Hu Jintao. Dix pratiquants ont été étroitement suivis par la police coréenne et par la police en civil, après qu'ils soient entrés dans le pays. Partout où ils ont mangé, resté, marché ou voyagé, même quand ils sont allés à la toilette, la police coréenne les a suivis. Le pratiquant Hu a dit : « Chaque matin, la police nous attendait avant que l’on se lève et nous a surveillés partout où nous sommes allés. »

Mme Liu a raconté ce qui s'est produit le matin du 17 novembre. Quand Hu Jintao a quitté l'hôtel pour le Parlement à 10h00 du matin, un grand nombre de policiers ont bloqué les pratiquants qui appelaient en dehors de l'hôtel et les ont empêchés de quitter les lieux pendant une heure. Elle a dit : « Ce sont des policiers armés qui nous ont entourés. Il est inconcevable qu'ils ne nous aient pas permis de quitter pendant une heure. »

Depuis leur arrivée en Corée, les pratiquants ont expliqué les faits à la police coréenne. La police a dit qu'elle savait que le Falun Gong était bon, mais ils suivaient les ordres des hauts niveaux. Un officier coréen a dit à Mme Lau Wai-hing qui a été illégalement expulsée : « Ce n'est pas votre problème ou mon problème. C'est le problème du gouvernement. » Quelques polices ont révélé que le ministère étranger du PCC a contacté le gouvernement coréen du sud et demandé une sévère restriction de l'appel des pratiquants de Falun Gong.

Le 17 novembre, le deuxième jour après la déportation de Mme Lau Wai-hing, les pratiquants à Hong Kong ont organisé un appel devant le consulat coréen du sud à Hong Kong et ont demandé que le gouvernement coréen du sud de ne pas suive le PCC dans sa persécution de Falun Gong, y compris de ne pas accepter la liste noire du PCC.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm


Traduit de l’anglais au Canada le 28 novembre 2005.