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Australie : L'exposition internationale pour les droits de l'homme intitulée «Goulags de la Chine » révèle les mauvais traitements psychiatrique en Chine (Photos)

Mercredi 4 octobre 2006 |   Écrit par un pratiquant en Australie

(Minghui.org)

La Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCHR) a tenu une exposition internationale pour les droits de l'homme au Centre de conférence et d'exposition Darling Harbot à Sydney, Australie, pour la première fois. Des photos révélant la persécution psychiatrique du parti communiste chinois (PCC) à l’encontre des pratiquants de Falun Gong ont été montrées à l'exposition sous le titre, « Goulags de la Chine ».

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Les photos révélant la persécution psychiatrique du PCC envers les pratiquants de Falun Gong dans les goulags de la Chine

Un porte-parole du CCHR a dit, lors d’une interview, que le but de présenter les photos révélant la persécution psychiatrique du PCC était de faire savoir aux gens que les crimes des nazis, leurs techniques, et leurs méthodes diffamatoires se produisent encore aujourd'hui. La persécution du Falun Gong en est un bon exemple, avec des psychiatres persécutant des membres de ce groupe en employant la torture, en diffamant leurs réputations et d'autres méthodes favorisées par le régime communiste chinois.

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Un coin de l'exposition

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Un porte-parole du CCHR interviewé

Le CCHR a été fondé en 1969 avec pour mission d’enquêter et de révéler des violations psychiatriques des droits de l'homme. Il a 130 centres dans plus de 30 pays. L'exposition a attiré l'attention de la société australienne et les visiteurs ont été plus nombreux que prévu. Il s’agissait du deuxième arrêt de la tournée mondiale de l'exposition. La première a été tenue à Los Angeles, et davantage seront tenues dans plusieurs provinces et villes, y compris Melbourne, et l'Australie occidentale, et beaucoup de pays européens.

Le matin du 18 septembre, le CCHR a tenu une cérémonie d'ouverture au Centre de conférence et d’exposition de Darling Harbor. Lloyd Wyles, directeur exécutif du Comité des droits de l'homme australien, Shelley Wilkins, directeur exécutif du CCHR, Simon Harrison et Nazir gul Dawaar, avocats des droits de l'homme, ont prononcé des discours et ont animé la cérémonie de coupure du ruban.

Goulags de la Chine

Cette exposition a révélé le fait que la psychiatrie et la psychologie sont employées pour conduire des génocides contre des groupes ethniques et des dissidents spécifiques. De tels génocides ont eu lieu dans les camps de concentration nazis, dans les goulags de l'URSS et dans des camps de travail chinois et des hôpitaux psychiatriques. Les goulags étaient les camps de travaux forcés dans l’ancienne URSS. Les goulags de l'URSS étaient aussi notoires que les camps de concentration nazis et les sites de massacre au Cambodge.

Le CCHR a choisi deux photos montrant des pratiquants de Falun Gong qui avaient été torturés au point d’être d’une faiblesse et d’une maigreur extrêmes avec des drogues psychiatriques. La légende de la photo déclarait que l'ancienne URSS n'était pas le seul pays à utiliser des goulags pour emprisonner les prisonniers politiques et qu'ils existent en Chine aussi. Les psychiatres chinois persécutent des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong avec des décharges électriques, l'emprisonnement et des drogues. Les langues gonflent et sortent de la bouche suite à des injections intra vasculaires de drogues. Ils emploient des aiguilles électriques à forte intensité sur les points d'acupuncture pour électrocuter les pratiquants sous les pieds, créant une douleur extrême. Ils appliquent même de grandes doses de drogues psychiatriques pour forcer les pratiquants à abandonner leur croyance.

Un porte-parole du CCHR a dit que le régime chinois persécute les pratiquants de Falun Gong. Ils sont privés de leurs droits et ils sont torturés. Une telle torture mentale a été employée pendant plus de 100 ans. Elle a été également employée dans le génocide nazi des juifs. Il a souhaité que davantage de personnes puissent apprendre les faits en visitant l'exposition.

Concernant la révélation récente du prélèvement d’organes vivants par le PCC, le porte-parole a dit que c’était horrible. Puisque le PCC instille de telles pensées déformées dans la tête des gens, à savoir, que les êtres humains et les animaux peuvent être traités de la même manière, ceux impliqués dans ces crimes sont capables de commettre un tel acte horrible. Beaucoup de gens ne savent pas que de telles choses se produisent encore aujourd'hui. Il a dit qu'un des buts importants de cette exposition était d’instruire le public et d'aider davantage de personnes à connaître et à prêter attention aux droits de l'homme.

Le PCC utilise les hôpitaux et les drogues psychiatriques pour persécuter des pratiquants de Falun Gong.

Une recherche faite par l’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) a montré que depuis juillet 1999, au moins mille pratiquants de Falun Gong en bonne santé ont été envoyés dans des hôpitaux psychiatriques pour recevoir de force des injections ou pour prendre des drogues. Plus de 110 hôpitaux psychiatriques en Chine sont impliqués dans la persécution du Falun Gong. L'Association Psychiatrique Mondiale projetait d’enquêter sur l'allégation que la Chine abuse des hôpitaux psychiatriques, mais a décommandé au dernier moment en raison du manque de coopération du PCC.

