(Minghui.org)
Le système judiciaire est devenu une plaisanterie et un instrument de persécution
Pour cacher l’illégalité de la persécution, le régime de Jiang a utilisé les tampons du Congrès du peuple, pour passer la soi-disant « loi anti-culte » du mois d’octobre 1999. Il a plus tard avancé le prétexte d’« utiliser un culte pour saboter l’instrument de la loi » pour accuser et emprisonner les pratiquants innocents de Falun Gong. Le régime de Jiang n’a pas seulement appliqué l’ambiguïté de la « loi anti- culte » pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, il a aussi utilisé le slogan de « violer les lois chinoises » pour tromper les Chinois et les gens d’outremer, comme excuse pour justifier la persécution.
La persécution du Falun Gong a été planifiée avec précaution et menée systématiquement par le Parti Communiste Chinois et les partisans de Jiang. Le bureau 610 a reçu les pleins pouvoirs sur chaque niveau de l’administration du parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires pour persécuter le Falun Gong. Les bureaux 610 ont été établis à travers toute la Chine et ont été garnis de personnes provenant des comités politiques et légaux, de la sécurité publique, des affaires législatives, des fondés de pouvoir et des affaires judiciaires. Par exemple, le contrôle du bureau 610 est détenu par Luo Gan, le secrétaire du comité des affaires législatives et politique. Luo dirige les opérations quotidiennes du bureau 610. Jia Chunwang, Xu Yonguye, Wang Maolin et d’autres ont été nommés comme vices dirigeants. Le noyau de ces membres dont les dirigeants des secteurs législatifs et politiques ; la cour populaire suprême, les procureurs populaires suprêmes, le ministère de la sécurité de l’état, le ministère de la sécurité publique, le ministère des affaires étrangères, le département de publicité, etc.
Les gens qui sont au courant des faits ont révélé la structure détaillée du bureau 610. Les employés du bureau 610 ordonnent tous les kidnappings, les accusations illégales, les interrogatoires et les verdicts en ce qui concerne les pratiquants du Falun Gong. Les jugements rendus par les tribunaux ne sont que des formalités.
Liu Jiachen, le député directeur de la cour suprême s’est exprimé lors d’un symposium suivi par les directeurs des cours supérieures à travers le pays en août 1999. Il a ordonné aux tribunaux à travers la Chine de « devoir d’avantage instrumenter l’initiative et la prévoyance concernant leurs obligations, en faisant plein usage du système judiciaire, en renforçant les contacts et la coordination avec les département de police, la sécurité publique et les procureurs. Cet effort est nécessaire pour remplir avec diligence toutes les exigences du comité central du parti. Le résultat final sera d’obtenir la victoire absolue dans cette bataille. » Nous pouvons voir dans ce discours de Liu Jiachen, que la sécurité publique, les procureurs, les tribunaux et la sécurité nationale sont devenus partie prenante de la planification de la persécution, de son organisation et de son instrumentation. Ces institutions légales ont été destinées à maintenir les droits, les intérêts des citoyens chinois et la stabilité sociale. Ils se sont au contraire unis pour persécuter d’innocentes personnes.
