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Abandonner l’attachement à soi-même, placer le salut des êtres vivants au summum de nos priorités (Partie 2)

Jeudi 5 octobre 2006 |   Écrit par Xichen, un pratiquant de Falun Dafa de la province de Jilin en Chine

(Minghui.org)

1ère partie : http://fr.minghui.org/news/0512/02/E66752_20051111_fr.htm

Le concept de « coordinateur » est si éloigné pour moi. Je connais profondément ma personnalité et mon caractère et je pensais que se serait bien pour tous si je menais simplement mon « projet technique » à bien et restait à l’écart du travail de coordination. Maître a mentionné un grand nombre de fois la coordination dans ses conférences de la Loi (Fa) et j’ai compris l’importance du rôle qu’elle joue dans la rectification de la loi. Si un coordinateur ne parvient pas à faire travailler les pratiquants ensemble comme un seul corps en validant la Loi dans n’importe quel environnement, alors il ferait mieux de n’être qu’un pratiquant ordinaire. Ayant la mentalité décrite ci-dessus, je n’ai jamais pensé à devenir un coordinateur. Toutefois, les quelques pratiquants qui se trouvaient autour de moi étaient tous coordinateurs. Ils faisaient de leur mieux chaque jour et se corrigeaient à travers les conflits. Malgré tout il y avait encore un grand nombre de dilemmes et même certaines rumeurs. Bien sûr, concernant la cultivation personnelle, chacun devrait inconditionnellement regarder en soi lorsque des conflits surgissent. La responsabilité et la pression qui provient du travail de coordination, m’ont intimidé. Toutefois lorsque j’ai vu comment les coordinateurs souffraient et étaient parfois mal compris par d’autres pratiquants lorsqu’ils essayaient de tout prendre en compte quand des pratiquants avaient différentes opinions, je n’ai pu m’empêcher de les aider dans leur travail. Progressivement j’ai participé dans un grand nombre d’activités de coordination, sans même le réaliser. Plus tard j’ai découvert que mon sens des responsabilités était principalement un type de sentiment venant des entrailles.

Ceci a duré jusqu’au jour, ou j’ai étudié les paroles suivants:

 « Un responsable parmi les disciples de Dafa, ce n’est en fait qu’un coordinateur, une personne de contact, une personne qui fait passer l’information. » « Dafa est en train de vous créer et de vous forger, mais en tant que disciples de Dafa, vous devez enlever tous vos attachements, y compris l'attachement à être un responsable ou un chef. Vous êtes tous des pratiquants. C'est seulement que vous êtes quelqu'un qui donne plus pour les autres. Alors responsables, ce sont mes exigences envers vous en tant que votre Maître. » (« Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique »)

La raison pour laquelle je ne voulais pas être un coordinateur était : je ne voulais pas donner plus. Je regardais simplement les autres pratiquants endosser d’énormes responsabilités et ne faisais rien. Parfois lorsque mes notions étaient touchées, je m’exprimais même rudement en commençant par « vous les coordinateurs… » Je créais des clivages, consciemment ou inconsciemment. Que fait un coordinateur en fin de compte ? C’est simplement connecter chaque pratiquant de telle sorte que nous soyons un seul corps, de telle sorte qu’en tant qu’une seule et même entité nous puissions nous améliorer et suivre le processus de la rectification de la loi.

Je me suis soudainement éveillé à un nouveau principe : la coordination est liée à chaque pratiquant, parce qu’aucun travail de Dafa n’est isolé et chacun requiert la coordination de pratiquants. La coordination est nécessaire même entre deux pratiquants. En étudiant d’avantage la Loi, j’ai réalisé que la coordination est directement reliée à chaque pratiquant. Dans « Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 » Maître a dit :

« Les disciples de Dafa pendant la rectification de la loi en tant que corps entier s’ils peuvent se coordonner la puissance de la loi sera très grande. »

Si nous ne pouvons pas bien nous coordonner, les entités vivantes en seront affectées. J’ai commencé à penser de cette manière et plus tard, j’ai réellement réalisé que chaque pratiquant est un coordinateur. Pourquoi est ce que j’ai pensé que le travail de coordination n’avait rien à voir avec moi ? C’est parce que je ne voulais pas faire face à mes responsabilités ; je voulais éviter d’avoir des problèmes et des conflits ; Je voulais protéger mes notions humaines et éviter qu’elles soient attaquées ; j’étais effrayé à l’idée d’être tenu pour responsable si je ne faisais pas bien mon travail. En résumé, je ne parvenais pas à abandonner mon ego.