Ce qui suit sont des cas choisis dans lesquels les hôpitaux psychiatriques sont utilisés par le PCC pour emprisonner des pratiquants de Falun Gong et pour les torturer avec les drogues psychiatriques.

Mme Huang Xin est une examinatrice militaire retraitée. Elle est la mère de Zeng Xiaonan, un habitant de Toronto, Canada. En 2003, elle a été condamnée à huit années d'emprisonnement dans la prison pour femmes de la province du Liaoning, pour avoir refusé d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong. Au début de 2004, elle a été envoyée à l'hôpital pour femmes de la prison de la province du Liaoning. À l'hôpital, elle a été injectée avec des drogues nocives pour les nerfs, contre sa volonté, et a perdu aussi la majeure partie de sa mémoire. Elle réagit maintenant lentement face à son environnement. On lui a obligé de prendre deux doses quotidiennes de chlorhydrate de Chlorpromazine (sous le nom de: Thorazine. Référence : http://www.sntp.net/drugs/thorazine.htm). En raison des effets secondaires de la dose élevée de drogue, son esprit est devenu trouble. Parfois elle ne peut pas parler et a de la difficulté à bouger ses membres inférieurs.


Mme Huang Xin

Mme Zhu Han

Mme Zhu Han, professeure associée à l'Université de technologie et d'industrie de Dalian, a été arrêtée le 30 août 1998 pour avoir pratiqué dans un parc. Elle a été détenue au centre de détention de Yaojia. Elle a été emprisonnée dans l'hôpital psychiatrique de Dalian et plus tard on lui a obligé de prendre des drogues néfastes pour les nerfs. Elle a été torturée jusqu'à ne plus pouvoir prendre soin d'elle-même.

M. Su Gang, 32 ans, était ingénieur informaticien dans un atelier d'instrument, sur le site de Alkene de la compagnie chimique et pétrolière de Qilu, Zibo, province du Shandong. Il a été le premier pratiquant de Falun Gong à être signalé comme ayant trouvé la mort suite à des injections de drogues néfastes pour les nerfs.

Le 23 mai 2000, la police et la compagnie où il travaillait, ont emmené de force Su Gang, qui était tout à fait en bonne santé alors, à l'hôpital psychiatrique de Changle, à Weifang, en raison de son refus à renoncer au Falun Gong. À l'hôpital, Su a été soumis de force aux surdosages par injections quotidiennes de drogues qui, incorrectement administrées, peuvent endommager le système nerveux central. Le 31 mai, l'oncle de Su Gang, M. Su Lianxi, a appris les nouvelles de la détention de Su Gang à l'hôpital psychiatrique de Changle et a commencé une grève de la faim pour protester contre la détention illégale. Après neuf jours de torture dans l'hôpital psychiatrique, Su Gang a été renvoyé chez son père, M. Su De'an. À cette époque-là, Su semblait très mal en point: il avait le regard terne et son visage pâle était sans expression. Ses réactions étaient lentes et ses membres semblaient raides. Le corps de Su était extrêmement faible et dans un état misérable. Le matin du 10 juin 2000, Su Gang est mort d’un arrêt cardiaque.

Le 18 juin 2000, Reuters a rapporté la mort de ce jeune ingénieur informaticien de Zibo, province du Shandong, qui est mort en raison des injections répétées de drogue dans un hôpital psychiatrique parce qu’il avait pratiqué le Falun Gong.

Les organismes des droits de l'homme ont cité le père de Su Gang, Su De'an, disant que Su Gang était en bonne santé avant que la police l'ait enlevé, mais quand il est revenu de l'hôpital, il était pâle, lent, et faible et ne pouvait pas manger. Il est décédé le 10 juin.

Après la mort de Su Gang, la police a surveillé sa famille. Le 14 juin, le père de Su Gang et l'oncle étaient prêts à fournir une lettre ouverte aux surveillants de la compagnie chimique et pétrolière de Qilu. Les dirigeants de la sécurité les ont arrêtés à l'entrée de la compagnie. Des douzaines de personnes sont venues et ont interféré avec eux. Le père et l'oncle de Su Gang ont été envoyés au commissariat de police pour interrogatoire, et la police a surveillé leur résidence vingt-quatre heures sur vingt-quatre, rendant impossible à la famille de Su Gang de protester contre sa mort auprès des agences concernées. Su Lianxi, l’oncle de Su Gang, a été envoyé dans un camp de travail pendant trois années pour avoir révélé la vérité au sujet de la mort de Su Gang.

Le 23 juin 2001, le Washington Post a publié un commentaire. L'article condamnait la persécution continue envers les pratiquants de Falun Gong par le parti communiste chinois qui les envoie de force dans des hôpitaux psychiatriques pour « traitement psychiatrique, » et invitait les gouvernements démocratiques dans le monde et les organismes internationaux des droits de l'homme à révéler davantage de telles actions inhumaines.

Traduit de l’anglais au Canada le 25 septembre 2006.