Le rapport préparé par le gouvernement chinois et distribué par les tribunaux et les procureurs, annonce la persécution du Falun Gong comme leur plus grande réussite. Les procureurs au niveau local ont initié et instrumenté la plus grande partie des persécutions publiques et ont émis des verdicts contre les pratiquants de Falun Gong. Une liste partielle d’accusations illégales qui a mené à la persécution publique est : être responsable d’organisation pour faire appel au gouvernement (les cas de Li Chang, Song Yuesheng, etc) ; la publication, l’impression et la vente de livres ou de vidéos du Falun Gong (cas contre Yao Zhiquo) ; la production de documents clarifiant la vérité quant au Falun Gong (de telles accusations ont aussi été utilisées à l’encontre de personnes qui ont écrit des lettres à leurs amis, clarifiant la vérité quant au Falun Gong tel que le cas de He Lizhi), et l’interruption des programmations télévisuelles. Les accusations contre la plupart des pratiquants de Falun Gong qui ont été reconnus coupables et à qui on a imposé un verdict de culpabilité, sont « l’utilisation d’un culte pour saboter l’instrument de la loi. » Dans les documents contenant les verdicts des tribunaux, on peut voir que les accusations manquent de preuve, sont sans fondement légal et que les articles de lois cités sont, pour la plupart, nébuleux. De tels jugements injustes ont été rendus depuis les six dernières années par des tribunaux, ans tout le pays. Les peines infligées aux pratiquants de Falun Gong ont atteint parfois jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
De nombreux pratiquants de Falun Gong ont été illégalement envoyés dans des camps de travaux forcés sans procès. Pour atteindre le « quota de conversion » imposé par les complices de Jiang, les gardiens à chaque camp de travaux forcés conçoivent de cruelles tortures physiques et mentales. Prêt d’une centaine de méthodes ont été utilisées pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Parmi ceux qui sont persécutés, la plus jeune victime était un enfant de huit mois et les plus âgés ont plus de quatre-vingt ans. Au jour du 24 mars de cette année, 1572 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort. Selon les statistiques connues, la police, la sécurité publique et les gardiens des camps de travaux forcés sont responsables, soit directement soit indirectement, pour 90% des cas de morts par torture.
Pour la persécution, chaque niveau des secteurs judiciaires et du ministère de la justice sont pleinement utilisés. A côtés des camps de travaux forcés et des prisons, qui sont sous le commandement du bureau 610, il y a des centres de lavage de cerveau qu’on nomme souvent « programmes d’éducation légaux. » Ces soi disant « groupes d’assistance dans la rééducation » ont été établis à travers tout le pays pour laver le cerveau aux pratiquants de Falun Gong.
Pour inciter à la haine, chaque département de la justice a publié des livres et produits des films pour empoisonner l’esprit du public en général. La série de télévision chinoise « La vie est innocente créée par la bureau judiciaire est un exemple de ces programmes déviants.
Pour amener les filiales judiciaires à travailler dans l’instruction et l’exécution de la persécution, les complices de Jiang et le parti communiste ont utilisé la convoitise des gains matériels et la renommée. Le chef du camp de travaux forcés de Masanjia, Su Jing a été cité comme un « héro » pour sa participation active dans la persécution.
Le Parti Communiste Chinois utilise les droits de l’homme comme un déguisement pour tromper l’opinion publique mondiale.
Pour cacher la vérité, à la communauté internationale, Jiang et le parti communiste ont créé des situations illusoires dans les camps de travaux forcés et invités les médias étrangers les organisations des droits de l’homme à visiter et à mener des interviews.
Les preuves du comment ils ont fait ceci, ont été fournies par une source digne de confiance, un pratiquant de Falun Gong, qui a été une fois détenu dans le camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin. Voici son compte rendu : Une fois que le camp de travaux forcés a été informé que des reporters étrangers allaient venir le visiter, des préparations intensives ont été menées. La section d’éducation du camp a réuni plus de 100 questions pour que des « réponses types » soient données aux reporters. Chaque question que pouvait concevoir les reporters ont été préparées à l’avance et les réponses aussi. Les questions comprenaient « Avez-vous des prisonniers politiques ici ? » La réponse devait être : « Non, nous n’en avons pas, parce que nous n’emprisonnons pas les gens pour leur association politique. » La section d’éducation a organisé des sessions d’apprentissage avec des circuits de TV fermé. Chaque employé de la brigade devait mémoriser les réponses. Les autres recevaient des entraînements similaires en même temps.