En même tant que mon niveau de compréhension sur le travail de coordination évoluait d’un sentiment venant des entrailles à une compréhension rationnelle, la capacité de mon cœur s’est élargie. Je parvenais d’avantage à penser au corps entier des pratiquants et pas seulement à mon propre projet lorsque je gérais des choses. C’était différents d’auparavant, lorsque je me positionnais à l’extérieur du cercle et pointais les problèmes du « un seul corps. » Maintenant, je me suis immergé dans le « un seul corps » et aide tranquillement à réparer les choses lorsque je découvre des lacunes.

Ce changement fondamental m’a donné un sens des responsabilités. J’ai pris l’initiative à coordonner avec d’autres et faire des choses qui me répugnait. La coordination n’est pas le travail de juste coordonner. Un coordinateur amène une idée et tous les autres aident à faire réaliser ensemble le travail. Dans le travail technique que je fais, il y a aussi un besoin de coordinateur, ainsi j’ai essayé de mon mieux d’agir en tant que coordinateur. Lorsque je n’ai plus tenté d’éviter le mot « coordinateur, » les pratiquants ont cessé de le mentionner. J’ai réalisé que ce qui s’était passé auparavant a peut-être été le produit de mon état d’esprit.

Le monde humain n’est pas une cour de recréation créée par la perversité pour perpétrer ses actions vicieuses

Mon but de la cultivation a évolué jusqu’à « me protéger de la persécution ! » L’ombre de la persécution a pu pénétrer dans mes pensées sans que j’en sois conscient. Je n’ai pas réalisé que j’étais encore en train de me cultiver dans les arrangements des forces anciennes. Cette mentalité se manifestait de la manière la plus évidente lorsque la persécution frappait un pratiquant proche de moi. Ma première pensée dans ces situations était : « Ce pratiquant doit avoir certains attachements qui ont été utilisés comme prétexte par la perversité. » Puis je cherchais en moi des problèmes similaires. Dans cet état d’esprit, les forces anciennes ont trouvé leur place dans notre dimension et ont eu des excuses pour persécuter les pratiquants.

Portant en moi ces notions exprimées au-dessus, je continuais à effectuer du travail de la rectification de la Loi sous une sorte de pression impalpable dans mon cœur. Je me demandais continuellement « Est ce que notre but de cultivation est simplement d’échapper à la persécution ? Alors ne sommes nous pas au clair quand à notre véritable but de venir dans se monde ? De suivre Maître dans la rectification de la loi et de sauver les entités vivantes ? » Maître a dit :

« Nous nions même l’apparition des forces anciennes elles-mêmes et tout ce qui est arrangé par les forces anciennes, nous nions même leur existence. Nous nions fondamentalement tout ce qui leur appartient, c'est seulement tout ce que vous faites en les niant et en les éliminant qui est la vertu majestueuse. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 »)

Lorsque ce point s’est éclaircit, la pression dans mon cœur a instantanément disparu et j’ai senti la joie de valider la Loi.

Maître a dit :

« L’histoire de l’humanité n’a pas pour but final d’être un être humain, l’histoire de l’humanité n’est pas là non plus pour offrir un paradis à la perversité pour sévir. L’histoire de l’humanité est créée pour la rectification de la loi, seuls les disciples de Dafa sont dignes de manifester ici leur splendeur et leur gloire. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 »)

Pourquoi est ce que je n’ai pas eu l’expérience de ressentir la gloire, mais qu’au contraire tout ce que je pouvais voir était la persécution? C’était parce que je ne suivais pas complètement Dafa et j’ai échoué à nier l’existence des forces anciennes. Je les ai même aidées. Depuis que je suis au clair sur le principe, la première pensée lorsque j’apprends que des pratiquants sont persécutés est « nie fermement la persécution des forces anciennes et soutient mes compagnons de pratiques avec des pensées droites de telles sorte qu’ils puissent sortir du repère de la perversité. »

