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Les élèves d'une école primaire apportent leur lettre de pétition dans une prison pour aider à sauver leur instituteur innocent

8 mars 2005 |   Écrit par un pratiquant de la province de Hunan, Chine

(Minghui.org)

Je suis un instituteur. Après avoir commencé la pratique du Falun Gong (Falun Dafa) je me suis appliqué davantage et inquiété encore plus de mes élèves. Par mes paroles et ma conduite, les élèves ont senti ma droiture et la « Vérité-Bienveillance-Tolérance » que le Falun Dafa enseigne.

Au mois de mars, avril 2004 les forces perverses ont distribué à toutes les écoles un paquet de bandes dessinées attaquant le Dafa comme étant [mot diffamatoire omis]. Certaines écoles qui ne connaissaient pas les faits ont organisé des concours de discours. Les élèves n’avaient aucune façon de savoir ce qui était vrai et ce qui était faux et ont été grandement endommagés par les mensonges. J’ai commencé à expliquer les faits sur le Falun Gong à la direction de l’école pour les empêcher de distribuer ces documents. Je suis également sorti malgré la température pour distribuer des documents de Dafa durant les week-ends. Un jour à la fin de mai, j’ai été arrêté par la police et enfermé dans la prison du comté.

Lorsque les élèves ont appris la nouvelle ils ont été choqués et très préoccupés par le fait que leur professeur allait encore être persécuté. Toute la classe a pleuré, tous voulaient faire quelque chose. Un élève a téléphoné chez lui et a demandé à son père qui travaillait à Guangzhou de demander de l’aide aux membres de sa famille. Son père a été très compatissant et il a immédiatement contacté certains membres de sa famille qui travaillaient à la cour de la prison du comté. Un élève a suggéré qu’ils écrivent une pétition et par la suite a sollicité des signatures des élèves ainsi que des parents. Tous les élèves ont travaillé ensemble pour sauver leur instituteur. Un élève a écrit dans sa lettre, « Mon esprit vagabonde souvent durant la classe. Je pense constamment à vous et je pleure. Plusieurs d’entre nous le ‘Jour des enfants’ ont chanté sur l’estrade et ne pouvaient s’empêcher de pleurer » Durant ces jours, des gens sont venus chez moi tous les après-midi pour s’informer de ma situation. Certains m’ont écrit des lettres. L’institutrice suppléante ne pouvait faire suivre la classe malgré tous ses mots de gentillesse. Non intimidés par leur jeune âge, les élèves ont décidé de se réunir à 9h00 le samedi et d’aller à la prison avec leur pétition.

Cela a été une réunion mémorable. On m’a appelé pour rencontrer des visiteurs vers 10h00 ce matin-là et j’ai été surpris de voir le visage de mes élèves sur l’écran de télé. Ils ont commencé à pleurer aussitôt qu’ils m’ont aperçu. Je ne pouvais contrôler mes larmes non plus lorsque je les ai vu pleurer. Nous n’avions que la permission de communiquer par écrit. Me voyant en prison en uniforme non rasé et ayant perdu du poids, l’élève qui écrivait pleurait encore plus fort et a dû demander à un autre élève de continuer. Ils ont exprimé leur sympathie les uns après les autres. Ils ont pointé leur nez devant la caméra chacun leur tour, essayant de voir encore le visage de leur instituteur. Leurs actions démontraient leur cœur pur et bon. J’ai écrit : « Au revoir » lorsque la rencontre s’est terminée. Mais ils ne voulaient pas partir. Un peu plus tard, les gardiens m’ont permis de retourner les voir à nouveau. Lorsque je marchais de ma cellule vers eux, je pouvais entendre leurs cris et leurs pleurs. Ils poussaient tous contre la grille de fer à l’extérieur de la prison et regardaient fixement le secteur de la cellule. Ils agitaient leurs mains, ils ont pleuré et crié lorsqu‘ils m’ont vu et ils ont pleuré encore plus fort comme je m’approchais. En raison de leur jeune âge la seule chose qu’ils savaient était que leur instituteur était bon. Ils ne savaient rien faire d’autre que pleurer. Leurs pleurs ont attiré l’attention du surveillant qui lui aussi pleurait et les policiers ont baissé la tête. Les passants se sont arrêtés pour voir ce qui se passait. Les sanglots des enfants se faisaient entendre à travers la prison. Ils ont passé leurs mains à travers les barreaux comme pour me sortir, mais ils ne pouvaient m’atteindre. Mes larmes coulaient et je ne pouvais dire un seul mot. Soudainement une pensée m’est venue et j’ai dit, « Les gens ont besoin de la « Vérité-Bienveillance-Tolérance ». Le surveillant s’est retourné pour essuyer ses larmes. Un policier a dit gentiment, « Le Falun Dafa avec la ‘Vérité-Bienveillance-Tolérance’ est vraiment bon. Si tout le monde suivait la ‘Vérité-Bienveillance-Tolérance’, il n’y aurait plus d’attentats criminels »Les gens ont été touchés par ses paroles. Le temps de notre rencontre a été trop court. Je leur ai fait signe « au revoir » pour diminuer leur tristesse. Ils ont dit, « Prenez soin de vous. Revenez vite. Nous vous attendons pour que vous nous fassiez cours» J’ai tourné la tête et je me suis aperçu qu’ils fixaient mon dos et qu’ils ne voulaient pas que je parte. De retour dans ma cellule tous ont été touchés lorsqu’ils ont lu toutes les lettres que les élèves m’avaient écrites. Tout le monde a surtout apprécié la « Vérité-Bienveillance-Tolérance ».

Après environ 10 jours je suis retourné chez moi. Les élèves étaient semblables à des guerriers triomphants voyant leur famille partie depuis longtemps, ils souriaient et riaient joyeusement. Des groupes d’élèves m’ont encerclé à la récréation. Le semestre était presque fini et ils étaient sur le point de recevoir un diplôme. Ils ont projeté une fête pour célébrer mon retour. Individuellement ils ont fourni de l’argent, ont acheté des pastèques, des graines de citrouille et des boissons. Ils ont préparé des programmes et ont invité les autres instituteurs et fonctionnaires de l'école. Les enfants ont fait tous les arrangements eux-mêmes. Ils ont laissé les instituteurs et les fonctionnaires de l'école s'asseoir d'abord et puis ont versé les boissons et ont servi la pastèque. Alors ils se sont assis eux-mêmes. Ils ont demandé aux fonctionnaires de l'école et à moi-même de donner des discours, ce qui a été suivi par de la danse et un programme de chants. Tout le monde s’est réjoui. Tous les instituteurs ont dit qu'ils n'avaient jamais été si bien traités.

Cela a été vraiment inoubliable. La vue de mes élèves et leurs cris et leurs larmes, et leurs bras tendus sera gravée dans mon esprit pour toujours. Cette expérience de passer de la douleur à la joie est une manifestation de Dafa à ceux qui seront sauvés.

Le 12 février 2005

Traduit de l’anglais au Canada le 12 février 2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm