(Minghui.org)

Le Sommet de Hambourg se tiendra du 13 au 15 septembre 2006, à Hambourg, Allemagne. Le Premier ministre Wen Jianbao mènera un groupe de 40 fonctionnaires vétérans du Parti communiste et une délégation de prés de 400 membres subordonnés affiliés, pour assister au sommet. Le 28 août, j’ai distribué des prospectus devant le consulat chinois pour clarifier les faits et dénoncer la persécution de Falun Gong. Ce que j’ai fait entrait parfaitement dans les limites des lois de liberté d'expression en Allemagne, mais le consulat chinois a déformé les faits et fait un rapport erroné aux départements du gouvernement en Allemagne, déclarant que j’avais attaché une bannière à la clôture de la zone du consulat. Trompés par ce rapport erroné, trois policiers allemands sont venus sur le site et m’ont demandée de partir.

Le 28 août, j’ai émis des pensées droites et fait les exercices devant le consulat chinois. Puis, je me suis rendu dans la zone publique devant le consulat chinois et j’ai déplié quelques panneaux. Je tenais les panneaux tout en donnant des prospectus clarifiant les faits sur Falun Gong. Alors que je me tenais là, j’ai vu un véhicule blanc sortir du consulat. Deux membres du personnel du consulat m’ont vu ainsi que les panneaux, qui disaient en Allemand, Anglais et Chinois : ‘’ Cessez la persécution de Falun Gong.’’ Les panneaux montraient six photos de pratiquants de Falun Gong torturés en Chine. Aux alentours de 11 :00 heures, un membre du consulat est sorti par la porte et me regardait tout en téléphonant sur son portable. Vers 12 :45 heures, un véhicule de police est venu, et les agents m’ont demandé de partir immédiatement. La personne que j’avais vu téléphoner est alors sortie du consulat et a parlé à la police.

Un policier m’a dit que je devais déposer une demande d’autorisation, mais je lui ai rappelé que selon les lois allemandes, il n’était pas nécessaire d’avoir une autorisation s’il y avait une seule personne, et qu’ainsi ce que je faisais était en accord avec la loi. De plus, j’exposais la persécution qui se déroulait encore en Chine à l’encontre des pratiquants de Falun Gong en Chine. J’avais moi-même été détenue pendant plus d’une année et avais été soumise à des traitements inhumains pour ne pas avoir abandonné la pratique de Falun Gong. Je leur ai aussi parlé des crimes de prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie qui se déroulait actuellement en Chine. Un des policiers écoutait tandis que l’autre me demandait de partir. Je leur ai demandé s’ils avaient subi des pressions de la part du consulat chinois, et ils ont nié. Je pensais que l’implication de la police dans ces circonstances était déraisonnable, mais je suis parti de toute façon.

Un pratiquant occidental à Hambourg a appris l’incident et appelé la police locale. Il a appris que la police locale n’était pas impliquée parce que le consulat chinois avait appelé le département supérieur. Ces deux policiers venaient de ce département, mais on leur avait dit que j’avais accroché une bannière au grillage du consulat et envahi la propriété d’autrui. Je n’avais pas réalisé que le consulat chinois avait menti à la police jusqu’à ce que quelques amis pratiquants m’aient questionné à ce sujet. En fait, je tenais un des panneaux afin que les personnes puissent le voir plus aisément. Je ne voulais même pas le poser sur le grillage du consulat chinois.

Dans le but de cacher ses crimes, le régime communiste ment pour tromper les fonctionnaires des gouvernements étrangers et la police. Bien qu’ils n’admettent pas la persécution de Falun Gong en Chine, j'ai été moi-même détenue sans aucune procédure légale et mise dans un camp de travaux forcés pendant 16 mois. Dans le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin, où j’étais détenue ; il y avait plus d’un millier de détenues, dont 700 étaient pratiquantes de Falun Gong. Parmi celles que je connaissais, la plus âgée avait 74 ans alors que la plus jeune avait 18 ans. Chaque pratiquante de Falun Gong était torturée et forcée d’assister à des sessions de lavage de cerveau, à partir du moment où elle y était envoyée. La torture n’était pas stoppée tant que celles qui ne pouvaient plus supporter la persécution mentale et physique, signent une déclaration de garantie pour cesser de pratiquer Falun Gong.

Au moment où j'ai mis le pied sur la terre libre de l’Allemagne démocratique, je voulais sincèrement parler de mon histoire à chaque personne, qu’ils soient allemands ou chinois trompés par la propagande du régime communiste. C'est seulement après que le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie a été exposé que j'ai réalisé le but des examens physiques de centaines de pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travaux forcés. Le camp de travail a dépensé des sommes énormes d’argent dans les instruments médicaux, et avait une grande équipe médicale. Nous avons eu des tests sanguins, notre pression sanguine était mesurée et nous avons subi des électrocardiogrammes, mais nous n’avons pas eu les résultats. La plupart des pratiquants de Falun Gong détenus à cette époque n’ont pas révélé leurs noms, adresses, ou lieu de travail pour la sécurité de leur famille et collègues. S’ils disparaissaient, personne ne les chercherait, ils sont devenus ainsi une source facile de prélèvements d’organes. Je m’inquiète à leur sujet, ainsi, j'ai décidé de me rendre au consulat chinois pour exprimer mon inquiétude dans l’espoir que le régime communiste cessera la persécution des pratiquants de Falun Gong, et que plus de personnes nous soutiendront.

Tôt ou tard, les mensonges seront exposés. Comme les agents de police allemands, de plus en plus de Chinois apprendront la vérité sur Falun Gong et bientôt chacun abandonnera le régime communiste. A présent, plus de 13 millions de chinois ont quitté le Parti communiste chinois et ses organisations affiliées. Ceci est le choix des Chinois. J’espère que le personnel de l’ambassade et le consulat de Chine cesseront bientôt d’aider la perversité et choisiront le chemin juste pour eux-mêmes.