En même temps que ma compréhension de la Loi s’améliorait, j’ai ressenti « S'assimiler à Dafa, Un jour c'est sûr on réussira. » (« Obtenir la Loi » Hong Yin,) Étudier la Loi, envoyer des pensées droites et clarifier la vérité sont des choses que les pratiquants de Dafa devraient faire. Même s’il n’y a avait pas de persécution, nous devrions encore nous cultiver et atteindre le standard du nouveau cosmos. Cela n’a rien à voir avec les forces anciennes. Lorsque je pensais à cela, j’ai ressenti un profond respect envers Dafa : Dafa est solennel et digne. De plus, je ressentais endosser la responsabilité de protecteur du futur cosmos - - être responsable pour tous les éléments positifs du cosmos. En vérité, le monde humain n’est pas une cour de récréation pour la perversité. Il n’y a que les disciples de Dafa qui méritent de manifester leur gloire ici. Dafa nous apporte les meilleures choses, toutefois nous devons éliminer nos doutes et nos incompréhensions de Dafa à travers la cultivation.

Récemment, un pratiquant qui avait travaillé avec nous a été persécuté. A ce moment, l’état de l’autre pratiquant qui travaillait avec moi n’était pas bon. En conséquence, j’ai dû faire le travail de rectification de la loi moi-même, travail qui était d’habitude partagé par les trois d’entre nous. A cette époque les paroles des Maître raisonnaient souvent dans mon esprit ;

« Galoper dix mille kilomètres, briser l’ordre de bataille des démons.
Couper toutes les mains noires manipulatrices et éliminer les divinités malveillantes.

Qu’importe le brouillard épais ou les féroces tourbillons du vent

Tout au long de la route, la pluie de la montagne lave la poussière qui couvre le voyageur. »

 (« Livrer bataille » de Hong Yin II)

Peu importe comment les forces anciennes se dévoilent, aussi longtemps que nous suivons le chemin arrangé par Maître, tout est glorieux. Pour atteindre cet état, nous devons être authentiquement stricts avec nous-mêmes en suivant le standard de Dafa. « Regarder en soi » ne devrait jamais être des paroles vides de sens.

Laisser tomber l’ego et placer le salut des entités vivantes dans mon coeur

Lorsque j’étais sur mon trajet de retour sur le chemin juste de cultivation et que je retrouvais les pensées droites, je ne parvenais que difficilement à rester ferme dans ma cultivation. Si un pratiquant ne peut pas se changer fondamentalement et laisser tomber ses attachements pour la gloire, l’intérêt personnel et les sentiments, c’est vraiment difficile pour lui de passer les tribulations. C’est dans un tel état que j’ai commencé à participer dans le travail de la validation de la Loi. Je savais que Maître ne voulait laisser derrière aucun pratiquant et qu’il donnait à chaque entité vivante une chance de se repositionner pendant la rectification de la loi. J’ai aussi senti la confiance de mes compagnons de pratique. Plus précisément j’ai ressenti leurs croyances droites envers Maître et Dafa. La compassion de Maître et le soutien droit et la compréhension tolérante des compagnons de pratique m’ont aidé à passer les tribulations jusqu’à ce jour. Toutefois ma faible base de cultivation personnelle et mes forts attachements à mon ego sont devenus une tribulation imminente que je dois passer.

