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La persécution de Dong Jingzhe, qui a aidé à secourir Gao Rongrong au camp de travail de Masanjia

Vendredi 29 juillet 2005

(Minghui.org)


La pratiquante de Falun Gong, Mme Dong Jingzhe a déjà dit : « À travers l’histoire, lorsque les gens regarderont leur passé, ils se sentiront gratifiés par les mémoires où ils ont pu maintenir leur bienveillance, mais s’ils ont ignoré leur conscience et fait un choix différent, ils le regretteront. Et il y a des personnes qui deviennent ennemies de ce qui est honorable, ruinant ainsi leur futur pour l’éternité. Je souhaite que toute l’humanité protège le bien et maintienne la chose la plus précieuse dans la vie – la conscience. Clarifier la vérité à propos de Falun Gong ne signifie pas créer la haine envers les auteurs de crimes, mais plutôt, cela signifie amener un futur radieux aux gens. »

Le 22 juin 2005, lorsque la famille de Mme Dong est venue la chercher à l’hôpital du camp de travail de Masanjia, elle était sur le point de mourir. Ses organes ne fonctionnaient plus et ses membres étaient paralysés. Mme Dong a été arrêtée parce qu’elle a participé dans le fait de venir en aide à la pratiquante de Falun Gong, Gao Rongrong, qui était au seuil de la mort au centre de détention suite aux mauvais traitements. Mme Gao a été battue par la police du camp de travail de Longshan dans la ville de Shenyang. Ils l’ont choquée avec des bâtons électriques pendant sept heures consécutives. (Mme Gao est morte de la persécution au mois de juin 2005). Mme Dong a été de nouveau envoyée pour une session de lavage de cerveau dans le camp de travail de Zhangshi et a été ensuite transférée au camp de travail de Masanjia, où elle est brutalement torturée. Depuis le commencement de sa détention illégale, elle a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Dong Jingzhe, 32 ans, était une designer de publicité. Elle est diplômée de l’institut financier et économique de Shenyang et détient un diplôme en économie. À l’école, elle était chargée de la publicité pour l’association étudiante. On lui a également remis des éloges tel que : « Étudiante cadre exceptionnelle » et « Diplômée exceptionnelle. » Parce qu’elle a persisté dans ses croyances en « Authenticité-Bienveillance-Patience » et qu’elle clarifiait la vérité aux gens, Mme Dong a été séquestrée à son travail le 24 mai 2001. Le 4 juillet 2001, Mme Dong a été envoyée au camp de travail Longshan de la ville de Shenyang pendant deux ans. Le 30 décembre 2001, les auteurs des crimes l’ont relâchée de l’hôpital de la prison Dabei, où elle était sur le seuil de la mort. La police du camp de travail Longshan continuait de venir chez elle pour la molester. Dong Jingzhe a été forcée à devenir sans abri pour fuir la persécution.

Lorsque la photo du visage défiguré de Gao Rongrong (qui avait été brûlé par les policiers à l’aide de bâtons électriques au camp de travail de Longshan) a été publiée en 2004, elle a attiré l’attention de la communauté internationale. Au mois d’octobre 2004, à l’aide de quelques gens bienveillants, Gao Rongrong s’est enfuie de l’hôpital où elle était détenue. Ensuite, Luo Gan, le chef du bureau 610 local, a donné l’ordre d’arrêter les pratiquants de Falun Gong qui avaient participés à secourir Rongrong. Le Comité politique et judiciaire de la province de Liaoning, le procurateur, le département de la justice et la succursale de police ont tous coopéré et participé pour assurer le déroulement des enlèvements qui s’en sont suivis.

Après que Dong Jingzhe a été enlevée le 5 mars 2005 par les auteurs de crime de l’équipe national de la sécurité (Tiexi District, ville de Shenyang), deux policiers l’ont menottée à une chaise de métal. Ils ont tenté de la forcer à dénoncer comment ils avaient secouru Gao Rongrong. Mme Dong n’a pas dit un mot. A cause de ses menottes, sa main gauche est devenue noire et mauve et son poignet droit était bleu. Les auteurs des crimes l’ont interrogée jusqu’à tard dans la nuit mais n’ont rien pu lui faire dire. Un policier a dit à son superviseur qu’elle ne leur avait pas même révélé son nom de famille. Le superviseur a dit de l’envoyer aux classes de lavage de cerveau du camp de travail pour en finir avec son « arrogance ».

Aux classes de lavage de cerveau de Zhangshi, les auteurs de crimes ont rassemblé plusieurs gens autour de Dong Jingzhen pour l’interroger. Parmi eux se trouvait les gardiens du camp de travail de Longshan (Yang Min et d’autres), plusieurs collaborateurs qui connaissaient Mme Dong et le prétendu « groupe d’assistance et de directives. » Mme Dong a résisté à la perversité et a continué à refuser de dire son nom et sa date de naissance. Le 8 mars, le chef des sessions de lavage de cerveau, Shi Fengyou, a envoyé Dong Jingshe au camp de travail de Masanjia sans avoir au préavis fait d’examen médical, ni documents nécessaires. Shi Fengyou a dit aux gardiens du camp de travail : « Un officier de haut rang m’a donné un permis spécial. Vous êtes dans l’obligation de l’accepter.

