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Peu importe là où la police m’envoyait, partout on refusait de m’accepter

19 avril 2005 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa

(Minghui.org)

Le matin du 24 janvier 2005, j’ai été arrêtée et envoyée au commissariat au moment où je distribuais des documents pour clarifier la vérité.

La police a trouvé plus de 200 cartes qui clarifiaient la vérité en ma possession et ils m’ont demandé d’où je les avais eues. J’ai répondu : « Je les ai trouvées par terre ». Ils ne m’ont pas crue et ils m’ont torturée. Ils ont tiré mes bras derrière le dos et en même temps, ils exerçaient une forte pression dans le sens opposé sur mon dos. J’ai souffert énormément. J’avais l’impression que ma main droite était en feu et que le bas de mon dos était cassé. Ils m’ont maltraitée de cette façon pendant plus de 10 minutes puis ils m’ont relâchée avant de me redemander : « Où les avez-vous trouvées » ? J’ai répondu « Je les ai trouvées dans l’entrée d’un immeuble ». « Alors, d’où viennent les livres, les journaux et les photos qui sont chez vous ? » « Je les ai eus tous en même temps ». En fait, ils ont continué à me torturer trois fois dans la journée. Au cours de la 3e fois, j’ai serré les dents et j’ai pensé au Maître et à Dafa et j’ai supporté jusqu’au bout. A ce moment–là, même ceux qui me torturaient n’avaient plus de souffle .Quand à moi, je ne pouvais plus marcher.

Un policier m’a dit : « Ces choses ont été trouvées sur vous, ces autres ont été trouvées chez vous, et celles-ci ont été trouvées à votre lieu de travail et portent les signatures de votre père et de vos collègues de travail ». Avec la pensée humaine j’ai coopéré et répondu : « Oui ». Puis il m’a dit : « J’ai écrit tout ce que vous avez dit ici. Pourquoi ne pas le signer maintenant ? » J’ai eu des pensées qu’un pratiquant ne devrait pas avoir et j’ai alors coopéré avec le mal et j’ai signé mon nom. Après avoir signé, j’ai eu encore des ennuis. Cette nuit-là, le chef du poste de police est venu dans ma cellule vers minuit. Il m’a mise nue, il s’est servi de mes chaussettes pour me bâillonner, a marché sur ma tête et m’a fait subir des décharges électriques avec des matraques pendant à peu près 20 minutes. J’ai envoyé sans cesse des pensées droites pour que le tortionnaire se fasse mal lui- même en me torturant. Il en est résulté deux chocs électriques pour lui et une fois la matraque est tombée de ses mains par terre. Là, il a vite fait de s’arrêter. Après cela on ne m’a plus torturée pendant trois jours.

Le lendemain, trois personnes de la Brigades de Guobao et de la brigade de Tiexi m’ont envoyée a l’Hôpital Central de Tiexi pour être examinée: mes yeux étaient pleins de sang et mon nez était cassé. Ensuite j’ai été envoyée au Centre de Détention de Wangjia. Le personnel du centre voyant que je ne pouvais pas prendre soin de moi-même, a refusé de me prendre. Au bout de 22 heures, j’ai été renvoyée au Poste de Police.

Le 26 janvier, je n’avais pas mangé, ni bu quoi que ce soit depuis trois jours et j’ai été envoyée à l’hôpital de la police. J’ai refusé de coopérer. Je ne pouvais pas tenir debout et l’hôpital a refusé de me garder, alors on m’a encore renvoyée au commissariat. Le policier qui conduisait a fait la remarque suivante : « Cela fait 4 ou 5 ans que je conduis cette voiture et je n’ai jamais vu quelqu’un se faire refuser partout ».

Durant l’après-midi du 27 janvier 2005, j’ai été ramenée chez moi, par ma famille, ce qui prouve que les pensées droites sont d’une importance primordiale.

Traduit de l’Anglais en France le16 avril 2005