(Minghui.org)

Bonjour Maître,

Bonjour aux compagnons de pratique,

On m’a suggéré d’écrire un article de partage d’expérience et au début je me sentais assez récalcitrante à l’idée parce que je ne pouvais réellement penser à une quelconque amélioration dans mon xinxing ou réalisation dans aucun projet particulier de rectification de la loi. Cependant, ce manque de motivation à écrire quelque chose vient aussi d’un sentiment de léthargie, de paresse et de renommée. Je ne voulais pas admettre que je n’avais aucune grande réalisation dans la cultivation.

Alors que la conférence de la Loi approchait rapidement, lorsque j’avais du temps libre, je me trouvais aisément distraite par la TV et par les commérages de célébrités. Un pratiquant m’a appelé pour m’encourager à écrire quelque chose, c’était la deuxième fois qu'on me le demandait, et bien qu’encore réticente, je pense que le Maître tentait de m’encourager à partager.

Un pratiquant alors, me signala que je pouvais le considérer comme le fait de partager pour aider à améliorer le corps, plutôt que de ma propre perspective.

Je voudrais aborder le fait d’agir comme un seul corps, la communication en Ecosse et l’effet sur le salut des etres. Pendant deux ans, les pratiquants d’Edimbourg étaient divisés – un petit groupe se rencontrait régulièrement pour étudier la Loi et certains ne voulaient pas les rejoindre parce qu’ils étaient trop occupés.

Bien que le petit groupe étudiait la Loi ensemble, nous ‘’devenions aussi en privé des potes et des copains’’ comme Maître l’a mentionné dans ‘’Enseignement de la Loi lors de la conférence de la Loi 2003 à Atlanta.’’ Dans mon cœur, j’avais une barrière envers un pratiquant chinois qui n’étudiait pas la Loi avec nous et même, sachant qu’ils étaient occupés, je les blâmais dans mon cœur de ne pas se joindre à notre groupe et de ne pas partager avec nous. Cependant, une partie de moi se sentait soulagée qu’ils ne se joignent pas au groupe parce que craignais que ce pratiquant pointe des attachements que je ne voulais pas abandonner. J’avais des notions selon lesquelles ce pratiquant ne voulait pas me parler parce que j’éprouvais trop de sentimentalité envers les autres pratiquants dont je me sentais ‘’proche’’, qu’il puisse donc sentir que mon xinxing était bas, mais je leur en voulais qu’ils puissent m’ignorer pour cela, et ne veuillent pas communiquer avec moi. Cependant, je ne regardais pas réellement en moi pour déraciner et éliminer le problème. Ni ne tentais réellement de considérer la situation du point de vue de l’autre pratiquant. Cette barrière signifiait que la communication était quasiment inexistante entre nous depuis longtemps.

Nous avions eu un conflit et après cela, nous ne nous parlions plus et je me sentais mal à l’aise dans mon cœur à leur égard.

Je peux voir qu’une des mes failles est que j’aime me sentir proche des gens, et j’aime les personnes dont je considère qu'elles ont une façon de communiquer et de s'exprimer similaire au mien. Dans le cas de ce pratiquant chinois, je ne me sentais pas proche d’eux, ni ne pouvais comprendre leur moyen de communication, ce qui signifiait souvent que je ne les comprenais pas et que j’avais des notions à leur sujet.

Parce que nous nous trouvons dans la période de rectification de la Loi, ma compréhension est que notre stade de cultivation personnelle affecte la façon dont les pratiquants clarifient les faits et sauvent les etres, mais dans le même temps que les pratiquants coopèrent et communiquent comme un seul corps affecte aussi notre travail de clarification de la loi au niveau local et national.

Dans le cas d‘Edimbourg, bien que les deux groupes divisés clarifient tous deux les faits séparément aux médias locaux sur les prélèvements d’organes, ma compréhension est que du fait d’une barrière de communication entre les pratiquants, cela affaiblit les pensées droites du groupe entier et cette faille a été exploitée par la perversité, de sorte que les médias n’ont pas imprimé d’articles à ce sujet.

Cependant, comme la période pour la parade d’Edimbourg approchait, nous avons décidé d’avoir une téléconférence pour les pratiquants écossais afin qu’ils étudient la Loi et discutent sur la façon de nous améliorer comme un corps. Ce pratiquant chinois et moi-même avons partagé tous deux sur nos failles et notre responsabilité dans la barrière entre nous. Ce pratiquant a pointé comment ma sentimentalité envers mon mari et un autre pratiquant avait gêné le travail de clarification des faits et j’ai acquiescé. Je n’avais pas réellement mis le salut des etres en premier, mais voulais d’abord profiter des choses humaines. Plutôt que de ressentir du ressentiment, je pensais que cette communication ouverte aidait à clarifier la barrière et les notions que j’avais. Il n’y avait pas de reproche dans notre partage. Nous voulions tous deux prendre la responsabilité de la barrière. J’avais éloigné ce pratiquant par le souhait de ne pas vouloir aller au-delà de ma sentimentalité envers les amis et j’ai mis le salut des etres à la seconde place.

Peu après, j'ai été touchée par le fait que ce pratiquant me téléphone et nous avons eu une longue discussion sur quelques problèmes manifestés à Edimbourg, problèmes qu’il avait vu en moi, et les difficultés qu’ils avaient eu dans la communication. J’ai apprécié qu’ils partagent ceci avec moi. Je ressentais plus de chaleur pour eux et moins de peur d’eux. Je savais que cela améliorerait nos efforts dans le salut des etres. Depuis, nous avons aussi organisé des activités comme un seul groupe et l’atmosphère était harmonieuse. Nous devenions maintenant plus forts en tant que corps.

Je voulais partager ceci avec chacun parce que je connais le problème que le manque de compréhension entre les pratiquants chinois et européens a fait surgir au Royaume Uni. Ma compréhension est que nos notions sur les différences entre les pratiquants et nos jugements causent une barrière. Les notions que nous avons sur nos approches différentes dans le salut des etres créent une barrière, comme la notion que nous avons que les pratiquants doivent nous comprendre dans le but de bien travailler ensemble. Aucune barrière ne peut être exploitée par la perversité et gêner le salut des etres. Maître a dit dans Zhuan Falun :

‘’…quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème.’’

Je me rappelle que Maître disait que la façon dont nous cultivons bien sera reflétée dans notre travail, notre famille et la société, ainsi, cela n’inclut-il pas de même les pratiquants ?

Merci Maître et merci aux amis pratiquants de m’avoir écouté et j’espère que nous pourrons accepter nos différences, accepter de ne pas pouvoir toujours nous comprendre les uns les autres, et de voir nos différences comme des puissances qui peuvent être utilisées pour sauver plus d’etres.