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L'histoire des 300 yuans et de la promesse de 3 pratiquants

19 mars 2005 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)

Cher Editeur de Minghui,

Après trois ans de détention illégale dans un camp de travaux forcés, je suis rentrée dans une maison qui ne m’appartenait plus. J’ai retrouvé 300 yuans qui avaient tant voyagé, étaient passés par tant de mains que les billets étaient usés. Cela a provoqué en moi des émotions fortes et m’a rappelé un incident qui avait eu lieu trois ans auparavant.

C’était vers la fin octobre, un vendredi de l’année 2001. Je suis allée déposer des documents chez la tante d’un pratiquant. Avant de partir, elle a sorti 300 yuans en me disant que ça venait de trois pratiquants de la banlieue de Guangzhou. Ces 300 yuans étaient pour imprimer des documents de clarification de la vérité. Après beaucoup d’hésitation, j’ai dit à cette dame que notre site de production n’avait pas besoin d’argent pour l’instant. Comme nous ne pouvions pas accepter cet argent nous-mêmes, je préférais qu’elle le rende aux pratiquants donateurs. Elle a alors répondu : «Si c’est comme ça, je vais avoir des problèmes, puisque la dernière fois que l’on avait reçu cet argent on l’avait retourné aux donateurs. Pour une raison étrange, les trois pratiquants qui avaient fait cette contribution avait demandé à quelqu’un de le ramener, ils avaient insisté en disant que l’argent devrait être utilisé pour imprimer des documents de clarification de la vérité. Si vous refusez de l’accepter, je ne sais vraiment pas comment faire. » Elle a alors parlé de ces trois pratiquants qui n’étaient pas riches. Leur souhait inébranlable d’aider à sauver les êtres de n’importe quelle manière possible brillait comme de l’or. Dans ces circonstances, j’ai accepté l’argent mais à contre coeur. Je l’ai mis dans mon sac, en pensant que je pourrais le donner à un site de production plus grand où ils en auraient plus besoin que nous. La prochaine fois que des pratiquants de ce genre de site viendraient je pourrais leur donner l’argent.

Le lendemain était un samedi. Habituellement notre société était ouverte le matin seulement. Comme je me préparais à démissionner, j’ai été trahie par mon chef, qui m’a dénoncée à la police. Finalement j’ai été arrêtée. Par la suite, j’ai appris que le bureau de la sécurité publique l’avait forcé à coopérer avec eux. J’ai été condamnée à trois ans de travaux forcés.

En mars 2004, parce que je refusais d’être soumise à une "transformation", mon mari est venu au camp pour demander le divorce. J’ai accepté de lui donner tout ce que je lui devais. Mais j’ai pensé aux 300 yuans qui étaient restés dans mon sac à dos. Après ma libération en octobre 2004, je suis retournée dans mon domicile, qui n’était plus le mien, pour prendre mes effets personnels. J’ai retrouvé le sac à dos que j’utilisais trois ans auparavant. Je l’ai ouvert, nerveusement. Personne n’y avait touché. Les 300 yuans étaient toujours là, tels qu’ils avaient été glissés dans une pochette de mon sac. Durant ces trois années, ils étaient restés là, sagement, sans que mon ancien mari ne les découvre. Je savais que c’étaient grâce aux arrangements bienveillants de Maître et à sa protection. Bien que 300 yuans ne soit pas une grosse somme, ils venaient quand même du souhait de ces trois pratiquants d’utiliser tout ce qu’ils avaient pour sauver les êtres. Les 300 yuans ont patiemment attendu pendant trois longues années que je rentre, pour que soit réalisé le vœu magnifique de ces trois pratiquants.

Maintenant, bien que je sois dans le nord du pays, je voudrais dire à ces trois pratiquants anonymes que les documents réalisés grâce à leurs 300 yuans ont été bien utilisés. Ces documents vont bien parvenir aux êtres qui sont prédestinés à les recevoir.

Traduit de l’anglais le 17 mars 2005 :