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M. Wu Chunlong, un homme dans la trentaine, est torturé à mort au camp de travaux forcé Jiamusi (Photos)

31 août 2005 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la ville de Jiamusi, province de Heilongjiang.

(Minghui.org)

Le pratiquant de Falun Dafa M. Wu Chunlong de la ville de Jiamusi, province de Heilongjiang, a été torturé au camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi jusqu’à l’agonie. Quand il a été renvoyé chez lui le 30 avril 2005, il était complètement émacié, incapable de penser clairement et de parler. Son état s’est graduellement amélioré grâce aux soins de sa famille, mais la police du commissariat de Songlin le surveillait de près. Ils le menaçaient et le harcelaient sans cesse et M. Wu Chunlong est décédé le 20 août 2005, il a avait seulement trente ans.

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Une semaine avant la mort de M. Wu Chunlong.


Le 20 août 2005, à 2h du matin, M. Wu Chunlong est décédé.

Le 20 août 2005, à 2h du matin, M. Wu Chunlong décéda.

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M. Wu Chunlong était émacié à cause de la torture dont il a souffert.

Le pratiquant de Falun Dafa M. Wu Chunlong était un barbier à son compte. Il a d’abord été condamné à trois ans de travaux forcés le 3 novembre 1999 et a été sévèrement torturé au camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi au cours de sa peine. Il a été obligé de subir l’inhumaine torture connue sous le nom de banc du tigre (1) pendant sept jours à la fin 2001. D’autres pratiquants de Falun Dafa ont exigé la libération de M. Wu, mais leurs requêtes ont été rejetées, ils ont entamé une grève de la faim pour protester. Au cours de cette grève de la faim, MM. Yao Zhongliang, Xia Zhiliang, Dong Shaohua et Li Jingfeng ont été enfermés dans la salle de communication et gavés. Leurs mains étaient menottées de chaque côté du lit, ce qui ne leur permettait que de rester assis ou couchés toute la journée. En plus, leurs pieds étaient attachés. Afin de voir son fils, le père de M. Wu Chunlong a dépensé au moins vingt mille yuans. Finalement, M. Wu Chunlong a été relâché à la fin 2002. M. Wu Chunlong et son père ont dû déménager cinq fois pour échapper au harcèlement de la police.

En octobre 2003, M. Wu Chunlong a dû emprunter de l’argent pour ouvrir un salon de coiffure. Son salon a ouvert ses portes le 8 novembre 2003. A peine trois jours plus tard, le 11 novembre 2003, le policier An Quanyi (homme) du commissariat Yingjun l’a arrêté et fait condamner à trois ans de travaux forcés pour la troisième fois.

M. Wu Chunlong a été brutalement torturé par les gardiens de prison, Liu Hongguang, Yang Chunlong et d’autres. M. Wu Chunlong a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution, il a alors été gavé et on lui a injecté des drogues inconnues. Quelques jours plus tard il a commencé à s’évanouir, à être incontinent et à perdre le contrôle de ses intestins. Sept à huit jours après son gavage forcé, il a perdu toute sensation dans le bas de son dos jusqu’aux genoux. Il était incapable de bouger ses jambes, il avait froid à la poitrine, son esprit était embrouillé, il était physiquement émacié et sur le point de mourir.

Les gardiens continuaient cependant à le torturer même s’il agonisait. Une fois M. Wu s’était réveillé en sursaut alors que les gardiens le traînaient jusqu’à la salle de bain et l’aspergeaient d’eau froide avant de le ramener dans sa cellule. Une autre fois, il s’est réveillé en sursaut et avait extrêmement mal et vit le prisonnier Wang Fu (homme) enfoncer sa main sous sa clavicule gauche.

Comme M. Wu criait souvent « Falun Dafa Hao », les gardiens ont encouragé le prisonnier Wang Fu à le bâillonner avec un torchon plein d’excrément. M. Wu se réveillait souvent avec un torchon dégoûtant dans la bouche.

Le camp de travaux forcés avait peur de prendre des responsabilités pour la mort de M. Wu Chunlong. Le 30 avril 2005, les gardiens de prison Yang Chunlong et Diao Yukun l’ont renvoyé chez lui dans un taxi. Avant d’autoriser sa famille à le voir, ils ont dupé le père de M. Wu à signer une déclaration comme quoi la famille assumerait toute responsabilité concernant M. Wu. Ils ont également essayé de leur extorquer 5000 yuans, mais le père de M. Wu n’avait pas d’argent à leur donner. Finalement il a du emprunter trois cents yuans pour les leur donner.

Quand M. Wu Chunlong est rentré chez lui, il n’avait pas plus que la peau sur les os. Il ne pouvait ni s’asseoir ni se tenir debout, il ne pouvait pas penser clairement, il n’avait pas d’expression sur le visage et ne pouvait même pas reconnaître son propre père. Son teint était très pâle, le côté gauche étant plus gros que le droit, un des yeux était très rouge et enflé suite aux coups. Il ne pouvait répondre aux questions de ses amis ou proches. Il paraissait n’avoir ni mémoire, ni pensée, ni réflexion.

Après que ses compagnons pratiquants l’aient aidé à étudier la Loi et à faire les exercices avec lui, sa santé s’est grandement améliorée. Son visage enflé est redevenu normal et il pouvait dire quelques phrases de temps en temps.

Le 18 mai 2005, le camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi a envoyé un gardien au commissariat de Songlin pour demander à ce que le policier Yin Xiaodong (homme) surveille M. Wu Chunong de près. Le 19 mai, tôt le matin, Yin Xiaodong est venu chez M. Wu Chunlong, et a demandé à ce que M. Wu Chunlong vienne au poste de police une fois par mois pour des interrogatoires et à ce que M. Wu Chunlong retourne au camp de travaux forcés de Jiamusi une fois rétabli. Le 20 mai 2005, Yin Xiaodong est revenu chez M. Wu et a demandé à ce que M. Wu s’inscrive pour un certificat d’habitation temporaire avec une photo d’identité.

M. Wu Chunmong souffrait alors de confusion. Il n’avait retrouvé qu’une partie de sa mémoire. La police le harcelait chez lui, lui faisant revivre dans sa tête la terreur du camp de travaux forcés. Il a perdu l’appétit, il avait la diarrhée, perdu plus de poids, développé une forte fièvre, avait des difficultés à respirer, était très nerveux et ne reconnaissait pas sa famille.

Le 20 août 2005, à 2h du matin, à l’âge de trente ans, M. Wu Chunlong est décédé de la terreur qu’il avait endurée.

Jiang Zuoqi (homme), Directeur du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi, 86-454-8891958 (Office), 86-454-8247690 (Home).
Yao Debin (homme), directeur adjoint du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi : 86-454-8891931
Sun Dehong, directeur adjoint du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi : 86-454-8891932, 86-454-8243824 (Home).
Xu Lifeng, directeur adjoint du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi : 86-454-8891933, 86-454-8651855 (Home), 86-13904547855 (Cell).
Fu Maosen (homme), directeur politique du CCP du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi : 86-454-8891890
Guan Dejun (homme), directeur politique adjoint du CCP du camp de travaux forcés de la ville de Jiamusi : 86-454-8891948
Bai Jinfeng (homme) du bureau politique : 86-454-8891935
Zheng Liyan (sexe inconnu), secrétaire du comité de discipline du CCP : 86-454-8891934
Liu Hongguang (homme), chef du sixième quartier (tous des hommes), deuxième étage du quartier des messieurs : 86-454-8891924.
Guo Gang (homme), Zhang Zhenhua, Gardien Yang Chunlong, chefs adjoints du sixième quartier des messieurs

(1) On force les pratiquants à s’asseoir sur un petit banc de fer de 20 cm de hauteur environ, les jambes tendues et les genoux attachés ensemble. Ils ont les mains attachées dans le dos ou placées sur les genoux et on les oblige à rester assis le dos bien droit en regardant devant eux. Ils n’ont pas le droit de tourner la tête, ni de bouger, ni de fermer les yeux, ni de parler à qui que ce soit. Pendant qu’ils sont assis sur ce banc, plusieurs détenus doivent les surveiller et les obliger à rester immobile. D’ordinaire, on leur met des objets durs – comme des briques – sous les jambes ou sous les chevilles pour rendre ce supplice encore plus difficile à endurer. Voir l’illustration sur :


Traduit en France le 29 août 2005.