Le jour de la visite, les pratiquants de Falun Dafa diligents et ceux qui n’avaient pas été assignés à une tâche particulière ont été cachés, hors de vu, dans les pièces dans l’aile ouest du bâtiment. Ils n’ont été autorisés à retourner qu’une fois les reporters partis. Certaines personnes s’étaient préparées à dire la vérité aux reporters, mais ils n’ont en pas eu la possibilité. Les gardiens ont organisé des réunions dans la salle multifonctionnelle où des gens étudiaient et lisaient. Aucune activité de ce genre n’avait été organisée avant la visite. Comme on lui avait enseigné, un homme nommé Gong Wang, âgé d’environ une cinquantaine d’année, de Tongzhou, a répondu aux questions des reporters. Certaines personnes prétendaient apprendre à utiliser l’ordinateur dans la pièce des ordinateurs. Chaque chose avait été minutieusement préparée de sorte que les reporters voient et prennent des photos. Après que les reporters soient partis, ceux qui étaient en train « d’apprendre à utiliser les ordinateurs » comme on le leur avait ordonné, sont partis. Le camp avait aussi organisé des exercices à l’extérieur avec certaines personnes, tel que des barres fixes, parallèles et d’autres activités. Ils ont emmenés les reporters sur les lieus des repas. Bien sûr la nourriture était nettement meilleure que ce qui était le cas habituellement. En résumé pas une seule des activités qui ont été montrées aux reporters, n’était ce qui se passait, au quotidien. Tout a été mis en scène.
Pour éviter la condamnation internationale, le PCC utilise l’approche de la carotte et du bâton. Ils utilisent la diplomatie et la promesse de gains économiques. Chaque année durant la Commission des Droits de l’Homme, à Genève, la Chine dépense des sommes élevés tant en forces humaines qu’en ressources matérielles, pour persuader les représentants des autres nations, à voter une « motion de non action, pour échapper à la censure. »
Le 9 octobre 2002, lors d’une réunion collective de comité, Tang Jiaxuan, le ministre des affaires étrangères, a accusé les « nations occidentale d’utiliser les droits de l’homme pour interférer avec les affaires internes chinoises. » Les violations des droits de l’homme sont devenus les affaires internes de la Chine et à tous ceux qui condamnent de telles actions on leur dira qu’ils n’ont pas le droit d’interférer avec les affaires internes de la Chine.
Conclusion
Un fort précédent fort a été établi par le tribunal de Nuremberg après la deuxième guerre mondiale. Chaque individu, peu importe son rang, même s’il est chef d’État, sera tenu responsable des crimes commis durant son mandat au pouvoir. Le procureur en chef Robert Jackson a dit dans son discours d’ouverture au tribunal de Nuremberg : « Les injustices que nous cherchons à condamner et à punir ont été si minutieusement calculées, si perverses et si dévastatrices, que la civilisation ne peut pas tolérer le fait qu’elles soient ignorées, parce qu’elles ne devraient jamais se répéter. »
La persécution des pratiquants de Falun Dafa durant ces six dernières années est aussi une persécution qui vise l’esprit humain, la moralité et la conscience humaine. Les crimes sont inimaginablement effrayants. Les maux causés à l’esprit humain des générations futures sont profonds et sans précédent. La punition de leurs crimes devrait aussi être sans précédent. Le jour viendra en Chine ou les citoyens traduiront en justice Jiang Zemin, qui en tant que dirigeant du parti communiste chinois a utilisé le système judiciaire chinois pour persécuter le Falun Gong.
A ce jour, 29 nations et 35 avocats ont formés une coalition mondiale pour traduire Jiang Zemin en justice. Ils ont déjà prévu 15 poursuites en justice contre Jiang Zemin dans 14 pays (USA, Belgique, Espagne, Taiwan, Allemagne, Coré, Canada, Grèce, Australie, Nouvelle Zélande, Chili, Bolivie et Pérou). Actuellement il y 47 poursuites pénales visent précisément Jiang Zemin et 22 autres fonctionnaires chinois. A ce jour, trois causes ont déjà été jugés avec succès contre les persécuteurs.
Je pense que dans un avenir proche, les Chinois se lèveront et changeront la société chinoise. Le peuple chinois rejettera la cruauté, l’oppression, les mensonges et la barbarie. Des comportements aussi dégénérés seront remplacés par la paix, la sincérité, un comportement civilisé et le progrès. Les gens demanderont alors que justice soit faite dans leur propre pays et traduiront ces malfrats qui ont commis des crimes contre la population chinoise, en justice.
Traduit de l’anglais au français le 21/04/05
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm