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Révéler la persécution à des travailleurs d’autres provinces

30 mars 2005 |   Écrit par un pratiquant de Dafa de la province de Hebei

(Minghui.org)

Au mois d’octobre 2004, j’ai quitté mon domicile dans la province de Hebei pour aller travailler à Pékin. Je suis resté à Pékin pendant environ 100 jours, puis je suis retourné à la maison pour les vacances du nouvel an chinois. J’ai pensé devoir utiliser le temps à disposition à Pékin pour envoyer des pensées droites.

Je suis allé travailler sur un chantier de construction dont le propriétaire était une personne de la province de Jiangsu. Il n’y avait que peu des travailleurs qui comprenaient ce qui se passait réellement par rapport à la persécution du Falun Gong. J’ai commencé à expliquer la vérité sur le Falun Gong à ces travailleurs.

Il y avait six personnes dans mon dortoir. J’ai essayé de leur transmettre des documents de clarification de la vérité, mais ils les ont rejetés. J’ai considéré cela comme un avertissement de ne pas être impatient. Un pratiquant de Dafa devrait toujours, ou qu’il aille, être une bonne personne. Quelques jours plus tard ils se sont approchés de moi et j’ai eu l’opportunité de leur clarifier la vérité.

J’ai retenu la leçon; les travailleurs n’étaient pas réceptifs si je leur distribuais d’abord les documents de clarification de la vérité, donc, je leur en parlais d’abord, puis j’attendais qu’ils aient une certaine compréhension avant de leur transmettre les documents. J’ai parlé à chaque personne. Je travaillais avec une personne pendant un ou deux jours, puis je changeais et je travaillais avec une autre. En quelques jours, j’ai parlé à plus de dix personnes et le résultat a été assez positif. J’ai réalisé que ces personnes étaient censées entendre les faits de la persécution. Une fois qu’une personne avait compris la vérité, je trouvais quelqu’un d’autre à qui parler. Je me suis senti très heureux et j’ai affiché mon contentement. Du coup j’ai rencontré quelques difficultés. J’ai remarqué mon attachement et la situation s’est améliorée.

Un jour une brique est tombée et a frappé un travailleur sur le nez. Il s’est rendu au dortoir pour prendre une pause. Je me suis inquiété à son sujet et je lui ai aussi expliqué la vérité quant au Falun Gong. J’ai utilisé l’opportunité pour parler aux personnes qui partageaient le même dortoir que lui et à des personnes dans d’autres dortoirs, seize personnes au total.

Les travailleurs changeaient fréquemment d’emplois. Le propriétaire engageait les gens selon les besoins. Certains s’en allaient et un nouveau groupe arrivait. Ils venaient de milliers de kilomètres. Ils sont tous venus pour la vérité. Je n’ai pas manqué une opportunité. En plus du fait de leur parler au quotidien, lorsqu’un groupe s’en allait je me rendais vers leur dortoir pour leur dire au revoir et leur expliquer les faits, leur donner des documents et leur demander de se souvenir que le « Falun Gong est bon. » Certains ont dit « Merci de faire tant d’efforts pour nous faire connaître la vérité quant au Falun Gong. »

Le personnel changeait constamment. Le nombre de personnes travaillant dans cet endroit est passé de un ou deux à cinq ou six. Au plus il y a eu dix personnes. J’ai compris que ce n’était pas un hasard. Je leur « clarifiais la vérité » quant au Falun Gong- Après avoir clarifié la vérité à une endroit, je me rendais à une autre endroit le jour suivant. Ceux qui m’avaient entendu en parlaient aux autres dans leurs dortoirs. Ceux qui ne m’avaient pas directement entendus venaient vers moi pour me parler. Je pouvais ressentir à quel point ils voulaient de toute urgence apprendre la vérité.

Une personne m’a demandé « Votre chez-vous, vous manque-t-il ? » Je lui ai répondu que mon chez moi me manquais beaucoup et que je retournerais à la maison une fois mon travail terminé. Ils n’ont pas compris la vraie signification de ma phrase. En trois mois, j’ai rencontré des groupes allant de quelques douzaines à cent personnes. Je les accueillais et leur expliquais la vérité. Je suis heureux que ces gens sachent maintenant la vérité. Pendant ces quelques mois, environ un millier de personnes m’ont directement ou indirectement écouté.

Il y avait un complexe résidentiel près du site de travail. Dans la soirée j’ai distribué deux cents prospectus. Comme je m’étais rendu dans cet endroit, je ne pouvais pas les oublier.

Le travail au chantier était un travail très pénible. Les travailleurs travaillaient durement lorsqu’ils voyaient le chef, mais une fois qu’il était parti ils se relâchaient. J’ai pensé qu’en tant que pratiquant de Dafa je devais être une bonne personne ou que j’aille. J’ai clarifié sans cesse la vérité aux gens. Certains travailleurs en civil disait de moi que j’étais bête et m’ont dit de ne travailler dur que quand le chef venait et de me reposer lorsqu’il repartait. Je ne les ai pas écouté. Après un certain temps le chef a aussi compris que je travaillais très durement. Il savait aussi que je clarifiais la vérité aux gens quant au Falun gong et il n’a rien dit. Plus tard, je lui ai parlé et lui aussi a compris. Alors qu’on s’approchait des vacances du nouvel an, les travailleurs civils ont commencé à quitter le chantier. Le chef ne voulait pas me laisser retourner à la maison. Il m’a laissé partir tout près du nouvel an. Il m’a dit de revenir après le nouvel an. Il voulait que je dirige plus de gens et m’a promis de me donner un travail facile.

Nous travaillions onze heures par jour. Nous nous rendions au travail à 6 heures du matin, prenions une heure de pause pour le repas et finissions à 7 heures du soir. J’étudiais la Loi et faisais les exercices le soir. Des quatre moments pour faire les pensées droites je ne pouvais prendre part qu’à trois. Pendant la journée j’envoyais des pensées droites pour éliminer la perversité à Pékin. Je me suis senti très triste et seul, loin de mon domicile et de mon environnement d’étude de la Loi avec mes compagnons de pratique. Parfois j’étais effrayé. Toutefois, une fois que je commençais à penser à toutes ces personnes qui attendaient que je leur clarifie la vérité, je mettais mes sentiments de côté.

Ce que je viens de raconter est mon expérience superficielle. Veuillez s’il vous plaît mentionner toute erreur. Pékin est un lieu très particulier. Il y a encore beaucoup de personnes qui ne connaissent pas la vérité. L’environnement est difficile. J’espère que les pratiquants de Pékin parviendront à se dépêcher à travailler dans la clarification des faits et sauver les entités vivantes.

Traduit de l’anglais en Suisse le 28/03/2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm