Présenté à la conférence de Loi de Washington DC de 2006

(Minghui.org)


J’ai décidé d’écrire un partage d’expérience pour la Conférence de Loi de partage d’expérience à Washington DC 2006, après avoir assisté à la Conférence de Loi de partage d’expériences de Toronto, Canada, en 2006. Comme c’est toujours le cas après avoir assisté à une conférence de Loi, je me suis senti à nouveau profondément motivé dans ma cultivation et j’en suis venu à comprendre comment je pourrais mieux faire les trois choses.

En tant que pratiquant de Falun Dafa, nous savons que nos corps sont purifiés et nos vies ont été réarrangées. Chacun a un chemin spécialement désigné pour lui avec tout au long, plusieurs épreuves et tribulations pour lui donner des occasions de se cultiver, d’améliorer son xinxing et d’éliminer du karma. Nos chemins sont tous différents et peuvent même être très différents d’un pratiquant à l’autre. Voici de l’article du Maître «Chemin»:

« [...], le chemin pris par chacun est différent, car la fondation de chacun est différente, la taille des divers esprits d'attachements est différente, la caractéristique des vies est différente, le travail parmi les gens ordinaires est différent, l'environnement familial est différent, etc., ces facteurs déterminent la différence du chemin de Xiulian de chacun, la différence de l'état dans lequel on enlève les attachements, la différence de la taille des épreuves à franchir, […] »

Je vais maintenant parler de comment mon chemin a évolué ces trois dernières années.

J’ai déménagé de New York à Los Angeles en mai 2003 pour m’orienter dans un groupe de marchés de capitaux dans une des plus grandes sociétés d’hypothèques des États-Unis. Travailler dans un groupe de marchés de capitaux à l’étage des transactions m’a donné de nombreuses opportunités pour me corriger et élever mon xinxing.

L’étage des transactions est un lieu où les négociants d’actions (dans notre cas, groupements d’hypothèques, des titres financés par des hypothèques, des actions du trésor, etc.) et les représentants de commerce qui travaillent dans des banques, des compagnies d’assurances, des fonds de placement, etc. font des affaires. C’est un environnement compétitif et stressant et l’allure y est très rapide. J’y ai travaillé en tant que courtier (le courtier a pour tâche d’exécuter les ordres de bourse dans le marché) ; j’avais déjà fait de même durant les trois ans avant mon arrivée à Los Angeles.

Dans cet environnement à prédominance masculine, les gens sont très matérialistes et les principaux sujets de conversation non liés au travail tournent autour du sport, des voitures, de l’alcool et des femmes. On y entend un langage grossier tout au long de la journée. J’ai pensé en moi-même que cela allait être un défi vraiment important pour moi de montrer ici l’image positive de Dafa et de clarifier les faits sur la persécution. J’ai aussi senti que c’était peut-être ma mission à accomplir étant donné que je ne connaissais aucun autre pratiquant travaillant dans ce genre d’environnement et le fait que le chemin de chacun est unique.

Je me suis aussi rendu compte qu’il y avait de nombreuses interférences au travail ici. J’ai adopté une approche prudente pour essayer de voir les manières avec lesquelles je puisse facilement amener le sujet du Falun Dafa et des persécutions. C’est un sujet qui est très différent de ce qu’il y a dans les pensées des gens et étant donné les interactions limitées que j’avais avec mes collègues, autres que s’occuper du travail, obtenir une chance pour réellement leur parler de Dafa était rare. Mais j’ai aussi eu confiance en Maître et savais qu’il ferait des arrangements, car clarifier les faits et parler de Dafa doit être fait dans un contexte approprié et avec un état d’esprit droit. Je souhaitais également montrer une bonne conduite aux collègues afin qu’ils aient une image positive de moi et que mon message soit plus crédible. J’ai aussi porté une broche « Stop à la persécution du Falun Gong » sur ma serviette pour éveiller les curiosités. J’envoyais les pensées droites sur le chemin du travail ou écoutais les CD des conférences du Maître.

Alors que mon plus proche responsable a adopté une très mauvaise opinion de Dafa en raison des influences de la propagande, du temps où il travaillait dans une banque chinoise, mes autres collègues étaient intrigués et curieux d’en savoir un peu plus. J’ai aussi commencé à leur donner des copies du journal «Epoch Times », que j’ai commencé à distribuer en janvier 2004. Je leur ai raconté comment j’avais assisté à des rassemblements, des manifestations pacifiques devant le consulat chinois de Los Angeles durant les fins de semaines, participé à la clarification de la vérité sur la persécution. J’ai expliqué à mes collègues les actes pervers que le PCC commet et que l’on ne doit pas croire ce qu’ils disent. Étant plutôt bien informé sur l’histoire du PCC grâce à ma lecture des Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois, je pouvais leur donner des exemples sur ce que le PCC a fait à la Chine et le besoin pour les Américains d’être conscients de ce qui se passe là-bas. Un jour, mon responsable m’a demandé les Neuf commentaires car il avait entendu une allusion à cela aux nouvelles. Le lendemain je lui ai donné le livre et en ai parlé un petit peu avec lui. Le fait qu’il l’ait accepté indiquait que sa position défavorable vis-à-vis du Falun Dafa s’était un peu adoucie.

Au cours d’une de nos réunions hebdomadaires, le chef des operating officer (personne chargée d’enregistrer les opérations), qui s’intéresse beaucoup au Bouddhisme et qui voyage régulièrement dans un monastère en Inde, a amené le sujet de la méditation. Il était curieux de savoir si les courtiers s’intéresseraient aux bienfaits de la méditation. J’ai pu entendre un bon nombre d’entre eux chuchoter des remarques se moquant de cette suggestion. La suggestion était vraiment quelque chose tombé du ciel à l’improviste et les autres courtiers ne pouvaient juste pas si résoudre même si cela était proposé par le chef des operating officer. J’ai été amené à parler de méditation avec le chef des operating officer deux ou trois jours plus tard et lui ai donné un exemplaire du livre Falun Gong qui introduit le Falun Gong. Il l’a lu entièrement et l’a beaucoup apprécié. Il m’a expliqué qu’il était intéressé dans tout matériel lié au Bouddhisme. Du moment qu’il avait une vision positive du Falun Dafa, j’ai senti que c’était un bon départ.

Tout au long de ma vie à Los Angeles, j’étais très enlisé par ma charge de travail et j’ai essayé de trouver comment je pourrais améliorer mon travail des trois choses dans la période de la Rectification de la loi. Ma situation de travail était bien évidemment une forme d’interférence dont je ne m’occupais pas particulièrement bien. J’ai donc dû regarder en moi pour voir si j’étais en train de me cramponner à des attachements ou s’il y avait des failles dans ma cultivation qui étaient la cause du mode de vie que je menais.

Depuis mon adolescence, je savais quels étaient mes buts de carrière, et ce que j’avais à faire pour les obtenir. Mais est-ce que ma recherche continue de ces buts dans ma carrière n’était pas un attachement ? Est-ce que cela n’était-il pas en train de diminuer d’autres aspects de ma vie ? Le succès dans le commerce d’hypothèques peut être bien rémunéré financièrement. Tous mes supérieurs étaient assez fortunés. Et pour mes collègues, travailler 12, 13, 14 heures ou plus par jour, c’est un bon sacrifice pour devenir riche. Mais je ne souhaitais pas poursuivre l’objectif d’avoir autant d’argent que mes supérieurs. Ce genre de comportement ne serait pas cohérent avec la Loi. Et la poursuite de l’argent était une source de déséquilibre dans ma vie qui ne me permettait pas de bien faire les trois choses dans la période de la Rectification de la loi. Était-il nécessaire de continuer ainsi étant donné tout ce qui me passait par la tête ? J’ai senti que non. J’en suis venu à la conclusion qu’il était temps que je prenne une nouvelle direction dans ma vie. C’était un pas dans l’inconnu mais j’avais confiance en Maître et depuis mon niveau modeste, je pouvais seulement me rendre compte qu’il y avait certaines choses où je devais toujours m’élever pour progresser dans la cultivation. J’ai senti que je devais avoir une meilleure balance dans ma vie entre le travail, Dafa et d’autres aspects de ma vie.

