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Avec des pensées droites, j’ai pu nier une condamnation à trois ans de travail obligatoire et rentrer à la maison le lendemain

28 avril 2005

[Site Cartés et Sagesse]

Le Maître a dit :

" Les pensées droites des disciples sont fortes,

 le Maître a le pouvoir de renverser la marée"

(Hongyin II, version provisoire)

Ma compréhension profonde est que nous pouvons avancer dans notre cultivation étape après étape aussi longtemps que nous croyons dans le Maître et que nous sommes dans la Loi ; nous pouvons effrayer et terrifier la perversité aussi longtemps que nous maintenons des pensées droites et des actions droites. Mon expérience est la suivante : J’ai été enlevé et condamné à trois ans de travail obligatoire, mais le camp de travail a refusé de m'accepter et je suis retourné à la maison le lendemain.

Le 22 décembre 2003, vers 7h00 le matin (selon le calendrier lunaire chinois), quatre policiers du commissariat de police local sont venus chez moi. J’étais assis en méditation à ce moment. Quand je les ai entendus frapper sur la porte, je me suis douté qu’il s’agissait de la police du commissariat local. Je suis resté en posture de méditation et j’ai commencé à envoyer des pensées droites et je n'ai pas répondu à la porte.

Plus tard, la police a ouvert la fenêtre et a pénétré par effraction dans ma maison. Ils ont dit, "Vous devez venir avec nous pour faire un contrôle physique." J'ai su que leur intention était mauvaise, ainsi je leur aie dit : “Non." J’ai récité les mots du Maître dans mon coeur,

"En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité." ("La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante (dans Points essentiels pour un avancement assidu II)

Je suis resté assis les jambes croisées en envoyant des pensées droites. La police m'a demandé de coopérer, mais j'ai dit fermement, "Je n'irai certainement pas." Le chef des fonctionnaires du commissariat de police a ordonné à la police de me faire sortir. Quatre policiers m'ont tiré de force en bas de mon lit, deux policiers tenaient mes bras et les autres deux portaient mes jambes. Ils ont eu beaucoup de peine à me traîner jusqu’au véhicule de police. Après beaucoup d’efforts, ils m’ont introduit de force dans le véhicule.

Quand le véhicule s’est éloigné, j'ai commencé à clarifier la vérité aux policiers, mais ils n'ont pas écouté. J'ai juste levé ma paume devant ma poitrine et j’ai envoyé des pensées droites. Après que le véhicule soit arrivé au camp de travail de Luotaishan, j'ai vu qu'il y avait sept ou huit gardiens et plusieurs prisonniers dans la cour. J’ai crié : « Falun Dafa est bon. C’est un crime de persécuter le Falun Gong. » J’ai crié sans arrêt, tant que j’étais dans la cour.

Il y avait plusieurs officiers de police dans le bureau du camp de travail. Un des officiers de police est venu, m’a frappé à trois reprises à la tête et puis a tiré sur mon oreille d'un coup sec deux fois. Il a alors dit, «Vous avez osé crier « Falun Dafa est bon » ici. Après vous avoir envoyé dans la cellule de la prison, j'userai de toute ma force pour vous soumettre. » A ce moment-là, le chef des fonctionnaires du commissariat de police a pris un formulaire de papier dans sa serviette et l'a mis sur la table. Je l'ai regardé et j’ai vu que mon nom était cité et que j'étais condamné à trois ans de travail obligatoire. Un policier a dit: «Un contrôle physique est exigé pour rester au camp. S'il souffre d'une maladie contagieuse, nous ne pouvons pas l'accepter. »

Lorsque j’ai quitté le camp pour aller à l'hôpital de la ville pour un contrôle physique, j'ai vu que les prisonniers avaient formé trois lignes devant la porte du camp et il y avait plusieurs prisonniers à l'intérieur du camp. J'ai crié encore : «Falun Dafa est bon. La persécution du Falun Gong est un crime. » Le personnel hors-la-loi m'a de force amené à l'hôpital de la ville pour un contrôle physique et une radiographie de la poitrine. Je n'ai toujours pas coopéré et leur ait dit avec fermeté que je ne passerais pas de contrôle. Quatre policiers m'ont poussé et m’ont traîné sur le banc de radiographie. J'ai usé de toutes mes forces pour tirer la sonde vers le bas, mais la police l'a de force soulevée.

Le docteur a dit : « Ne cassez pas l'équipement. » Les policiers ont vu qu'ils ne pourraient pas parvenir à m’examiner. Ensuite, ils m’ont emmené faire un contrôle dans la salle de consultation. Mais après cela, ils m'ont ramené de force à la salle de radiographie. A ce moment, deux d'entre eux m’ont tenu les bras et les deux autres m’ont tenu les jambes. Bien que j'aie mis toutes mes forces pour me libérer, la radiographie était en cours. Le docteur a diagnostiqué une tuberculose avancée. Le docteur n’a probablement pas supporté le comportement de la police et m’a aidé en donnant un diagnostic fallacieux. Quand les autorités de camp ont compris que j'avais "Une tuberculose contagieuse" ils ont refusé de m'accepter.

La police m'a reconduit au commissariat local. Il était 17h00. Le chef du commissariat de police a appelé le secrétaire du parti de notre village et a demandé à ma famille de payer 1.000 yuans, menaçant ma famille de me renvoyer au centre de détention en cas de non paiement. Le matin suivant, mon épouse est venue au commissariat de police et a dit qu’elle n'amenait pas un cent, mais quelques habits pour moi. Le chef du commissariat de police n'avait pas le choix et m'a laissé partir à la maison.

Traduit en Suisse le 24 avril

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm

Traduit de l’anglais depuis :