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Un hommage à la mémoire de la pratiquante Mme Jia Cuiying de la ville de Jishou dans la province de Hunan

Vendredi 22 juillet 2005 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province de Hunan

(Minghui.org)

Cet article n’est pas seulement destiné à honorer la mémoire de Mme Jia Cuiying. J’ai écrit cet article parce qu’il y a encore plus de 100 pratiquantes emprisonnées dans la prison provinciale pour femmes de Hunan. _Elles sont brutalement persécutées à cause de leur persistance dans leur croyance droite et subissent d’énormes traumatismes. Les autorités de la prison restreignent le flot d’informations de la prison vers l’extérieur alors qu’elles continuent de persécuter impitoyablement ces femmes. De plus la prison, dirigée par le vice chef Zhao Lan, inscrit sur ses listes les « résultats des transformations » obtenus par les tortures sauvages de façon à être promus. Li Chunhui, le chef des gardiens de police de « l’équipe de transformation » (l’équipe de lavage de cerveau) a été promu vice chef de la section éducative et chef de « l’équipe de transformation, » lui donnant ainsi plus de pouvoir pour agir de manière perverse. La plupart des criminelles sélectionnées pour aider dans la persécution des pratiquantes se sont faites bien percevoir et leurs peines ont été réduites. Cette tactique a permis aux prisonnières d’être relâchées plus rapidement.

La prison devrait être un lieu ou l’on puni la perversité et un lieu de promotion de la bonté ; elle ne doit pas devenir un paradis pour les actes pervers ! Nous faisons appel aux gens au bon coeur de par le monde pour porter attention à cette persécution impitoyable contre les pratiquantes de Falun Gong de la prison pour femmes dans la province de Hunan, pour aider les organisations internationales à faire des enquêtes sur les actes malveillants de personnes telles que Zhao Lan et de les amener rapidement devant la justice !

Lorsque j’ai entendu pour la première fois la nouvelle de la mort de la pratiquante de Falun Dafa Mme Jia Cuiying, décédée d’un cancer des poumons le 20 octobre 2004 suite à la persécution subie dans la prison provinciale pour femmes de Hunan, j’ai été triste pendant longtemps. Dans la souffrance et l’indignation, j’ai me suis dit que la bien portante et optimiste Mme Jia ne serait jamais morte de manière si prématurée si le Falun Gong n’avait pas été persécuté de manière si perverse par Jiang Zemin et le Parti Communiste Chinois (PCC). Si les autorités de la prison pour femmes de Hunan ne l’avaient pas tourmentée physiquement et mentalement elle serait encore en vie.

Lorsqu’elle a été illégalement condamnée, Mme Jia Cuiying était âgée de 58 ans. Faisant face à cette tribulation imposée, elle n’a pas regretté de pratiquer le Dafa ni le fait qu’elle ait clarifié la vérité. Elle a au contraire continué de valider le Dafa ouvertement et noblement où qu’elle se trouvait.

Dans la deuxième moitié de l’année 2001, Mme Jia a été envoyée par le personnel du PCC à la prison provinciale pour femmes de Hunan qui se trouve dans la ville de Changsha. Elle a été enfermée dans l’équipe uniforme 4, « l’équipe de transformation » (l’équipe de lavage de cerveau pour les pratiquants de Falun Gong), l’équipe 5 de Changfeng et dans l’équipe pour personnes handicapées ou âgées. Mme Jia avait conscience que les pratiquantes n’étaient pas des criminelles et elle a ainsi refusé de porter l’uniforme de la prison et qu’on prenne une photo d’elle. Pour la forcer à porter l’uniforme de la prison les gardiens de police se sont saisis de ses habits.

En septembre 2002, Mme Jia a été détenue dans l’équipe 5 de Changfeng, une équipe qui est principalement responsable de relier des livres. Les livres étaient des versions piratées. Les autorités de la prison fermaient les yeux sur les violations des lois de copyright dans le but de se créer des revenus. A cause des longues heures intensives de travail les détenues faisaient référence à cette équipe comme « l’équipe diabolique. » Mme Jia a souffert toutes sortes de mauvais traitements inhumains dans cette équipe.

Aussitôt qu’elle est arrivée dans l’équipe 5 de Changfeng, Jia Cuiying a protesté contre sa détention illégale. Elle a refusé de s’accroupir et de participer à l’appel au début et à la fin du travail. La police de la prison s’est spécialement organisée pour que plusieurs détenues solides la surveillent. Elles l’ont forcée à s’agenouiller à chaque fois que le travail commençait et s’arrêtait. Les gardiens de police qui surveillaient les portes les maintenaient fermées exprès et retardaient le passage de tout le monde afin de provoquer la colère des détenues à son encontre. En faisant face à cette situation, Mme Jia a dû s’accroupir, mais elle n’a jamais participé à « l’appel ».