Lorsque je suis entré dans le « un seul corps » des pratiquants c’était comme si je commençais à cultiver. Avec la cultivation de la rectification de la loi et la cultivation personnelle combinée dans mon cas, parfois je me suis senti dépassé. Sous la persécution rampante, je dois d’abord corriger mon point de départ, enlever mon ego, et solidement valider la Loi. Dans le processus, je n’ai pas pris garde à mes mots et actions, attitudes et cœur bienveillant, sans même parler de prendre en considération la situation des autres personnes et chercher à les comprendre. Pour empirer les choses, la nature technique du travail que je fais et l’environnement relativement fermé ont aussi nourris certains attachements. En conséquence, j’ai mis trop d’accent sur mes propres idées et manières de faire les choses. Par exemple, lorsque j’ai fini de préparer le texte de certains prospectus de clarification de la vérité, je ne voulais pas que d’autres pratiquants le change, pensant qu’ils ne connaissaient pas autant que moi la typographie. J’étais peu disposé à accepter les suggestions d’autres pratiquants. Lorsqu’ils indiquaient les problèmes de typographie dans les prospectus, ma première réaction était d’argumenter avec eux. Je n’ai jamais pensé aux lecteurs. Lorsque les compagnons de pratique m’expliquaient patiemment que notre but de produire des prospectus de clarification de la vérité était de faire comprendre la vérité, j’ai finalement réalisé combien j’étais attaché à mon ego. Je n’ai jamais pensé aux entités vivantes et je ne voulais que me valider moi-même. Lorsque j’ai laissé tomber mes idées et ai suivi les suggestions des compagnons de pratique, les prospectus que je produisais avaient de meilleurs effets. Depuis lors, j’ai essayé de prendre en considération les lecteurs lorsque je produisais les prospectus de clarification de la vérité. Je pouvais aussi écouter et adopter les propositions des autres pratiquants. J’ai ressenti que lorsque je pouvais laisser aller d’avantage mon ego, Dafa me donnait plus de sagesse. Maître a dit :

« Ce n'est pas parce que les divinités voient que votre méthode joue un rôle qu'elles élèvent votre niveau, mais c'est parce que votre compréhension à ce sujet s'élève et qu'elles élèvent votre niveau. Voici le principe de Loi juste. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux Etats-unis 2002. »)

De cette manière, j’ai avancé en chutant un grand nombre de fois dans mon chemin de cultivation. J’ai continué à regarder en moi pour découvrir mes lacunes et mes attachements. Toutefois, je suis si loin des exigences de Dafa. Lorsque j’ai travaillé plus tard avec d’autres pratiquants, ma partie non cultivée s’est fortement manifestée dans le travail de la validation de la Loi. J’étais complètement inconscient quand à certaines de mes mauvaises actions, peut-être parce que je prêtais rarement attention aux autres autour de moi. Je m’occupais du travail de Dafa et ignorais ma propre cultivation dans le processus de coordination avec d’autres. Au contraire, j’ai toujours pensé aux anciens traitements « injustes » subis lorsque des conflits surgissaient. Je ne parvenais même pas à laisser aller des choses qui s’étaient produites des années auparavant. Ma forte jalousie m’a empêché d’être sincère. Lorsque certains pratiquants m’ont mentionné cela, je pensais encore à la quantité de souffrance que j’avais enduré et j’espérais que d’autres me « toléreraient. » Sur ce point, je suis encore incapable de m’améliorer selon la Loi, de faire face aux problèmes et d’essayer de les dépasser. En conséquence, je fais encore face à de tels conflits de temps à autres.

Une fois, un pratiquant qui travaillait avec moi a fait face à certains conflits dans la cultivation. Parce qu’il n’était pas encore capable de surmonter et de dépasser les conflits il voulait quitter le groupe. Je l’ai encouragé avec des pensées droites pendant qu’il recherchait à l’intérieur pour ces attachements. En même temps je continuais de faire du travail pour Dafa. Mon sentiment à ce moment était « Si ce n’étais pas pour valider la Loi, je n’aurais pas le courage de rester dans le groupe et de continuer à coopérer avec les pratiquants. » Personne d’autre n’était au fait de la pression que je ressentais. Cette mentalité m’a empêché d’éprouver de la compassion lorsque les autres pratiquants pointaient mes problèmes. Je ne regardais pas à l’intérieur, au contraire je cherchais de la compréhension et de la tolérance de la part des autres. Ainsi, je me suis rendu vers une pratiquante âgée que je connaissais bien et lui ai parlé de la pression et des souffrances, la traitant comme ma mère (ma mère est morte). Je savais que tous ceux qui travaillaient avec moi luttaient aussi, parce qu’ils étaient tous sous des pressions si fortes, ainsi je ne voulais pas les déranger avec mes problèmes.

