(Minghui.org)
La pratiquante de Falun Dafa, Zou Qianzhu est décédée le 22 octobre 2004 suite à la persécution subie au camp de travail pour femme de Guizhou.
Madame Zou Qianzhu était âgée de quarante ans et travaillait dans la brigade No. 103 d’Exploration Géophysique du district de Tongren, province de Guizhou. Elle était une remarquable travailleuse et avait à plusieurs fois été complimentée par son unité de travail comme « La plus remarquable travailleuse. » Elle avait commencé pour la première fois la pratique de Falun en 1996 et sa santé s’était considérablement améliorée, elle était devenue pratiquante depuis.
Le Parti communiste chinois a commencé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. La police locale, le bureau 610 et l’unité de travail de Mme Zou ont essayé de la persuader d’abandonner la pratique du Falun Gong, cependant, en dépit de cette pression continue, Zou Qianzhu a persisté dans sa pratique. La ville de Guiyang et les autorités du canton de Qinzhen l’ont inscrite sur leur liste noire comme personne « la plus recherchée » pour être surveillée après avoir ouvertement déclaré qu’elle avait le droit inaliénable de croire en Dafa.
La police du quartier de Qingzhen et des adjoints du poste de police locale de Maanshan ont fait des descentes et sont entrés par effraction dans sa maison à plusieurs reprises. Ses livres et cassettes de Dafa ont été confisqués puis elle a été placée sous surveillance, sous écoute téléphonique, prise en filature et sous une surveillance continue de sa maison.
A l’été 2001, la police de Maanshan a enlevé Zou Qian pendant qu’elle était entrain de pratiquer les exercices de Falun Gong dans un parc. Elle a protesté contre sa détention, en entamant une grève de la faim, puis elle a été relâchée cinq jours plus tard.
En septembre 2002, des membres du Comité Politique et Judiciaire d’adjoints de la ville de Guizhou sont entrés dans la maison de Zou et lui ont dit qu’ils venaient la chercher pour la conduire aux « Classes Légales d’Entraînement » Lannigou de la ville de Guizhou, qui sont en fait des sessions de lavage de cerveau. Après avoir vigoureusement refusé de coopérer, cinq hommes l’ont emmenée contre sa volonté.
Aux « Classes Légales d’Entraînement » Zou est restée résolue dans sa foi et elle a essayé d’amener à la raison ses geôliers. Afin de résister face à cette « transformation » cruelle, Zou a mené une fois encore une grève de la faim pour protester. Seulement après avoir vu que sa vie était en péril, les fonctionnaires de la classe de lavage de cerveau l’ont amenée à l’Hôpital des Ouvriers de Guiyang pour un traitement d’urgence. Cinq jours plus tard, Zou s’est enfuie de l’hôpital après avoir retrouvé un peu de sa force physique et s’être soustraite à la surveillance de ses gardiens. Depuis ce moment, elle a été obligée de rester éloignée de chez elle en se déplaçant afin d’éviter d’être capturée.
Deux mois plus tard, la police de la ville de Tongren, province de Guizhou, a appris que Zou Qianzhu était chez ses parents. Des douzaines de policiers ont immédiatement été envoyés afin d’encercler la maison de ses parents et de procéder à son arrestation. Zou a été placée dans un centre de détention et plusieurs autres agences gouvernementales, comme le Comité Judiciaire et Politique de la ville de Guizhou, le Bureau de Sécurité Nationale et le Bureau de Sécurité Publique, ont été informées. Le lendemain, des policiers de la ville de Tongren et Guiyang ont formé une escorte spéciale afin d’amener Zou Qianzhou à l’infâme Centre de Détention Lannigou de la ville de Guiyang. Ils ont essayé, par une variété de moyens hideux, à forcer Zou à écrire une « Déclaration de repentir. »
En 2003, parce que Zou Qianzhu restait résolue dans sa foi en Dafa, elle a été transférée directement, sans aucun procès, au Camp Provincial de Travail pour Femme de Guizhou.
Le Camp Provincial de Travail pour Femme de Guizhou était à l’origine la division des femmes du Camp de Travail Zhongba dans la province de Guizhou. À cause du grand nombre de pratiquantes kidnappées, la division pour femmes s’est engagée dans un grand projet d’expansion de bâtiment, qui s’est développé jusqu’en 2004, il a éventuellement été même conçu comme un camp de travail séparé pour femmes. Ce bâtiment a été prévu pour la détention de pratiquantes. Plusieurs gardiennes de ce bâtiment sont reconnues pour leur cruauté.
Zou Qianzhu a persisté dans sa pratique des exercices de Falun Gong après avoir été transférée au Camp de Travail pour Femmes. Quand sa famille lui a rendu visite au mois d’août 2004, l’officier Long, du Département d’Education au camp de travail, a menacé Zou devant sa famille en lui disant « Si tu n’écoutes pas le Parti Communiste et que tu n’écris pas une ‘Déclaration de Repentir,’ tu ne sortiras jamais vivante d’ici. »
Le 22 octobre 2004, Zou Qianzhu est décédée au camp de travail. Après que sa famille ait appris la nouvelle, elle a déclaré clairement : (1) le camp de travail doit prendre l’entière responsabilité de son décès et une autopsie doit être faite pour établir la cause de sa mort, (2) le corps de Zou Qianzhu ne doit pas être incinéré jusqu'à que des membres de sa famille arrivent. Donc, le 24 octobre vers 22 heures, les gardiens du Camp de Travail de Guizhou, en accord avec d’autres agences concernées du gouvernement, ont secrètement incinéré le corps de Zou avant que sa famille n’ait eu la chance de venir voir son corps.
Après que cette affaire a été connue du public, tous étaient en colère au sujet de l’injuste traitement de Zou Qianzhu et il a été fermement demandé au Camp de Travail pour Femme de Guizhou et aux agences du gouvernement de donner d’honnêtes explications. Ces agences ont essayé d’adoucir les plaintes du public et ont déclaré que Zou Qianzhu était décédée de mort naturelle. Ils ont refusé de dévoiler le rapport d’autopsie ainsi que les documents qui sont en rapport. Ils ont même essayé d’effrayer et de faire pression sur le public. En dernier lieu, l’unité où Zou Qianzhu travaillait, a même annulé, totalement la cérémonie de souvenir pour elle.
Traduit en Suisse le 19 février 2005