Les autorités de la prison ont organisé à plusieurs reprises pour tout le monde des séances de vidéos diffamant le Falun Gong. Mme Jia s’est exprimée à chaque fois et a résisté fermement. De peur que Mme Jia défende une fois de plus le Dafa, Tang Jun le chef de police des gardiens de l’équipe de Changfeng 5, a une fois fait en sorte que plusieurs détenues se préparent avec des mouchoirs et des tissus pour couvrir la bouche et pour qu’elles s’assoient à côté de Mme Jia pour la surveiller au cas ou elle s’exprimerait une fois de plus. Malgré tout, Mme Jia est encore parvenue à crier du fond de son coeur « Longue vie à mon Maître ! »

Toutes les détenues de l’équipe 5 de Chagfeng ont passé l’hiver 2002 dans les nouveaux dortoirs du bâtiment. Le nouveau bâtiment était humide et froid. A l’exception de Mme Jia, toutes les détenues dormaient avec une couverture en dessous d’elles et deux au-dessus pour avoir chaud. Mme Jia n’avait qu’une couverture peu épaisse sous le prétexte que ses couvertures avaient été perdues dans « l’équipe de transformation. » Agée presque de 60 ans, Mme Jia devait dormir dans le lit inférieur au centre de la pièce avec le vent du nord qui soufflait en s’engouffrant à travers les fentes de la fenêtre. La détenue Wang Wei, « auxiliaire, » a même gardé la fenêtre nord ouverte tout le temps de telle sorte que le vent souffle en direction du lit de Jia. Une nuit, alors qu’il faisait extrêmement froid, Mme Jia a voulu fermer la fenêtre, mais Wang Wei l’a arrêtée avec pour excuse le fait que l’air séchait les habits. Wang l’a provoquée « Tu es une pratiquante de Falun Gong. Tu ne devrais pas craindre le froid. »

Soutenue par les gardiens de police, les détenues « auxiliaires » étaient agressives dans la persécution de Mme Jia. Une fois, alors que Mme Jia lisait les articles de Maître dans la salle de bain, Wang Wei l’a découverte. Elle et une autre détenue « auxiliaire » se sont jetées sur Mme Jia. Une l’a attrapée par le cou et l’autre lui a ouvert la main de force. Elle se sont saisie de l’article et l’ont rapporté aux fonctionnaires pour obtenir une récompense.

En mars 2003, Mme Jia a été transférée dans l’équipe des personnes âgées et handicapées. Cette équipe est « la voie de garage » pour toutes les détenues âgées, faibles, malades ou invalides. Beaucoup d’entre elles n’ont pas de proches qui viennent leur rendre visite, n’ont pas de sources de revenu et sont référées comme étant des « détenues de trois fois rien. » Les gardiens de police font la sourde oreille face à la situation de ces détenues. Mme Jia a souvent donné ses articles de première nécessité à ces détenues qui faisaient face à des difficultés. Toutefois aux yeux des gardiens sa gentillesse envers les autres était interprétée comme « gagner de petites faveurs envers les détenues. » Ils se sont alors saisi de ses bons (des sortes de coupons achetés avec de l’argent et destinés à acheter des choses dans une zone désigné, telle que le magasin de la prison, la cafeteria, etc) et l’ont empêchée d’acheter des articles indispensables.

Même dans des circonstances si pénibles, dans l’équipe de personnes âgées et handicapées, Mme Jia a encore persisté à clarifier la vérité et à enseigner les exercices de Dafa à ceux qui étaient intéressés, mais elle a été enfermée dans une cellule d’isolement pendant 9 jours pour cette action.

L’emprisonnement à long terme a eu de graves répercutions sur l’esprit et le corps de Mme Jia. En mai 2004 elle a perdu beaucoup de poids et ne parvenait plus à marcher normalement. L’hôpital a diagnostiqué un cancer des poumons. Les autorités de la prison, craignant d’être tenus pour responsables, ont rapidement relâché Mme Jia en « liberté conditionnelle pour raison médicale. » La famille de Mme Jia l’a ramenée chez elle en juin 2004.

Le 20 octobre 2004, soit moins de 4 mois plus tard, Mme Jia Cuiying est morte, laissant derrière elle les membres de sa famille dans un profond chagrin.

Traduit en Suisse de l’anglais le 11/07/2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm