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Dix méthodes de torture dont j’ai fait l’expérience durant mon emprisonnement illégal dans le camp de Masanjia

Mercredi 25 octobre 2006 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Liaoning

(Minghui.org)

Je suis un pratiquant de Falun Dafa de la province du Liaoning. J'ai été illégalement arrêté en août 2001 et placé en centre de détention. Après neuf jours de grève de la faim pour protester contre cet emprisonnement injuste, j'ai été libéré, mais dix-sept jours plus tard, le 28 septembre, j'ai été de nouveau arrêté de force. Le 29 septembre, on m’a envoyé au camp de travaux forcés de Masanjia et on a commencé à me torturer quatre jours après mon arrivée. En 28 mois, les bourreaux ont utilisé 10 méthodes de torture différentes.

1. Les deux bras immobilisés sur les côtés d’un tabouret en métal afin que la personne ne puisse ni bouger, ni se tenir debout. J'ai dû m’asseoir ainsi sur ce petit tabouret pendant 15 jours.

2. Les deux bras immobilisés contre l'appareil à vapeur. L'appareil est composé de cinq parties, les mains sont placées sur un crochet entre la première et la deuxième partie, et sur un autre crochet entre la quatrième et cinquième parties du calorifère. On ne peut ni s’asseoir, ni se tenir debout et on est obligé de rester dans une position accroupie. À un certain moment les bras deviennent noirs et bleus. Cette torture a duré pendant deux mois.

3. Le dos est immobilisé contre l'appareil à vapeur et on est privé de sommeil toute la nuit. Les gardiens vous battent si vous fermez les yeux ou êtes somnolents. J'ai été torturé de cette façon pendant deux mois. Mes jambes sont devenues engourdies et mes poignets étaient ensanglantés en raison des menottes trop serrées. On peut encore voir les cicatrices aujourd'hui.

4. Les deux mains immobilisées derrière un tuyau à vapeur et on vous oblige à vous asseoir sur un très petit tabouret. Les jambes peuvent être dans un état très confiné. Après un certain temps, les bras deviennent bleus et pourpres, les jambes se sentent engourdies et très douloureuses. J'ai été attaché de cette façon pendant plusieurs jours, après quoi le tabouret a été enlevé, et j'ai dû m'asseoir sur le sol en béton.

5. Les mains et les pieds sont enchaînés aux coins d'un lit, de sorte que l’on est dans la position du vol de l’aigle. On ne peut pas se déplacer même un tout petit peu, même pas pour aller aux toilettes, et le corps entier devient très agité. J'ai été attaché de cette manière pendant plusieurs jours.

6. À Masanjia, il y a une salle triangulaire, particulièrement conçue pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. À l'intérieur, il y a un long tabouret étroit avec un dossier très bas. On a le dos immobilisé au dossier de ce banc rendant impossible toute position debout ou couchée. J'ai été enfermé dans cette salle pendant plus de trois mois.

7. Les deux bras sont attachés au crochet du tuyau de chauffage dans le couloir. Ce crochet est plus haut que la plupart des gens, donc on doit se tenir sur la pointe des pieds pour rester stable. Il peut avoir été conçu tout particulièrement pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Quand la torture continue pendant un certain temps, il est très difficile de l’endurer. J'ai été torturé de cette manière pendant une semaine.

8. J'ai été attaché au tuyau de chauffage dans le couloir le plus glacial, portant seulement un pantalon mince. J'ai été privé de sommeil, et je ne pouvais m'asseoir que sur le sol en béton glacé, ce qui m'a fait perdre connaissance. J'ai été torturé de cette manière pendant dix jours.

9. Le «dos bloqué» Un bras est croisé devant le corps tandis que l’autre est croisé derrière le dos et les mains sont liées ensemble par derrière. Le cou est attaché aux pieds par une corde afin qu’on ne puisse lever la tête. Le corps d’une personne ne peut endurer une telle position et après une quarantaine de minutes, je transpirais à grosses gouttes et mon cœur ne pouvait plus le supporter. On ne m’a libéré qu’après s’être rendu compte que j'allais mourrir si cette torture persistait.

10. «Lier avec des cordes» La police s'est servie de cordes pour me lier fortement les bras et les jambes que j'avais croisés, puis ensuite m’attacher le cou aux cuisses avec une serviette pour m’empêcher de lever la tête. Pendant plus de sept heures je n’ai pu aller aux toilettes. Un policier a déchiré le livre de Maître ainsi que sa photo et m’a forcé de m’asseoir dessus et par la suite a déchiré le livre en petites lamelles de papier et me les a collées sur le visage, répétant sans cesse, «Juste pour vous les disciples de Dafa» Un autre gardien a frappé mes jambes croisées avec ses pieds et m’a donné un coup de pied sur la tête, et puis il s’est couché confortablement près de moi pour observer ma souffrance. Après plus de sept heures, mes jambes étaient noires et pourpres, et je ne pouvais plus bouger. La douleur était encore plus atroce que des os qu'on aurait écartelés. En raison de cette torture, mon corps entier a perdu toute sensation et je ne pouvais plus prendre soin de moi-même. Ma mère est venue et s'est occupée de moi pendant plus d’un mois avant que je puisse récupérer peu à peu. À ce jour, mon poignet et ma jambe sont encore affectés.

Personnel directement impliqué dans cette persécution :

Su Jing, Wang Naimin, Wang Xiaofeng et Huang Haiyan, membres du «Groupe d’aide et d’éducation» de Benxi


Traduit de l'anglais au Canada le 18 octobre 2006