(Minghui.org)

Envoyé spécial du site Clearwisdom.net/minghui.ca

Sydney, Australie

Chen Yonglin, l'ancien diplomate chinois qui a récemment déserté du consulat général chinois à Sydney, a successivement exposé des histoires privées au sujet du vaste réseau d'espionnage du régime communiste chinois qui a infiltré les pays occidentaux démocratiques y compris l'Australie et a persécuté et harcelé les pratiquants de Falun Gong à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine. Inspiré par la défection de Chen, les anciens fonctionnaires chinois, Hao Fengjun (présentement en Australie) et Han Guangsheng (présentement au Canada) ont également renoncé à leur adhésion au parti communiste chinois (PCC) et ont exposé davantage la répression et le harcèlement du Falun Gong par le PCC. Ceci a soulevé l'attention des médias et des gouvernements au sujet du Falun Gong. Ce journaliste a donc interviewé plusieurs pratiquants de Falun Gong qui ont partagé leurs pensées et leurs sentiments au sujet des propos de Chen et de Hao au sujet du harcèlement subi par les pratiquants.

À la conférence de presse du 10 juillet 2005, M. Chen Yonglin a divulgué aux médias un échantillon d'informations que les espions et les informateurs fournissent au consulat chinois. M. Chen Yonglin a révélé : « Les consulats et l'ambassade chinoise en Australie ont deux systèmes, un système diplomatique et un système de services secrets. Les employés des services secrets sont indépendamment financés. Beaucoup de gens pensent qu’il n’est pas sage d'utiliser l'ambassade ou le consulat pour recueillir l'information des services secrets. Mais en réalité, l'information importante des services secrets du PCC est habituellement recueillie par les ambassades et les consulats. Par conséquent, plusieurs ambassades et consulats ont des services secrets. Auparavant, j'étais le consul politique au consulat général chinois à Sydney. J'étais responsable des relations bilatérales entre les gouvernements chinois et australien et les questions politiques. J'étais un fonctionnaire du système diplomatique. La plupart du temps je rassemblait l'information en utilisant des moyens publiques y compris lire les journaux, naviguer sur Internet et observer ouvertement les événements de groupe dissidents. Parfois, je recevais également de l'information d’espions. Donc, même si je n'appartenais pas au service secret, je connaissais les noms de quelques informateurs.

L'information des services secrets du consulat chinois révélée par Chen Yonglin attire l'attention des médias

M. Chen a dit : « Lorsque je travaillais au consulat chinois, c’était facile comme bonjour d’enquêter sur certaines personnes. En fait, le consulat obtenait l'information de quelques informateurs. Un seul appel téléphonique et ils informaient le consulat. Au téléphone, certains informateurs révélaient ouvertement les secrets des gens dans leur entourage. Certains remettaient un rapport écrit. Certains plus futés, demandaient un entretien tête à tête. Cependant, ce n’est pas sécuritaire même s’ils viennent pour un entretien tête à tête, parce que les conversations par téléphone ou les entrevues sont toutes enregistrées par écrit et seront remises aux chefs. Après davantage de compilation et d'analyse, l'information sera rapportée aux services secrets en Chine. Les gens dans le système des services secrets du consulat se rapportent directement aux quartiers généraux des Ressources Humaines de l’Armée de la libération populaire chinoise ou au département de la sécurité. »

Chen Yonglin a révélé que le Consulat général chinois a une liste noire de plus de 800 pratiquants de Falun Gong. Il a déjà enlevé la plupart des noms de la liste. Il a dit que cette partie de la liste était déjà enlevée de la base de données de l'ordinateur. Chen a dit qu’il était compatissant envers les pratiquants de Falun Gong parce qu'il estime que les pratiquants exercent leur croyance dans l'Authenticité, Bienveillance, Tolérance.

Un ancien pratiquant du Falun Gong à Sydney: la liste noire et le harcèlement durent depuis longtemps

Le premier des trois documents d'information divulgués par Chen Yonglin était la liste de noms de l'Association australienne de Falun Dafa fournie par un informateur au Consul Du Wei. La liste contient les noms des personnes ressources de Falun Gong à Sydney, à Melbourne, et en Australie du sud.