J’ai aussi dû abandonner l’attachement à l’égo, à être fier du travail que je faisais ou d’être d’un certain niveau social. Je crois que l’un de mes attachements est d’être en sécurité, dans une situation sûre avec peu d’incertitudes. J’ai fait un pas dans l’inconnu lorsque j’ai décidé de venir à Los Angeles et cela m’a forcé à être directement confronté à certains de ces attachements. Je dois maintenant gérer la tâche de me réinventer et d’être dans une situation très différente de celle de mes collègues. Mais j’accueille ce nouveau défi avec enthousiasme. C’est un autre tournant dans mon chemin de cultivation.

« Le Maître est compatissant, il vous donnera certainement le meilleur arrangement. »

Aussi longtemps que nous pouvons réaliser quels sont nos attachements et que nous prenons des mesures pour les éliminer, aussi radicales soient-elles, nous pouvons progresser dans la cultivation et être capable de faire les trois choses encore mieux.

Je voulais aussi brièvement partager certaines compréhensions que j’ai réalisées durant la période de la Rectification de la loi. Alors que nous validons la Loi, nous devons illustrer la qualité de la Loi. Nous devons être bienveillant et avoir de la compassion. Nous ne pouvons pas être émus par les émotions et les désirs. Nous ne devrions pas paraître fanatiques mais plutôt montrer au monde les bonnes personnes que nous sommes en tant que pratiquants de Falun Dafa.

L’étude de la Loi est quelque chose que nous devons tous faire extrêmement bien. En étudiant la Loi, une de mes compréhensions est qu’à un niveau très basique, nous augmentons nos chances d’être guidés par la Loi lorsque nous en avons besoin le plus. Un pratiquant m’a récemment demandé, « Comment savons-nous si nous avons progressé dans la cultivation ? » Je pensais, lorsque l’on tranche sur des décisions difficiles ou même plus des décisions majeures, avons-nous tous les principes de la Loi à portée de main ? Dans notre vie de tous les jours, sommes-nous capables de penser de manière droite ? Pouvons-nous dire honnêtement que nous maîtrisons une certaine situation différemment (et mieux du point de vue de la Loi) que nous l’aurions fait si nous étions une personne ordinaire ? Je pense que si nous pouvons répondre de manière affirmative à ces questions, nous avons donc progressé dans notre cultivation.

L’étude de la Loi doit être une première priorité pour tous les pratiquants comme c’est une des trois choses que Maître nous a demandé de faire. A cette fin, j’ai senti que je pouvais mettre en place un groupe d’étude de la Loi chez moi à Los Angeles. Nous avons commencé en avril 2005 et chaque mardi soir nous lisons une leçon et ensuite en discutons et partageons nos expériences. D’une semaine à l’autre nous avons toujours entre deux à sept pratiquants qui y assistent (y compris moi). Si personne n’était capable de le faire, j’étais sûr de maintenir l’habitude. Je croyais solidement que la cohérence et régularité étaient aussi bien importantes que d’établir un endroit à l’ouest de Los Angeles où les gens pourraient venir pour étudier la Loi. De temps en temps une nouvelle personne me contacterait et cela serait un bon moyen de parler avec eux de Dafa.

