(Minghui.org) Je m’appelle Tian Yuan. Je vis dans le district de Shuangyang, ville de Changchun. J’étais médecin à l'Hôpital Provincial pour enfants de Jilin. Début 1994, un policier qui portait un pistolet a illégalement ouvert le feu alors qu’il discutait avec quelqu'un de questions personnelles. La balle m’a atteinte à la colonne vertébrale, et je suis devenue paraplégique. Depuis ce jour, il y a 11 ans, je suis en fauteuil roulant. Dans le fauteuil roulant, je me suis beaucoup affaiblie. J'étais souvent enrhumée et j’avais des infections pulmonaires. J'avais souvent de la difficulté à respirer et je devais dormir assise. Ma vessie était faible et je mouillais souvent mon pantalon. Mes selles n'étaient pas normales non plus. J'étais souvent constipée, et puis j’avais la diarrhée. Parfois je ne pouvais éviter de déféquer dans mon pantalon, sur mon coussin ou sur le lit. En plus, mes jambes étaient enflées, puis atrophiées. J'ai souffert d'autres maux : des problèmes avec mes vertèbres cervicales, mes épaules étaient raides, j’avais une pharyngite chronique et des refroidissements. Mes lèvres étaient toujours sèches, gercées et saignaient. Je ne supportais plus la douleur physique et mentale, et en automne 1998, j'ai essayé de me suicider. Bien que j'aie été sauvée, je suis restée très déprimée. J’étais désespérée et je souffrais chaque jour, je pensais que la mort était préférable à la vie. Tandis que je luttais, ma mère a commencé à pratiquer le Falun Gong. Elle avait supporté beaucoup de difficultés physiquement et mentalement depuis mon accident, et elle était aussi en mauvaise santé. Elle souffrait de gastrite, de cystite et de neurasthénie grave. Elle ne pouvait plus ni manger ni dormir. Plus tard, elle a également développé des problèmes de cœur et de sciatique. Elle s’évanouissait soudain même en marchant. Elle avait souvent mal aux dents, les mains et les pieds chauds et de la constipation. Peu de temps après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, tous ses symptômes de maladie ont disparu. Elle dormait et mangeait. Elle marchait vivement et elle semblait plus jeune. Elle a également arrêté de fumer et elle était plus gaie en général. Voyant les changements chez ma mère, j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en mai 1999. Très peu après un miracle s'est produit. J'ai pu à nouveau contrôler mes selles et ma vessie. Mes jambes n’étaient plus enflées ni atrophiées. Les maux de tête, l'engourdissement et les maux d'épaule, les lèvres sèches et gercées et autres symptômes provoqués par des problèmes de vertèbres cervicales, les épaules raides et la pharyngite chronique, tout a disparu. Mon teint était meilleur et j’avais l’air en meilleure santé. Personne n’aurait pu dire que j'étais en fauteuil roulant. Ils étaient étonnés de me voir en si bonne santé. Ce qui nous est arrivé à ma mère et à moi, beaucoup de personnes en ont été témoins, et elles ont soutenu notre décision de pratiquer le Falun Gong. A ce moment-là, le Falun Gong recevait beaucoup de récompenses et d'éloge en Chine. Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, tout a changé. Les policiers sont venus chez nous à plusieurs reprises pour nous surveiller et rechercher des livres de Falun Gong. Ils ont également essayé de nous forcer à renoncer au Falun Gong en menaçant de nous arrêter. Si une personne tire bénéfice du Falun Gong mais ne le défend pas lorsqu’il est injurié, cette personne est-elle une bonne personne? Pour ne pas être à nouveau malheureuses comme avant, et afin de pouvoir pratiquer dans la légalité, ma mère et moi sommes allées à Pékin en février 2000 pour lancer un appel pour rendre justice au Falun Gong. Nous avons pensé que notre droit de faire appel était protégé par la constitution. A notre surprise, avant que nous ayons même eu une chance de parler à quiconque au bureau d'appels, nous avons été arrêtées par des personnes du bureau de liaison de Pékin. Ils nous ont demandé si nous étions des pratiquantes de Falun Gong. Une fois que nous avons dit que oui, nous avons été arrêtées. Trois jours plus tard, nous avons été renvoyées au district de Shuangyang et détenues pendant 10 jours. Tout le monde a le droit de s’exprimer s'il est maltraité. Comme nous n’avons pas pu faire appel ou porter plainte, nous avons dû en parler aux gens directement et noter notre expérience pour que plus de personnes puissent connaître la vérité. Mais le gouvernement ne nous autorisait pas cela non plus. Le gouvernement a menti pour supprimer des personnes parce qu'il a eu peur que les gens apprennent la