La liste de noms fournis par l'informateur au Consul Du Wei déclare : « Ce document a été envoyé par l'organisation écrit au dos de l'enveloppe. Après avoir été vérifié point par point, elle peut être incluse sur la liste de contrôle interne (note du rédacteur: à savoir, la liste noire). »

Fax envoyé par l’ambassade chinoise de Canberra aux consulats de Sydney et de Melbourne

Le deuxième document est le fax (voir photo ci haut) envoyé par l’ambassade chinoise de Canberra aux consulats de Sydney et de Melbourne. Le fax contient six pages qui énumèrent le nom de plus de 300 pratiquants de Falun Gong. Le fax est signé par l’ancien ambassadeur chinois Zhou Wenzhong.

Mme Meng Li, dont le nom est mentionné dans le document a dit au journaliste : « Cette liste noire indique que les espions nous entourent. Il y a un bout de temps, le PCC avait déjà envoyé des espions pour infiltrer les pratiquants et pour rassembler les noms des personnes ressources et les noms d'autres pratiquants. Au mois de mai 2001, lorsque nous, les 22 pratiquants, sommes arrivés à la douane de l'aéroport de Hong Kong, nous avons vu plusieurs policiers qui attendaient nerveusement comme s’ils étaient pour confronter des ennemis formidables. Il semble qu’ils avaient reçu l'information à l'avance et connaissaient nos noms et allées et venues. Lorsque nous sommes passés aux douanes, les fonctionnaires ont comparé pendant long temps nos passeports et nos documents sur leurs ordinateurs. Finalement, un policier portant un talkie-walkie a amené un groupe de policiers pour nous détenir illégalement. Ils nous ont enfermés à clef dans de petites cellules individuelles et nous ont interrogés un par un. Plus tard, nous avons été expulsés de force en l'Australie. Quelques pratiquants ont été attachés, emballés et ont été transportés sur les avions. Lors de la détention, ils nous ont donné un breuvage. Après l’avoir bu, un pratiquant dont le nom de famille est Zhang s’est immédiatement évanoui. A son retour, sa mémoire lui a manqué et il était très faible. Il était étourdi et ne pouvait pas s’occuper de son entreprise. Finalement, il a dû vendre son entreprise. Je me sens également ainsi depuis que j’ai bu la boisson. Ma mémoire me manque et j'ai peu d'énergie. »

Kong Huiling : Espérant que les gens qui suivent le PCC choisirons leur conscience et un future prometteur

Le troisième document que Chen Yonglin a divulgué était une information personnelle détaillée au sujet Kong Huiling, une pratiquante de Falun Gong de Sydney, y compris la date de naissance, date d’arrivée en Australie et les activités de Falun Gong dans le monde auxquelles elle a participé entre1999 et 2004, ainsi que l'information personnelle sur ses parents telle que leur adresse, numéro de passeport, période de validité et leur intention de faire application pour visiter l’Australie. Le document montrait même que Mme Kong Huiling était allée à Taiwan en 2001 pour assister à la conférence de partage d'expériences de Falun Dafa de la région d’Asie et du Pacifique, durant laquelle elle se trouvait dans le groupe numéro 11 et quel nom elle avait utilisé. À la fin de 2000, Mme Kong Huiling est allée à Macao et n’avait pu entrer à cause de la liste noire. Le document détaille comment elle y a été battue. Mme. Kong a dit qu'elle ne peut pas se rappeler certains détails mais ils étaient enregistrés sur le document fourni par les informateurs.

Mme Kong a dit à ce journaliste qu'au mois de décembre de l’an 2000, elle est allée à Macao par Hong Kong. Lorsqu’elle était dans la file d'attente à la douane pour faire du travail de correspondance, a été appelée par les douaniers. Deux policières l'ont amenée à l'ascenseur. Un policier s'est précipité vers elle et l’a frappée au nez. Elle s'est presque écroulée. Après, elle a été traînée de force dans l'ascenseur, quatre ou cinq policiers l’ont frappée au front avec leurs talkies-walkies et lui ont donné des coups de pieds au bas de l’abdomen. Après, elle a été transportée sur le quai et mise sur un bateau en destination de Hong Kong. M. Lin, qui l'accompagnait, avait reçu des appels téléphoniques du département de la sécurité du PCC avant de quitter l'Australie. On lui avait dit qu’ils étaient au courant de son intention d’aller à Hong Kong et Macao. Donc, lorsque Mme Kong et d'autres pratiquants sont arrivés à la douane de Macao, ils ont vu des foules de policiers qui les attendaient. Mme Kong a dit à ce journaliste qu'elle s'est rendue compte qu’elle ainsi que d’autres pratiquants était sur une liste noire et que les informateurs avaient déjà rapporté leurs itinéraires au département de la sécurité du PCC avant leur voyage.

Mme Kong a dit : « Bien que je suis une citoyenne australienne depuis long temps, le PCC connaissait toujours nos plans de voyage en détails. Une grande ombre me suivait. » Néanmoins, Mme Kong souhaite que ceux qui vendent toujours l'information au PCC se réveillent aussitôt que possible, voient à travers la situation, choisissent leur conscience et un futur lumineux. Elle les a avertis de ne pas s’abandonner, ni de laisser trop de regrets à leurs enfants, puisque lorsqu’ils blessent les autres ils se blessent aussi. »

M. Chen Yonglin a également révélé que quelques fonctionnaires de gouvernement australien ont fait de nombreuses affaires secrètes. Par exemple, le ministère australien des affaires étrangères a suggéré des idées au PCC pour résoudre ses procès enregistrés à la cour suprême du New South Wales par Mme Zhang Cuiying contre l'ancien Président chinois Jiang Zemin et le bureau 610.

Mme Zhang Cuiying a dit à ce journaliste qu’au cours des six dernières années de persécution, elle et sa famille ont subi divers genres de persécution et de harcèlement par le PCC. En l’an 2000 lorsqu’elle est retournée en Chine, elle a été arrêtée dès son entrée aux douanes de Shenzhen. Les policiers qui avaient reçu l'information des espions à l'avance l’y attendaient et lui ont dit : « Vous êtes finalement arrivée. Nous vous attendons déjà depuis un jour entier. » Après, Mme Zhang a été illégalement détenue pendant huit mois dans un camp de travaux forcés où elle a été violemment torturée physiquement et mentalement. Même après son retour en Australie, ses appels téléphoniques étaient surveillés et ses lettres volées. Les espions du PCC ont même jeté un chat mort ensanglanté sur son palier et l’ont menacée qu'elle devrait arrêter toutes ses activités d'exposer les faits de la persécution.

Zhang Cuiying a exprimé qu'en tant que citoyenne australienne, elle était choquée que le ministère australien des affaires étrangères aide le PCC à intervenir avec son procès contre Jiang Zemin et le bureau 610 pour des intérêts économiques. Elle espère que le gouvernement australien et les principaux médias mèneront une enquête et exposeront les manipulateurs derrière le rideau afin de protéger les citoyens australiens et de permettre à tous les Australiens de vivre dans un environnement libre, sécuritaire et paisible.

John Deller : les histoires privées divulguées par Chen et Hao aident le gouvernement australien à se rendre compte de la gravité de la persécution

Indépendamment de l'information révélée par Chen Yonglin, un autre fonctionnaire chinois qui a déserté, M. Hao Fengjun, a également révélé l'information sur les activités des pratiquants de Falun Gong outremer provenant du Bureau 610 en Chine et du Ministère Chinois de la Sécurité par différents réseaux. Par exemple, les pratiquants de Falun Gong de New South Wales l’intention de tenir une conférence de partage d’expérience après Noël. Le document énumérait les noms des organisateurs de la conférence. M. John Deller était décrit comme coordonnateur «organisant » plusieurs activités qui tente d'endommager l’autorité du PCC.

John Deller a dit que c’était vraiment choquant d’apprendre que les activités des pratiquants de Falun Gong en Australie sont si étroitement surveillées par les fonctionnaires du PCC qui sont même au courant d'information personnelle si détaillés de citoyens australiens. Il a dit que M. Chen et M. Hao sont vraiment courageux d’avoir déserté. Les preuves qu’ils ont fournie confirment que la persécution et les harcèlements rencontrés par les pratiquants du Falun Gong sont tous vrais. Entre-temps, ils ont également aidé le public et le gouvernement australien à se rendre compte que la persécution du Falun Gong par le PCC est vraiment grave.

Traduit de l’anglais au Canada le 28 juillet 2005 :