Avoir l’occasion d’étudier la Loi chaque mardi soir chez moi a donné la chance à quelques pratiquants qui n’avaient pas participé à un large groupe d’études de la Loi d’être impliqués dans un petit cadre confortable. Je pense que c’est surprenant le nombre de pratiquants potentiels de la Rectification de la loi qui sont là-bas dehors et qui ont juste besoin qu’on les rencontre. Une dame qui assistait régulièrement a observé qu’elle n’avait jamais vraiment participé à un groupe d’étude de la Loi avant et qu’elle était reconnaissante que je puisse le tenir chez moi. Cela lui a permis d’être plus impliquée dans les activités que le groupe de Los Angeles entreprenait pendant la période de la Rectification de la loi et par conséquent cela a permis à chacun de nous de partager et cultiver ensembles et mieux faire ce que Maître nous a demandé.

Je me rappelle un soir, une pratiquante m’a dit qu’un monsieur l’avait contactée et qu’il était en visite depuis Philadelphie. Il s’intéressait beaucoup au Falun Gong mais elle n’avait pas le temps d’aller le voir. Elle a donc suggéré qu’il vienne chez moi et je l’ai accueilli, en manquant un peu d’assurance sur quoi je devais m’attendre mais avec un esprit ouvert et compatissant. C’était un homme d’âge moyen qui avait comme plan de reprendre le bus pour retourner à Philadelphie après notre rencontre. Nous avons brièvement parlé du Falun Dafa et il m’a fait comprendre qu’il souhaitait acheter le livre, Zhuan Falun. Je lui ai donc proposé que nous lisions la Première Leçon, alternant les paragraphes comme nous l’aurions fait pour l’étude de la Loi. Nous n’étions que les deux et nous avons lu la leçon entière sans s’arrêter, comme si nous l’avions lue plusieurs fois avant. La pratiquante qui avait suggéré qu’il vienne chez moi est revenue et l’a emmené à la station de bus. Elle était un peu inquiète de prendre un total étranger jusqu’à la station de bus mais je lui ai dit qu’il n’y avait rien à craindre. C’était une occasion unique d’avoir pu étudier la Loi avec un total étranger qui n’avait jamais lu avant Zhuan Falun. J’ai toujours eu un attachement à faire les choses dans une zone confortable. Accueillir un total étranger dans ma maison, quelqu'un qui n’était même pas un pratiquant, à passer un soir de semaine à étudier la Loi était complètement inouï pour moi. Un tel acte m’a confronté à l’attachement de faire les choses dans ma zone de confort. Mais j’ai réalisé que j’avais surmonté cet attachement et potentiellement aidé quelqu'un à obtenir la Loi.

Pour partager un bref exemple de comment j’ai pu éliminer un attachement et progresser selon la Loi, permettez-moi de partager mon expérience à propos du football. J’ai toujours aimé jouer et voir du football. Je joue toujours dans une ligue et je me rappelle quand je regardais le football à la Coupe du monde de 1982, 24 ans plus tôt. Cela a donc toujours été une partie de ma vie. Il est très facile de devenir particulièrement attaché à la réussite d’une équipe et il y a aussi un aspect compétitif quand on joue. Maître a en fait parlé de la nature de démon des passionnés de football. Alors que j’ai réussi à modérer ma mentalité de compétition pendant que je jouais, j’ai aussi réussi à me détacher à la réussite de mon équipe de football favorite. Je sens que je suis capable de suivre objectivement ce qui est en train de se passer sans en être émotionnellement attaché, comme si j’étais neutre pour le résultat. Je ne me sens pas mal si mon équipe perd et je peux poursuivre mon chemin et progresser dans ma vie. Cela peut paraître insignifiant pour beaucoup de personnes mais je pense que c’est une grande amélioration pour moi.

Merci Maître et compagnons de pratique.

S’il-vous-plaît corrigez toute mauvaise incompréhension dans mon interprétation de la Loi et des trois choses que nous devons bien faire.


Traduit de l’anglais en Suisse le 7 octobre 2006