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Des atrocités commises au camp de travaux forcés pour femmes, de Nanmusi Zizhong, Province de Sichuan

2 avril 2005 |   Écrit par une pratiquante de la province de Sichuan.

Des atrocités commises au camp de travaux forcés pour femmes, de Nanmusi Zizhong, Province de Sichuan

(Minghui.org)


Depuis le début de la persécution par le régime de Jiang Zemin, il y a eu à peu près mille pratiquantes de Falun Dafa détenues dans le camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi, de la Province de Sichuan. Des crimes absolument atroces contre Dafa et contre les pratiquantes de Dafa y ont été commis par les responsables du camp. Voici des exemples précis :

1. Mme Su Shihui est étudiante de Chengdu. Afin de la « transformer » elle a été envoyée par les gardiennes dans un groupe plus réduit où une « collaboratrice » Zhao Yan a reçu l’ordre de la battre. Elle a été suspendue par les poignets au moyen des menottes pendant quatre jours et quatre nuits. Dès qu’elle fermait les yeux les gardiennes lui mettaient un onguent pour la peau sur les yeux. Les gardiennes ne lui ont pas permis de se soulager, ni d’utiliser des tampons ou des serviettes hygiéniques.

2. Mme Ye Peigi vient de Chengdu. Souvent on pouvait l’entendre hurler sous la torture pendant la nuit, ce qui a failli lui causer un collapsus psychique. Aujourd’hui elle ne peut même pas aller seule aux toilettes.

3. Mme Geng Xiaojun a 32 ans. Elle a été battue et a reçu des coups de pied sans arrêt et elle était couverte de lacérations et d’ecchymoses au point où on ne la reconnaissait plus. Elle a également été suspendue par les poignets au moyen des menottes pendant une longue période.

4. Mme Kang Guizhen a 49 ans. Afin de la « rééduquer », la police l’a frappée avec des barres en aluminium. On l’a battue sans arrêt, ce qui lui a laissé des cicatrices sur tout le corps.

5. Mme Yang Zhenru habite à Deyang. Un jour un « collaborateur » l’a signalée pour avoir chanté en sourdine des chants sur Dafa avec d’autres pratiquants. Elle en a pris toute la responsabilité elle-même afin de protéger les autres. On lui a fait des décharges électriques à la tête et on l’a torturée pendant plus de deux heures. Elle en a perdu connaissance Une fois revenue à elle-même, on l’a néanmoins envoyée faire encore du travail forcé.

6. Mme Chen Guizhen âgée de 50 ans réside à Luzhou. Elle a été suspendue régulièrement par les poignets au moyen de menottes et elle a aussi été obligée de se mettre à genou et de s’accroupir pendants de longues périodes. Afin de la « transformer » la police l’obligeait souvent à proférer des jurons contre Dafa et contre Maître Li. À une occasion la police a donné l’ordre à toute une salle de pratiquantes de proférer des jurons au milieu de la nuit. Quand certaines ont refusé, ils ont mis tout le monde en rang et chacune devait jurer l’une après l’autre.

Afin d’être plus rentable les responsables du camp de travail obligent les prisonniers à faire des heures supplémentaires, même jusqu'à 20 heures par jour. Souvent les pratiquantes n’ont pas le droit de boire ni de l’eau ni de la soupe d’une qualité propre à la consommation. Le plupart du temps elles ne peuvent pas se laver le visage et ne peuvent que très rarement prendre un bain. Quand leur odeur devient insupportable même pour les gardiennes, alors on leur donne un demi seau d’eau pour se laver. Quand les familles des pratiquantes leur apportent des vêtements propres, les gardiennes les obligent à les tremper d’abord dans l’eau avant que les pratiquantes ne puissent les prendre.

Les gardiennes surveillent les pratiquantes 24 heures sur 24 pour s’assurer qu’elles ne puissent pas pratiquer. Elles inventent toutes sortes de règles sur la position assise, la position accroupie et les positions pour dormir. Le camp possède également un instrument en métal pour forcer la bouche des pratiquantes qui font la grève de la faim.

En plus d’obliger les pratiquantes à travailler des heures supplémentaires les gardiennes les obligent à regarder des vidéos ou à écouter des enregistrements diffamant Dafa, ou alors elles doivent chanter des chants du Parti Communiste Chinois. Au moment d’être libérées, les autorités du camp les obligent à écrire un papier qui critique Dafa. Parce qu’elle a refusé d’écrire ce document, Mme Su Shihui a été forcée d’enlever ses chaussures et ses chaussettes et de rester pendant une très longue période debout sur un sol glacé.

Il y a encore plus de cent pratiquantes résolues de Dafa qui sont persécutées aujourd’hui dans le Camp de Travail Nanmusi. Elles sont détenues au 3e et 4e étages où elles sont surveillées de près et coupées d’avec l’extérieur. Si par hasard une pratiquante laisse échapper un bruit parce que elle ne peut plus tenir, les gardiennes lui remplissent aussitôt la bouche avec des chaussettes sales.

Les gardiennes les plus cruelles qui pratiquent les persécutions sont : Zhang Xiaofang, la policière Lan, la policière Li et la policière Wang.