A ma surprise, la pratiquante m’a dit sérieusement : « Tu n’as pas pensé à Dafa dans la tribulation, au contraire, tu as pensé à ta mère. » C’était la même situation comme dans l’exemple que Maître a mentionné dans lequel un pratiquant pleurait pour sa mère alors qu’il était torturé. Je me suis senti encore plus chagriné après avoir entendu ses paroles et j’ai décidé de ne plus partager avec quiconque dans le futur. Une fois que je me suis calmé, j’ai pensé à la situation et j’ai réalisé qu’en tant que pratiquant je ne devrais pas être piégé dans des conflits. Je devrais regarder à l’intérieur. J’ai compris les paroles de la pratiquante. Nous sommes vigilants lorsque nous sommes persécutés par la perversité, toutefois nous oublions souvent cet état dans les conflits entre pratiquants. Après l’incident, j’ai toujours demandé de l’aide et du soutien à Maître lorsque je faisais face à de telles difficultés. Rapidement, l’attachement à ma mère, qui m’avait gêné pendant 18 mois, c’est dissolu. Graduellement j’ai commencé à penser d’avantage aux autres. Peu importe combien de travail de Dafa nous faisons, nous n’en faisons pas trop. Lorsque nous contribuons au Dafa, au contraire, Dafa nous donne des opportunités de nous repositionner nous-même. J’ai réalisé que nous devrions faire autant de travail de Dafa que nous pouvons.

Dans « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York » (21.11.2004) Maître a dit :

« Ce n’est qu’en comprenant véritablement la Loi qu’on peut marcher sur son chemin avec droiture, seulement ainsi cette vie peut avoir une garantie. »

J’avais pour habitude de penser que je mettais l’accent sur l’étude de la Loi. Toutefois faisant face à tant de conflits, j’ai réalisé que je n’avais pas bien étudié la Loi. Je ne me suis pas réellement mesuré à la Loi et ne me suis pas changé complètement. Je me suis souvent remémoré « Je devrais être capable d’écouter l’opinion d’autrui. » Toutefois lorsqu’un pratiquant disait que tel coordinateur voulait me parler, je devenais très nerveux. Mon cœur battait la chamade, et je me demandais si j’avais commis une erreur. J’essais de me calmer et de demander à Maître de me soutenir. Je pensais « peu importe ce que ce pratiquant dira, je n’expliquerai pas et par-dessus tout je ne devrais pas pleurer. » Le pratiquant me disait beaucoup et j’écoutais silencieusement. Lorsque le pratiquant avait fini, je savais que la conversation avait été très utile à ma cultivation. Je regrettais de ne pas m’être amélioré auparavant. Regarder à l’intérieur ne provoque pas seulement un sentiment d’agonie, mais aussi apporte la joie après avoir passé les tests.

Je me sentais changer rapidement chaque jour. Pendant que j’étudiais la Loi, mon xinxing s’améliorait. Toutefois j’étais encore en train de me comparer à un être humain et à mon passé. Je ne me mesurais pas avec les exigences de la Loi à différents niveaux. Une fois j’ai eu certains conflits avec des pratiquants qui ont travaillé avec moi pendant trois années. Lorsque le pratiquant a sérieusement pointé mes problèmes, mon estime personnelle a été touchée. J’ai écouté ce qu’il disait avec horreur et me sentais profondément touché par les critiques impitoyables. Ma soif pour la compréhension et la tolérance ont atteint leurs extrêmes. Cette notion m’a empêché de penser rationnellement aux mots qu’il avait dits et de chercher profondément en moi les attachements derrière l’estime de soi. Je suis resté fort à la surface cachant mes sentiments d’impuissance intérieure. Je sentais que je n’avais pas bien fait et que j’avais laissé tomber Maître. Une petite partie de moi désirait argumenter et fournir des excuses, toutefois je considérais une telle action ridicule. Mon estime de ma personne a supprimé ma vraie nature et je voulais quitter le groupe. A ce moment j’ai réalisé que je n’avais pas éliminé l’attachement à l’ego et que je n’avais pas pensé aux entités vivantes. Je me suis souvent rappelé de mettre la Loi par-dessus tout, mais toutefois lorsque des tests réels surgissaient, je ne parvenais parfois pas à bien agir. La persécution perverse n’a pas réussi à me pousser à quitter, toutefois quelques mots honnêtes d’un compagnon de pratique m’ont fait perdre ma rationalité et oublier la Loi et les entités vivantes.

