(Minghui.org)


Depuis que la persécution contre le Falun Gong a commencé le 20 juillet 1999, toutes les cellules du centre de détention de Tianhe de la ville de Guangzhou ont été équipées de matériel de surveillance pour surveiller les détenus. Tous les jours, les détenus sont forcés à décompter, à marcher avec une précision militaire et à réciter les règlements du centre de détention. Chaque cellule, qui ne devait contenir qu’un maximum de 16 personnes, en contient maintenant 30. Les conditions sanitaires à l’intérieur sont horribles. Les détenus sont forcés à travailler 13 à 14 heures tous les jours. La police attache les détenus. Les pratiquants détenus dans le centre de détention de Tianhe sont extrêmement maltraités physiquement. Par exemple, les pratiquants attachés sont également enchaînés à un anneau de fer fixé au sol. Leurs mains sont placées sur les côtés de leurs jambes et menottées sous leurs jambes. Peu importe quelle position on adopte, on est obligé de plier le dos à angle droit. Ceci est appelé « Attaché à travers une aiguille ». De nombreux pratiquants sont sujets à ce genre de punition pour avoir refuser de réciter les règlements ou font une grève de la faim.

Les 19 et 20 juillet 2002, le personnel du bureau 610 du district de Tianhe a utilisé son réseau de surveillance pour arrêter un groupe de pratiquants déplacés et les a enfermés dans le centre de détention du district de Tianhe. Parmi eux il y avait Mme Xue Jun et son fils en bas âge ; Mme Yanfei, femme de Lin Tianci ; Mme Chen Yanping, sa fille de huit ans et son mari ; Mme Li Xiaoru et sa fille en bas âge ; Mme Zou Lin, Mma Lai Yinping ; et quatre autres, 2 hommes et 2 femmes dont les noms sont inconnus. L’un des pratiquants était appelé « Vieux Li ».

Au centre de détention, ils ont séparé tous les pratiquants dans différentes cellules, un par cellule. Mme Chen souffrait d’ascite du foie et son ventre était rempli de liquide. Elle avait une hépatite B avant qu’elle ne commence la pratique (du Falun Gong). Elle a été emmenée pour 24h :00 de surveillance. Tous les autres pratiquants se sont mis en grève de la faim pour protester contre leur enlèvement. Le directeur du centre, Zhi Wenyong, a mené tous les officiers de police et les détenus à nourrir de force les pratiquants. Ils ont maintenu de force les pratiquants sur une chaise, avec un détenu tenant leurs pieds, un autre leurs mains et un autre leur tête. Le policier insérait un tube de caoutchouc par leurs narines jusqu’à leur estomac. Quand le tube était enlevé, il était couvert de sang. Parfois, ils enfonçaient le tube et le ressortaient plusieurs fois pour torturer les pratiquants. La police a également forcé les pratiquants à porter l’uniforme de la prison. Mme Zhou Lin a refusé de porter l’uniforme, par ce qu’elle ressentait qu’elle n’avait rien fait de mal en suivant les principes « Authenticité – Bienveillance – Tolérance ».

Zhu Wenyong, le chef du commissariat de police, a donné au bureau 610 du district de Tianhe une salle pour les interrogatoires, afin qu’ils puissent persécuter les pratiquants de manière continue. Ils ont même amené Li Huajie, le mari de la pratiquante Li Xiaoru, pour les torturer. Sous la pression au camp de travaux de Tuanhe, Li Huajie a dénoncé le Falun Dafa. Ils ont privé les pratiquantes de sommeil pendant plusieurs jours et les ont continuellement torturées et interrogées. Ils ont même amené la fils de Li Xiaoru, âgée de deux ans, pour la briser dans sa détermination. Elle a cédé et a écrit des remarques insultantes à propos de Maître Li et elle s’est envenimée à partir de ce moment là. Mme Zhou Lin a été torturée par des fonctionnaires du bureau 610. Pendant plusieurs jours elle n’a pas eu le droit de dormir et devait sans cesse se tenir debout. Ils lui ont ordonné de s’asseoir en croisant les jambes (en lotus) et ont attaché son corps tout entier avec des cordes afin qu’elle ne puisse plus bouger. Un détenu dans sa quarantaine a essayé de la violenter sexuellement. Elle a crié après lui afin de l’arrêter alors que tout le monde dans la salle d’interrogatoire faisait semblant de ne pas avoir vu ce qui s’était passé. Mme Zou Lin a dit aux détenus que la police avait mis une substance qui détériorait le cerveau dans sa nourriture et l’avait battue, elle n’a en conséquence pas pu dormir pendant plusieurs jours. Sous une pression énorme Mme Zou a cédé et leur a donné l’information qu’ils voulaient. Elle a réalisé plus tard qu’elle avait fait une erreur. Elle déclare maintenant solennellement que quoi qu’elle ait dit ou signé sous l’influence des drogues psychédéliques et sous la persécution intense du bureau 610 local est nul et non avenu.