Selon un témoin, Dong Jingzhe a enduré des tortures physiques et mentales au camp de travail de Masanjia. Au mois de mars, les gardiens de Masanjia l’ont menottée à un lit de métal. Ils lui ont injectée plus de 70 vials (cinq cent 500 ml. vials par jour) d’une drogue inconnue. La drogue a engendré la paralysie dans ses jambes. Au cours de la persécution, Mme Dong a maintenu une croyance ferme en Maître et Dafa; elle n’a pas coopéré avec la perversité et a continué sa grève de la faim pour protester contre la détention illégale. Les gardiens du camp de travail l’ont gavée de manière sauvage. Le gavage lui a fait vomir du sang et elle n’était plus capable d’ouvrir les yeux. Elle a presque perdu sa capacité de parler.

Depuis le 31 mars, le camp de travail de Masanjia a regroupé les pratiquants de Falun Gong qui étaient détenus à cet endroit. Ils ont mis ceux qui étaient diligents et ne coopéraient nullement avec la perversité dans la première division. Le chef de la division, Li Mingyu a dit : « Dong Jingzhe a l’intention de s’échapper de sa punition légale en résistant. Elle refuse d’ouvrir les yeux, de parler, de manger ou de marcher. » Le chef du camp de travail, Su Jing, a également intimidé Mme Dong : « Ne pas parler et ne pas manger est une façon de résister complètement au parti communiste chinois et au gouvernement. En faisant ainsi, vous vous dirigez simplement vers une fin fatale. »

Le 1er avril, le camp de travail de Masanjia a intensifié la persécution de 144 pratiquants de Dafa qui avaient refusé de délaisser leurs croyances. Les auteurs des crimes leur ont donné seulement des petits pains de maïs noir à manger et ne leur permettaient pas de prendre de douches ou de laver leurs vêtements. Les pratiquants ont fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Un jour, sept ou huit gardiens du camp se sont précipités sans avertissement dans le bloc de cellules, ayant en leur possession des gants de plastiques, des draps de plastiques et des bâtons de policier. Ils ont forcés les pratiquants au sol, leurs ont couvert la tête avec des draps de plastiques. Ils ont enfoncé des tube à gavage dans les pratiquants. C’est une forme de gavage punitif pour la torture. Le corridor s’est immédiatement rempli des cris renversants des pratiquants. Wang Jinfeng, Dong Jingzhe, Qui Li et certains autres pratiquants ont presque suffoqués sous cette torture.

Depuis le mois de mai, les autorités ont été incapables de gaver Dong Jingzhe. Les éléments qu’ils tentaient de lui faire prendre étaient immédiatement régurgités. Toutefois, les gardiens du camp ont tout de même continué à la gaver deux fois par jour et ont tenté de la forcer à cesser sa grève de la faim. Sous la souffrance, cette torture sans fin, les organes de Mme Dong ont cessé de fonctionner. Elle était sur le seuil de la mort. Le 22 juin, après que les auteurs des crimes l’aient livré à l’hôpital du camp de travail de Masanjia, ils ont averti sa famille de venir la chercher.

Le policier qui était directement en charge de Mme Dong était Su Jing (directeur du camp de travail) et Li Mingyu (chef de la première division). Présentement, il y a environs 20 pratiquants de Dafa qui continuent leur grève de la faim pour protester les traitements inhumains dans la première division. Pour certains pratiquants, cela fait deux à trois mois qu’ils sont en grève de la faim. La police a rassemblé quelques pratiquants dans la salle no.1 sous la supervision de l’équipe no.2 de la première division (chaque équipe regroupe deux salles). Ils y ont gavé les pratiquants deux fois par jour, en plus de leurs injecter cinq vials d’une drogue inconnue. Après que la pratiquante de Dafa Song Lianying ait reçu de force des infusions de drogues, elle a perdu presque la totalité de l’utilisation de ses jambes. Elle ne pouvait plus plier ses jambes lorsqu’elle utilisait la toilette et elle ne pouvait pas non plus marcher aisément. Plusieurs pratiquants sont devenus paralysés dans leurs membres après avoir reçu de force des injections de drogues.

Ce qui suit est une liste non exhaustive des pratiquants qui sont présentement en grève de la faim dans l’équipe no.2 de la première division du camp de travail de Masanjia :

Xia Yulan (59 ans, de la ville de Shenyang, professeur; cela fait plus de trois ans qu’il y est détenu, sa date de remise en liberté est dépassée depuis deux mois; cela fait près de trois mois qu’il est en grève de la faim.)

Dong Jingya (33 ans, de la ville de Shenyang, designer architecte; en grève de la faim depuis deux mois)

Meng Gui (50 ans, de la ville de Goubangzi, en grève de la faim depuis deux mois)

Gong Xuerong (de la ville de Dalian; tous ses membres sont paralysés dû à la persécution)

Wang Jinfeng (cela fait plus de trois ans qu’il est en détention, sa date de remise en liberté a été dépassée)

Sun Jiping (52 ans; en grève de la faim depuis près de trois mois)

Teng Shiyun (50 ans, de la ville de Dalian; a été injecté avec des drogues inconnues, les muscles de ses deux jambes se sont atrophiés, il est incapable de les plier)

Aux pratiquants de Dafa à travers le monde: S’il vous plait, envoyez les pensées droites, appelez ou écrivez des lettres pour éliminer la perversité et aider les compagnons pratiquants qui sont persécutés. Je fais appel à toutes les personnes droites et bienveillantes de la société, s’il vous plait portez une attention particulière pour aider les pratiquants de Falun Gong qui font face à cette brutale persécution.

Responsables dans le camp de travail de Masanjia

Chef de la première division : Li Mingyu, 86-24-89210406

Chefs de l’équipe no.2 : deux hommes surnommés Li et Liu

Traduit de l’anglais au Canada le 26 juillet 2005.