J’ai pensé aux paroles de Maître. Dans la Conférence de Singapour Maître dit :

« Si vous pouvez vous examiner pour chaque affaire que vous rencontrez, je dirais que vous êtes vraiment remarquables et que rien ne peut vous entraver sur votre chemin vers la plénitude parfaite. Mais quand nous rencontrons des problèmes, nous regardons souvent à l'extérieur - 'Pourquoi me traites-tu ainsi ?' - et nous pensons que nous avons été traités injustement, au lieu de nous examiner. C'est l'obstacle le plus grand et le plus fatal pour tous les êtres... »

J’ai exigé de moi-même de franchir le pas en avant et de sortir des principes des êtres humains et de mes propres attachements parce qu’à ce moment je ressentais les attentes des entités vivantes. Je suis leur seul espoir de salut. Je devrais faire face et corriger l’ego, la jalousie et l’intolérance.

Plus tard j’ai réalisé pourquoi le compagnon de pratique m’avait traité de la sorte. Comme Maître l’a dit, sa partie non cultivée a été utilisée pour révéler ma partie non cultivée. Dans les coordinations antécédentes, j’ai rarement considéré les autres personnes et leur ai causé beaucoup de mal inconsciemment. Nous devrions aussi faire attention à nos attitudes parmi les pratiquants. Même lorsque je pense que je fais cela pour le bien des autres, peut être que je pense à ce sujet basé sur mes propres opinions impures. Autrement la personne à qui je parle devrait être touché aux larmes par la force et la compassion de Dafa. J’ai réalisé le besoin de continuellement cultiver et de me corriger dans le processus de la validation de la Loi de manière plus claire : faire le travail de Dafa n’est pas la même chose que de cultiver, ne pas regarder en soi c’est la même chose que de ne pas se cultiver. Nous devrions être capables de considérer autrui et d’éprouver de la compassion lorsque nous faisons du travail pour Dafa. Dès lors j’ai su mieux comment traiter les autres.

Je parvenais à mieux comprendre les pratiquants qui candidement pointaient mes problèmes. Ils sont altruistes, parce qu’ils ont éliminés leurs ego avant de pointer mes problèmes. Autrement ils auraient été touchés par mes attachements et mon attachement à l’estime personnelle. Je pouvais ressentir leur compassion et sens de la responsabilité et l’absence de sentiments humains. Leur compassion était comme un courant chaud qui me dégelait. En repensant à cela, l’attachement qui me piégeait a instantanément disparu. Ma partie divine a été réanimée et a commencé à grandir. Lorsque j’ai été sorti par Dafa du piège de l’attachement à mon ego, je savais que je serais capable d’amener des bienfaits, des miracles et la compassion à plus de personnes. Maître a dit (Zhuan Falun, 4e lecon) :

« Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de plus noble. »

La compassion du Maître m’a aidé et la confiance, la tolérance et l’altruisme des compagnons de pratiques m’ont aidé à ressentir la puissance sacrée de Dafa. Bien que je ne comprennais jamais complètement la compassion bienveillante de Maître envers les entités vivantes, j’ai commencé à penser davantage à sauver les entités vivantes moi-même. A ce moment, j’ai mis les entités vivantes dans mon cœur. Leur futur est ce à quoi nous devrions être en train de penser. Lorsque j’écrivais ce point il m’a réellement semblé comprendre les paroles de Maître « que vous ne pouvez que sauver les êtres humains » (« Enseignement de la Loi à la ville de Chicago. »)

J’espère sincèrement que tous les pratiquants peuvent abandonner davantage leur ego, que nous pouvons davantage nous coordonner et sauver plus de personnes qui ont des relations karmiques prédestinées.

Traduit de l’anglais le 1 septembre 2006 en Suisse