Selon certaines sources, les pratiquantes Mme Xue et Mme Zeng Yanfei ont été condamnées au travail forcé. Mme Li Xiaoru a été relâchée peu après qu’elle ait accepté de travailler avec son mari collaborateur.

Quand le bureau 610, le directeur du commissariat de police Zhi Wenyong et l’officier de police Zheng Fenghua ont tenté de condamner Mme Zou Lin, elle a refusé de signer la garantie de son arrestation, de porter l’uniforme de la prison, ou de faire quoi que ce soit que les détenus devaient faire. Afin de forcer Mme Zou à porter l’uniforme de la prison, ils ont ordonné à des détenues de ne pas lui donner de vêtements de rechange ou d’objets de toilettes. Mme Zhou devait remettre ses vêtements mouillés après la douche. Quand Mme Zou a entamé une grève de la faim pour protester et demander sa libération, la police l’a attachée. Après qu’elle ait été en grève pendant deux jours, ils l’ont nourrie de force avec de l’eau à très haute teneur en sel. Elle a résisté et a vomi toute l’eau. Pendant le temps où elle était en grève de la faim, elle a été nourrie de force presque tous les jours, ce qui a fait que son nez et son œsophage saignaient. Toutes les semaines la police l’a traînée à l’hôpital postal de Guangdong sur l’avenue Zhonshan. Elle portait des chaînes en fer et été attachée au lit. Ses mains étaient attachées à la tête du lit afin qu’elle puisse être nourrie de force et qu’on puisse lui faire des injections intraveineuses. Tout le lait en poudre pour ses injections intraveineuses était payé par les détenues, ce qui a causé beaucoup de ressentiment de leur part à son égard. La grève de la faim de Zou Lin a duré pendant deux mois et elle était enchaînée tous les jours pour qu’elle ne puisse pas bouger.

Mme Zou Lin a persisté à faire les exercices dans sa cellule tous les jours, le matin et le soir, afin de protester contre le traitement et de demander sa libération inconditionnelle. L’officier de police Zheng Fenghua l’a enchaînée, a attaché ses chaînes au sol et a ensuite ordonné aux détenues Ming Lili, Liu Yuanyuan, Wei Na, He Guiqin, Huang Meirong, Ou'yang Jianye de torturer Mme Zou en B102. Plusieurs détenus ont enfoncé sa tête dans un seau plein d’eau. La détenue He Guiqin a utilisé l’ongle de son gros orteil pour faire une marque de 6 cm sur la joue droite de Mme Zou. La détenue Ming Lili a tiré les cheveux de Mme Zou jusqu’à ce qu’elle en ait arraché une poignée. Afin de faire porter l’uniforme de prison à Mme Zou, l’officier de police Zheng Fenghua a autorisé aux détenues de lui enlever ses vêtements alors qu’elle était enchaînée à l’anneau au sol et lui ont mis l’uniforme de force. Mme Zou Lin l’a enlevé, mais ses vêtements avaient été emmenés. Elle a dû dormir nue sur le ciment. A la fin, ils ont dû lui rendre ses vêtements.

Mme Zou a expliqué aux détenues et aux gardes la vérité à propos de Falun Dafa et les principes divins du bien récompensé et du mal recevant la rétribution. Mais ils ont refusé d’écouter et ont continué à torturer les pratiquants. Zheng Fenghua a même fait lire par les détenues des articles diffamatoires à Mme Zou du matin au soir.

A cause de ce traitement brutal, Mme Zou Lin est devenue très faible. Les docteurs de l’hôpital postal de Guangdong ne pouvaient même pas lui faire une prise de sang, parce qu’ils ne pouvaient pas lui retirer de sang. Il leur était également difficile de lui faire des injections intraveineuses. Quand Mme Zou a été emmenée à l’hôpital du département de police de Guangdong, on lui a injecté une substance inconnue tous les jours, ce qui l’a faisait avoir de la mousse autour de la bouche. Elle avait souvent des vertiges et perdait connaissance. Quand les autorités ont senti que Mme Zou était mourante, ils ont conspiré avec le tribunal du district de Tianhe, sont allés à l’hôpital et l’ont condamnée à quatre années de prison. Mme Zou Lin a fait appel et s’est mise en grève de la faim pendant trois mois et demi. A la fin, ils ont dû la relâcher inconditionnellement.

Traduit le 14 Juillet 2005 en Suède de l’anglais :