(Minghui.org)
Écrit pas Lianzi, un pratiquant de Falun Dafa de Chine
En plein milieu d’une persécution brutale, les pratiquants de Dafa en sont à leur sixième année de cultivation pendant la rectification de la Loi. Bien que certains d’entre nous aient dû souffrir de la torture et de la persécution inhumaine, nous sommes tous devenus de plus en plus mûrs sous la guidance de notre Maître. A travers des hauts et des bas, nous marchons sur un chemin véritablement radieux. Sur ce chemin de la rectification par la Loi, nous sommes venus réaliser notre mission dans ce monde humain, c’est-à-dire aider Maître et sauver les êtres. Je vais vous raconter ici quelques histoires sur la façon dont les pratiquants ont validé Falun Dafa autour de moi.
Un jeune couple
Un jeune couple vit à l’est du lieu où j’habite. Ils ont appris le Falun Dafa de leur cousin et prennent la pratique et la lecture du Fa très au sérieux. Quand la persécution a commencé le 20 juillet 1999, ils sont allés Beijing faire appel pour le Falun Dafa et ont été arrêtés. Ils ont été renvoyés au centre de détention de leur ville natale. Leur domicile a été saccagé, ils ont dû payer une lourde amende et ont perdu leur travail. Malgré tout cela, le couple n’a jamais oublié que leur responsabilité était de clarifier la vérité et de sauver les êtres.
L’histoire de Mme Xiao Hua
Le couple sus cité m’a parlé de Mme Xiao Hua, leur belle sœur qui habite une zone rurale et qui n’a pas reçu beaucoup d’éducation. Avant le début de la persécution, sa maison était un point de pratique et de lecture du Fa.
Après le 20 juillet 1999, Mme Xiao Hua est allée à Beijing faire appel pour que cesse la persécution. La police l’a ramenée à la maison et envoyée dans un centre de détention. Ils ont ensuite forcé toute sa famille à venir la voir au centre de détention. Ses beaux-parents, son mari qui avait été malade pendant longtemps, et son enfant qui n’avait même pas encore deux ans se tenaient de l’autre côté des barreaux de fer de la cellule. L’enfant effrayé pleurait et réclamait sa maman. Le chef de la police l’a menacée en disant : « Tu veux ta famille ou le Falun Gong ? »Mme Xiao a dit qu’elle voulait les deux. Le chef s’était alors irrité et l’avait attaquée de façon indécente. Il l’a également rouée de coup juste devant sa famille, mais elle n’a pas cédé.
Après que Mme Xiao Hua soit relâchée, sa famille a dû compter sur elle pour vendre des patates douce et des légumes afin de subvenir à leurs besoins. Ils n’avaient pas d’autres sources de revenues. Ses beaux-parents sont vieux et faibles et son mari était très malade mais ils n’avaient pas d’argent pour consulter un médecin. Cependant, la police et le personnel de sécurité saccageaient fréquemment son domicile. Une fois, les policiers sont entrés chez elle de force et ont aperçu un billet de 10 yuans sur la table. Un policier s’en ait saisit. Le beau-père de Mme Xiao l’a supplié de le leur rendre car ce billet devait servir à acheter leurs repas pendant deux jours. Le policier ne l’a pas écouté et a répliqué : « Pourquoi ne mourez-vous pas tous, alors ? » son mari est devenu alors tellement furieux qu’il était sur le point de se lever et de sortir de son lit pour se battre avec eux. La police a prit peur et est partie. Afin de clarifier la vérité sur le Falun Dafa et de sauver les gens, Mme Xiao Hua a travaillé dur pendant plusieurs années dans toutes sortes de conditions. L’année dernière quand des pratiquants avaient besoins d’argent pour imprimer des documents de clarification de la vérité, elle a hypothéqué les bijoux de sa dot pour 300 yuans. Bien que ce ne soit pas beaucoup, son sacrifice était vraiment touchant.
Un vieux couple d’environ soixante dix ans : « Dépêchez-vous. Le temps n’attend pas. »
Mon cousin et sa femme sont tous les deux des fonctionnaires retraités d’environ soixante dix ans. Des décennies de dur labeur leur ont causé des problèmes de santé. En pratiquant le Falun Gong, ils ont pu retrouver la forme. Ils avaient une réputation d’honnêteté et de droiture à leur travail. Cependant, depuis le début de la persécution, des gens du bureau 610 se sont rendus plusieurs fois sur le lieu travail de mon cousin, et ont obligé son employeur à ne pas leur donner leur pension de retraite. Ils disent que les pratiquants de Falun Gong devraient être coupés de toutes ressources financières. Afin de clarifier la vérité, le couple a dépensé ses économies pour répandre la vérité sur le Falun Gong. Ils ont acheté des équipements d’impression pour reproduire les documents. Ils y travaillent nuit et jour, vacances et jours fériés compris. Mon cousin dit souvent : « Il faut se dépêcher, le temps n’attend pas. » Le bureau 610 local s’est remué les méninges pour tenter de les « transformer », mais en vain.