vérité. Les policiers sont souvent venus chez nous pour nous harceler. Ils ont pillé notre maison comme ils voulaient. S'ils trouvaient n'importe quoi qui soit lié au Falun Gong, ils nous arrêtaient. Ma mère a été illégalement détenue trois fois pour cette raison. La première fois, c’était en avril 2002. Ma mère a été détenue pendant 45 jours, plus que la période légale de détention. Elle a été alors condamnée à deux ans de travail obligatoire. En raison de sa mauvaise santé, le camp de travail ne l'a pas acceptée. Elle a été arrêtée pour la deuxième fois au Nouvel An Chinois en 2004. Ma mère a passé la veille de la nouvelle année au centre de détention. Un mois après qu'elle ait été libérée, elle a été arrêtée pour la troisième fois. Deux jours après que ma mère ait été arrêtée pour la troisième fois, le 8 mars 2004, plus de vingt policiers m’ont arrêtée et m'ont aussi emmenée au centre de détention. Mon père âgé, qui souffrait de démence, a été laissé à la maison tout seul. Il a été si effrayé de nous voir emmenées, ma mère et moi, qu’il a montré des signes de faiblesse cardiaque et a été emmené aux urgences pendant la nuit. Au centre de détention, j'ai suivi les procédures légales et j’ai demandé un avocat et un réexamen administratif de mon cas. Les deux demandes ont été refusées. Afin de protéger mes droits, j'ai fait une grève de la faim. Cinq jours plus tard, j’ai été libérée. Ils savaient très bien que mon père et moi avions besoin des soins de ma mère, mais ils ne l'ont pas libérée avant quinze jours. Après sa libération, ma mère m'a dit qu'au centre de détention, les policiers avaient employé diverses manières pour faire pression sur elle pour qu’elle renonce à sa croyance dans le Falun Gong. Elle a perdu connaissance plusieurs fois à cause des mauvais traitements. Au cours de ces dernières années, les policiers ne nous ont jamais laissées tranquilles. Toutes les fois que les prétendus "jours sensibles", vacances ou événements politiques approchaient, ils envoyaient quelqu'un pour nous surveiller. S'ils découvraient que d'autres pratiquants étaient venus chez nous, ils arrêtaient cette personne. Une pratiquante qui était venue chez nous a été condamnée au travail obligatoire. Son enfant avait seulement cinq ans quand elle a été emmenée. Le 14 mars 2005, le procureur a envoyé quelqu'un chez nous et a voulu m’emmener au tribunal pour me condamner, je ne pouvais pas marcher ou prendre soin de moi. Cet acte était contre la Constitution et la loi sur l’invalidité. Je pratique le Falun Gong et je n’ai jamais fait de mal à personne. La pratique m'a apporté des avantages, et il est également salutaire à la société. Comme je pratiquais, je n'ai rien coûté à mon unité de travail en frais médicaux (95% de mes coûts médicaux sont remboursables). Comme je ne pouvais pas aller travailler, j'ai ouvert une clinique privée. Je ne gagnais pas beaucoup, mais je faisais toujours de mon mieux pour payer les impôts (normalement les gens qui sont sévèrement handicapés comme moi sont exempts de l'imposition). Je pense toujours à mes patients d'abord. Je n'ai jamais demandé qu’ils me paient quand je prenais leur tension artérielle ou quand je soignais de petites choses. C’est parce que je pratique le Falun Gong que je me conduisais ainsi. Notre Maître nous a enseigné à être de bonnes gens. Il nous a enseigné à être encore meilleurs que ce qui est considéré une bonne personne par la société. Le Falun Gong est persécuté sans aucune raison. En tant que bénéficiaire du Falun Gong, j'ai voulu m’exprimer pour qu'il puisse être traité justement. Où est le problème ? Pourquoi est-ce que je devrais être condamnée? Liste des persécuteurs : Le chef de la section du département de police de la ville de Changchun section de Shuangyang Pu Shuguang, 864314257666 (bureau), 8613504412222 (téléphone portable), 864315202619 (domicile) Le chef de la section du département de police de la ville de Changchun section de Shuangyang du bureau de sécurité nationale Le chef Zhang Jianping, 864314220785 (bureau), 8613904391196 (téléphone portable), 864314254233 (domicile) Le chef de la division juridique: Pan Huawen, 864314225062 (domicile) sous-chef: Xu Jingchun, 8613596412765 (téléphone portable), 864314230628 (domicile) Le procureur du peuple du district de Shuangyang de la ville de Changchun Bureau principal : 864314252448 Le chef procureur : Li Bo, 864314264999 Le procureur Zhang Xiaoyan, 8613596411976 (téléphone portable), 864314259688 (domicile) Traduit de l’anglais en Suisse le 12 mai 2005 Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm |