(Minghui.org)
Les photos suivantes ont été prises lors d’une reconstitution d’expériences personnelles de survivants de torture. L’intention est de montrer les méthodes de torture employées dans le camp de travaux forcés de Changlinzi à Harbin, province de Heilongjiang. De nombreuses autres méthodes de torture doivent encore être exposées. Puisque ces méthodes sont extrêmement cruelles et douloureuses, pour la sécurité et la santé des pratiquants, nous ne pouvons pas dépeindre entièrement la torture réelle que ces pratiquants ont réellement supportée.
1. Pousser, casser et plier
De quatre à cinq détenus criminels (1) forcent un pratiquant au sol, le visage vers le bas; les bras sont tirés vers l'arrière et tenus par deux détenus; deux autres détenus tiennent les jambes tout en tordant les pieds aux chevilles, ainsi les orteils se dirigent à l'extérieur. Les deux détenus tenant les bras forcent alors les bras pour aller à l’encontre de la courbure normale des jointures. Ils poussent les bras de force jusqu'à ce qu'ils soient à un angle de 90 à 180 degrés avec le dos. Parfois, les bras de la victime sont forcés à l'angle de 180 degrés du dos et ont les fait balancer. Les bras sont alors tirés vers le haut à travers les hanches et par dessus la tête et finalement, les criminels poussent les bras au sol en formant un angle de 180 degrés opposé avec le dos. Les jointures des épaules sont tordues. Ceci va au delà de la limite normale du mouvement du joint de l'épaule. Les muscles et les tendons sont déchirés et la douleur est extrême. Souvent le pratiquant s'évanouit sous la douleur. La tête et le cou des pratiquants doivent soutenir une pression très élevée sous un tel étirement. Ayant visage au sol, ils peuvent à peine respirer. Tandis que le visage est pressé contre le plancher, la douleur causée est également très grave.
Plusieurs pratiquants du Falun Gong ont subi cette torture, y compris Sun Kaiqing, Yun Fuqi, Huang Tiecheng, Sun Tongqing, Yang Xueqiu, Yan Jiguo. Plusieurs autres ont également été torturés en utilisant cette méthode, mais nous n'avons pas leurs noms. (Voir Photo 1)
Fig. 1
2. « Serrer le ressort
d'horloge »
De six à sept criminels forcent un pratiquant au sol, le visage vers le bas. Certains tiennent les jambes, les autres s’assoient sur le dos et deux détenus tordent les bras au dos. Ils insèrent des objets durs avec des coins, tels qu'une barre rectangulaire en métal, entre les doigts et commencent à le tourner avec force tout en tenant les deux bouts du doigt étroitement serrés entre eux. La barre égratigne la peau et la chair entre les doigts et coupe la chair jusqu’à l'os. Les doigts de quelques pratiquants sont cassés dans le processus. Cette torture sanglante cause une douleur extrême. Certains pratiquants ont été torturés à plusieurs reprises par cette méthode dans un temps très rapproché, même avant que les vieilles blessures n’aient été guéries. Plus la torture est fréquente, plus la douleur est extrême. Les pratiquants Yun Fuqi, Sun Tongqing, Huang Tiecheng et quelques autres ont subit cette torture. Voir les photos 2, 3 et 4.
Fig. 2 |
Fig. 3 |
Fig. 4 |
3. Violentes raclées
Pour punir les pratiquants qui restent immuablement dans leur croyance et qui refusent de succomber aux demandes des tortionnaires, la police du camp commande à un groupe de détenus (3 à 9) d’assaillir physiquement le pratiquant. Ils battent violemment le pratiquant, le frappant à coups de poings, à coups de pieds avec des bottes de cuir et en frappant avec leurs genoux. En conséquence, les victimes subissent des dommages multiples - des yeux meurtris et nez sanglants aux organes internes endommagés. Certains crachent du sang. Même après plusieurs jours, les victimes sentent toujours une douleur intense. Presque tous les pratiquants, indépendamment de l'âge ou de l'état physique, ont subi cette torture. Veuillez voir les photos 5, 6 et 7 pour des détails.
Fig. 5 |
Fig. 6 |
Fig. 7 |
4. Percer avec des aiguilles
La police ordonne aux criminels d’insérer de grandes aiguilles en acier (aussi longues que 10 centimètres soit 3’,9 pouces) employées pour percer la tête, le cou, le dos, la poitrine et d'autres parties sensibles du corps des pratiquants. Quelques aiguilles sont enfoncées si profondément que les détenus ont de la difficulté à les enlever. On ne peut exprimer la douleur que ceci cause. Les pratiquants qui ont subi la torture d'aiguilles sont notamment Sun Kaiqing, Yun Fuqi, Zhang Xiangfu, Yu Guanghe, Zhang Ticao et d'autres.
Fig. 8
5. Matraques électriques
La police du camp utilise des matraques électriques pour choquer le visage, le nez, la bouche, le cou, les aisselles et même les parties génitales des pratiquants. Les chocs causent des éruptions et des boursouflures sur la peau. Une fois la police a mouillé le visage de Zhang Xiangfu et l’a alors électrocuté à plusieurs reprises, lui causant des boursouflures partout au visage et une douleur atroce.
Le pratiquant Wei Yunge a plus de 70 ans et souffrait d’une grave maladie cardiaque, mais cela n'a pas empêché les gardiens d’ordonner aux criminels de lui choquer la région des parties génitale. La plupart des pratiquants ont subi cette torture. Voir la photo 9 et 10 pour des détails.
Fig. 9 |
Fig. 10 |
6. Sauter sur les doigts
Avec l'encouragement de la police, les criminels ont sauté sur les doigts du pratiquant Gao Ke, lui causant une douleur atroce et de l’enflure.
7. Brûler le dos des mains
La police a demandé à des détenus criminels de brûler le dos des mains de Zhang Xiangfu en utilisant un briquet. La peau a été gravement brûlée et les mains se sont gonflées. Elles ont commencé à saigner et à s'infecter. C'est une forme extrêmement cruelle et douloureuse de torture. Quoique les mains soient dans une douleur terrible, la victime est encore forcée de faire du travail de forçat.
8. Serrer les testicules
La police encourage les détenus criminels à enlever le pantalon des pratiquants et à leur serrer les testicules avec les mains. Parfois les testicules sont même rompus. Cette torture cause une douleur insoutenable. La victime sent une douleur pénétrante à partir du dessus de la tête jusqu’à la poitrine et au bas de l'abdomen.
9. Pincer la chair avec des pinces
La police ordonne aux criminels de pincer la peau et la chair des pratiquants avec des pinces. Après cette torture, le corps des victimes est couvert de meurtrissures pourpres.