Une jeune pratiquante: “Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Maître me protège, tu ne pourras pas me battre à mort. »
Ma nièce s’appelle Chunchun. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong avec sa mère quand elle avait 5 ans. Plusieurs années ont passé, et elle est maintenant une « ancienne » pratiquante. La cultivation a véritablement purifié son âme et son esprit. Après avoir fait ses devoirs, elle sort avec sa mère pour distribuer des documents de clarification de la vérité.
La police a arrêté sa mère une fois. Maintenant, Chunchun protège souvent sa mère quand elles distribuent les prospectus, elle les distribue très prudemment aux gens. La police a plusieurs fois fouillé sa maison. Elle était jeune et très effrayée à la vue de quelqu’un qui casse les choses comme des bandits. La nuit, elle a rêvé qu’un policier pointait son arme sur elle et disait : « Je t’abattrais si tu pratiques le Falun Gong. » Malgré cela, Chunchun n’en est pas du tout effrayée.
La famille de mon frère cadet est très pauvre. Ils n’ont pas de terre, puisque leurs terres ont été confisquées et vendues par les fonctionnaires du village. Le gouvernement refuse de lui trouver du travail, et l’allocation de base de sa famille a été coupée parce qu’ils pratiquent le Falun Gong. Toute la famille doit alors compter sur ses petits boulots. Même avec une vie aussi dure, Chunchun réussit bien dans ses études et fait partie des 5 meilleurs élèves de sa classe, et elle est appréciée de ses professeurs. Elle dit souvent à ses camarades de classe que le Falun Dafa est bon. Elle a fait une contribution de 200 yuans dans l’impression des documents de clarification. L’argent venait des cadeaux de nouvel an de ses proches. Elle m’a confié secrètement qu’elle avait pensé s’acheter de jolis vêtements et des barrettes pour aller à l’école, mais qu’après considération, elle avait décidé qu’elle devait sauver les êtres par ses actions.
Mme Zhang: “Cultiver Dafa est la plus grande joie de ma vie. »
Mme Zhang et son mari habitent à l’est de chez moi. Ils sont allés plusieurs fois à Beijing pour faire appel et distribuer des documents de clarification de la vérité. La police les a arrêtés, et Mme Zhang a été condamnée à trois ans dans un camp de travaux forcés. Son mari a été gravement torturé par la police. Ils ont essayé de lui soutirer l’adresse du point de fabrication des documents de clarification de la vérité, mais il n’a pas coopéré. Le voyant au seuil de la mort, la police l’a relâché, mais il est mort une semaine plus tard.
Mme Zhang a réussi à s’échapper du camp de travaux forcés grâce à sa pensée droite. Elle n’a appris la mort de son mari qu’après être arrivée à la maison, mais elle n’a pas été abattue pas la mort de son époux chéri. Essuyant ses larmes, elle est retournée au travail pour sauver les êtres. Elle est allée partout dans la ville, dans les villages, les rues et les allées, distribuant des documents de clarification de la vérité aux gens ayant l’affinité prédestinée. La menace de la mort ne lui a pas du tout fait vaciller sa foi.
Je suis allé la voir une fois. D’habitude, elle est si occupée que je ne la vois que rarement, bien qu’étant ma voisine. J’ai vu qu’elle avait l’air différente d’avant. Plusieurs années de torture sous l’emprisonnement et la perte de son mari lui ont rendu les cheveux gris, mais elle avait le moral. Elle a vendu son appartement et a déménagé dans une cabane de 6m² qu’elle partage avec une autre personne. C’était un soir d’hiver enneigé, et il faisait très humide et très froid dans la cabane. A part un petit lit, il n’y avait qu’un petit fourneau pour la cuisine. Mme Zhang était en train de prendre son repas lorsque je suis arrivé. C’était un pain chinois sec et gelé coupé en morceaux puis trempé dans de l’eau qu’elle mangeait avec des légumes marinés qu’elle avait préparés. Bien que le repas ait été simple et grossier, elle ne le trouvait pas immangeable. Sa colocataire m’a dit que Mme Zhang avait vendu l’huile et les œufs que ses proches lui avaient envoyés pour dépenser l’argent pour la clarification de la vérité sur le Falun Dafa.
Voyant cela, j’en ai eu les larmes aux yeux. J’ai perdu ma femme dans la persécution. Je lui ai demandé si elle trouvait cela difficile. Elle a dit : « Si je pense à ce que le Bouddha Milarepa a souffert pendant sa cultivation, je ne trouve pas ça dur. Au contraire, je considère que cultiver le Falun Dafa est la plus grande joie de ma vie. » Elle m’a dit aussi que parfois elle pensait à son mari et au chemin qu’ils avaient fait ensemble, et qu’elle se sentait très heureuse. Les mots de Maître résonnent dans son esprit :
« La cultivation et la pratique sont justement difficiles, ce qui est difficile c'est qu'au moment où le ciel s'effondre et la terre s'affaisse, ou la perversité persécute frénétiquement, [au moment] critique de la vie ou la mort, vous êtes toujours capable de continuer à marcher fermement sur votre chemin de cultivation-pratique, aucune affaire dans la société de l'humanité n'arrive à interférer avec vos pas sur le chemin de la cultivation-pratique. » (« Chemin »)
Elle a dit simplement et fermement: “Alors je vais faire ce que je dois faire.”
Traduit en France le 10 avril.
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm