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Persécution des pratiquantes de Falun Dafa dans la prison pour femmes de Daxin à Pékin

6 août 2005 |   Écrit par une pratiquante de Pékin

(Minghui.org)

Depuis le 20 juillet 1999, lorsque la persécution a commencé, beaucoup de pratiquantes de Falun Dafa ont été détenues dans la prison pour femmes de Daxin à Pékin, auparavant nommée prison de Tiantanghe. Parmi les détenues se trouvent entre autre la doctoresse Li Aijun de l’hôpital de Xiyan, Zhou Zi, une enseignante modèle du district de Fangshan, les employées du gouvernement He Xinping, Xu Jing, Liu Xi Chen Shulan et d’autres. Elles ont été détenues pendant plus de trois années. On oblige les pratiquantes de Dafa à faire des heures supplémentaires et à travailler plus de 16 heures par jour. Si elles n’ont pas fini leur travail à temps elles doivent continuer à travailler et n’ont pas l’autorisation de dormir ou de se reposer. Une pratiquante qui a été rendue invalide par les coups reçus a dû continuer à travailler avec une jambe blessée.

A cause des quotas annuels et des bonus qui y sont liés, les policiers forcent les pratiquants de Dafa de travailler au risque de leurs vies et de leur sécurité. Les seize heures de travail forcé que les pratiquantes doivent effectuer s’étalent entre 6 heures du matin et 10 heures du soir. Parfois elles doivent même travailler plus tardivement si le travail assigné n’est pas terminé. Il n’y a pas de pause. Se rendre aux toilettes est surveillé et restreint à certains moments. Si les pratiquantes se blessent pendant le travail et informent d’autres sur leur état, elles sont punies par des retenues de points ou par l’interdiction de visite de leur famille sous le prétexte de soi disant violation des règles du travail. Par exemple, la pratiquante Liu Xi a été gravement blessée en août 2004 et a été découverte en train de discuter avec une autre personne. Elle et la personne qui était assignée à sa surveillance ont été punie par une retenue de 50 points (une détenue reçoit seulement trois points pour avoir travaillé toute une journée) et les familles n’ont pas été autorisée à leur rendre visite pendant trois mois.

Chen Shulan est la seule qui ait survécu parmi ses frères et soeurs. Tous étaient pratiquants. Ses deux jeunes frère jumeaux Chen Aizhong et Chen Aili et sa jeune soeur Chen Hongping, tous sont morts les uns après les autres dans la persécution. Chen Shulan, elle-même continue actuellement de souffrir de persécution inhumaine dans la prison pour femmes.

Regardons de plus près cette soi-disant “transformation.”. À tour de rôle, les policiers de la prison insultent, battent et électrocutent les pratiquantes de Dafa avec des matraques électriques. Si elles n’obéissent pas, elles sont attachées à un cadre de lit pendant longtemps, restent debout jour et nuit tout en étant privés de sommeil. Certains policiers dans les prisons bâillonnent les pratiquantes avec des linges et ne les laissent pas parler. Certaines pratiquantes sont enfermées dans de petites cellules d’isolement. Elles souffrent du froid et de la faim. Elles sont frappées et suspendues. Les douches sont interdites ainsi que le sont les visites des familles. Elles ne sont même pas autorisées à écrire à leur famille et à leurs amis, autrement elles sont maltraitées et punies physiquement. L’enseignante modèle du district de Fangshan, Zhou Zi, a été illégalement condamnée à sept années de prison. Elle n’a pas du tout coopéré avec les autorités et a été transférée du 3e bloc au 10e bloc, qui est connu pour sa violence. Ce bloc est équipé de toutes sortes d’instruments de tortures et le personnel y est brutal. Les pratiquantes qui y sont peuvent subir à n’importe quel moment de violents traitements. Les traitements imposés sont bien pires que dans les autres blocs. Après que Zhou Zi ait été transférée là-bas elle n’a pas été autorisée à voir sa famille ou à communiquer de quelque manière que cela soit avec elle. Elle n’a pas été autorisée à accepter de l’argent de sa famille pour s’acheter de la nourriture ou des biens personnels. La nourriture de la prison consiste en de tout petits haricots cuits à la vapeur. À tour de rôle, le personnel qui la surveille s’organise souvent pour la priver longtemps de sommeil.

Les pratiquantes dans la prison pour femmes sont surveillées de plus près que les détenues ordinaires. Du personnel de surveillance est assigné à chaque pratiquante et doit les surveiller. Les pratiquantes ont l’interdiction de parler à quiconque. Si on se rend compte qu’une pratiquante a établi un contact par le regard avec quelqu’un, elle est réprimandée ou a une retenue sur ses points. Les pratiquantes sont accompagnées par au moins trois personnes lorsqu’elles utilisent les toilettes. La police de la prison incite même les autres détenues à battre les pratiquantes. Les pratiquantes sont surveillées ainsi 24 heures sur 24.

Le magasin coopératif de la prison vend des produits de première nécessité et qui sont très chers. Toutes les prisonnières doivent ouvrir un compte et les membres de leurs familles sont obligés de faire des avances d’argent sur ce compte. Les fonctionnaires de la prison déterminent quel produit peut être acheté et ils déduisent la somme directement du compte. Les prix dans les magasins sont deux ou trois fois plus élevés que dans les magasins usuels. Par exemple une carte téléphonique de 20 yuans y est vendue à 40 yuans. Les fonctionnaires de la prison encaissent la différence. Les autres produits sont aussi toujours deux à trois fois plus chers que les prix du marché.

Selon les règles de la prison, une détenue est autorisée à appeler chez elle trois fois par mois. Toutefois la plupart du temps, seulement un appel est autorisé pour informer les membres de la famille sur les permissions pour les visites. Même les membres des familles qui viennent en visite sont souvent traités de mauvaise manière. Ils reçoivent des ordres à tout bout de champs, ils sont réprimandés ou parfois même, ils n’ont pas l’autorisation de voir le pratiquant.

Li Aijun était doctoresse dans le département de médicine interne à l’hôpital de Xiyuan à Pékin. Avant de pratiquer le Falun Gong, elle était en mauvaise santé et souffrait de multiples maladies. Une fois qu’elle a commencé la pratique du Falun Gong elle est devenue pleine d’énergie et en bonne santé. Depuis lors elle s’est disciplinée et a strictement suivi les principes d’ « Authenticité Bienveillance Tolérance. » Ses bonnes compétences professionnelles et son éthique lui ont apporté le plus grand respect de ses collègues et de ses patients. A la fin de l’année 2000, pour avoir fait appel au nom du Falun Dafa et pour avoir persisté dans la cultivation pratique elle a été forcée de quitter son travail. Elle a dû s’exiler pour éviter la persécution. Elle a été arrêtée début 2001.

L’hôpital où elle travaillait l’a licenciée. Bien qu’ayant perdu sa liberté elle suivait avec diligence les principes de « Authenticité Bienveillance Tolérance » et s’occupait avec compassion des gens autour d’elle. Les repas dans la prison étaient très maigres. Lorsque la prison améliorait occasionnellement la qualité de la nourriture elle laissait toujours une portion pour les détenues plus âgées ou plus faibles. Ses mots et ses actions ont poussé beaucoup de prisonnières à abandonner leurs mauvaises compréhensions sur le Dafa que la propagande largement publiée par les médias étatiques avait implantée. Même certains policiers en sont venus à respecter ses critères moraux élevés.

Ses parents âgés de 70 ans et son fils qui a l’âge d’aller à l’école élémentaire ont besoin qu’on prenne soin d’eux. Ils habitent chez Aijun. Son mari doit travailler très dur chaque jour pour soutenir la famille. Sa longue peine de prison a amené d’énorme souffrance sur sa famille, tant financières qu’émotionnelles. Sa grand-mère n’a pas pu résister à cette épreuve et elle est morte à la fin de l’année 2004. Son mari qui ne pratique pas le Falun Dafa souffre aussi émotionnellement et ne parvient pas à endurer la solitude dans le long terme. Il envisage de divorcer.

Traduit en Suisse de l’anglais le 01/08/2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm