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L’expérience amère de deux policiers pratiquants de Falun Dafa, comté de Huanan, province du Heilongjiang (Photos)

Lundi 13 novembre 2006

(Minghui.org)


Il y a deux policiers dans ma ville natale, le chef et le chef adjoint du commissariat local, les policiers Sun Jihong et Shang Xiping. Après avoir commencé à pratiquer Falun Gong, ils se sont débarrassés de plusieurs de leurs comportements typiques des policiers de Chine continentale, ils sont devenus gentils et honnêtes. Depuis le début de la persécution du Falun Gong par le PCC, tous deux en ont gravement souffert. Les policiers de Beijing ont battu Sun Jihong à mort. Sa femme, Yuan Hezhen, a été torturée à mort. On a récemment appris que Shang Xiping a été «illégalement condamné» à dix ans de prison dans la ville de Hegang, province du Heilongjiang.

1.     Sun Jihong

Le pratiquant Sun Jihong, âgé de 40 ans, était l’ancien responsable du commissariat de police, pour le bureau de gestion forestière du comté de Hunan. Comme il a été persistant dans ses croyances en « Vérité, Compassion, Tolérance. » les autorités l’ont illégalement arrêté et détenu à plusieurs reprises. Avant que M. Sun débute la pratique du Falun Gong, il avait une personnalité problématique. Il buvait souvent avec excès et cherchait la bagarre. Lorsqu’il était en fonction, il battait souvent les gens sans raison. Étant donné qu’il avait une certaine connaissance du Kung Fu, les vagabonds du coin en avaient peur. Après avoir commencé la pratique du Falun Gong il s’est transformé et s’est défait de ses mauvaises habitudes.

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Le policier Sun Jihong et sa famille dans les moments heureux avant la persécution

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L’ancien chef du commissariat de police Sun Jihong et sa fille, Sun Yubo

M. Sun a fait appel à plusieurs reprises pour la justice du Falun Gong depuis le début de la persécution en 1999 et il a été arrêté à plusieurs reprises également. Il a décidé de quitter sa maison le 7 janvier 2001 pour éviter d’être persécuté. Le 4 février 2002 (Journée du Falun Dafa à Beijing), M. Sun est allé place Tienanmen et a déployé une banderole avec les mots : « Falun Dafa est Bon ». Plus tard, la police de la place Tienanmen l’a emmené ailleurs pour le détenir au commissariat de police de Tienanmen. Il a informé la police, qui l’avait arrêté, que l’incident de l’auto immolation était une conspiration dirigée par les autorités et que cela avait été profitable au maintient du pouvoir du Parti communiste chinois (PCC). Plus tard, M. Sun est sorti miraculeusement du centre de détention.


M. Sun Jihong (à droite) fait appel pour rendre justice au Falun Gong sur la place Tienanmen le 4 février 2002

Quelqu’un a trahit M. Sun, ce qui a conduit à son arrestation dans la nuit du 10 mai 2002. Les policiers l’ont arrêté dans son appartement loué et ont saccagé l’endroit. Il a été emmené dans un centre de détention, où il est demeuré déterminé et a solidement résisté à la persécution. Il a entrepris une grève de la faim pour protester contre la persécution. Les gardiens ont essayé de le gaver et de le faire souffrir pendant ce processus, cependant les liquides ne rentraient tout simplement pas.

La police de Beijing voulait initialement envoyer M. Sun dans un camp de travaux forcés à Beijing, cependant, ce dernier a refusé d’abandonner, peu importe ce qu’on lui faisait subir, la police a donc laissé la police locale le reprendre avec eux. M. Sun ne voulait pas être ramené par la police locale. Sur le chemin du retour, il a sauté du train, même si cela était extrêmement dangereux. Il est retourné dans le puissant courrant de la rectification de la Loi.

Le 25 septembre 2002, vers 18h00, M. Sun a changé de moyen de transport sur l’autoroute Yuguanying, district de Fengtai, Beijing. La police de Fengtai l’a arrêté. Ils ont conduit une enquête entremêlée de tortures, et le quatrième jour après son arrestation, le 29 septembre 2002, Sun Jihong a été torturé à mort.

Un policier a dit: « Il était au seuil de la mort suite au passage à tabac, mais il disait toujours ‘Falun Dafa est bon’». Ils ont secrètement admiré la détermination du pratiquant dans ses croyances.

Quand sa famille est allée voir le corps, elle n’a pas pu l’identifier. La police de Beijing a dû nettoyer les taches de sang sur son visage, pour que la famille puisse l’identifier. Son état était si épouvantable que sa famille a eu du mal à le regarder. Sa tête était si enflée qu’elle n’avait plus sa forme normale. Il y avait un trou entre ses sourcils. Il y avait six trous ronds sur son visage; deux de ceux-ci près des joues. Les trous étaient comme des brûlures de cigarettes. Il y avait une multitude de lacérations et d’ecchymoses partout sur son corps suite au grave passage à tabac. La police ayant peur d’être poursuivie par la famille leur a donné plus de 10 000 yuans. Ils ont interdit de photographier les restes et le corps a été incinéré rapidement. Les autorités ont rapidement bloqué toute information au sujet de la mort de M. Sun. Son corps a été incinéré à l’encontre des souhaits de sa famille, le 2 octobre 2002.

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Une photographie de M. Sun Jihong prise dans un magasin de Beijing.

La femme de Sun Jihong, était directrice de la Caisse d’épargne du bureau de gestion forestière, comté de Hunan. Elle a accompagné son mari à Beijing pour faire appel en justice pour le Falun Gong. Elle a également été arrêtée à plusieurs reprises. Pour le nouvel an 2002, Mme Yuan est allée place Tienanmen pour faire appel. La police l’a arrêtée. Elle s’est libérée après avoir fait une grève de la faim. En mai 2002, les autorités l’ont arrêtée encore à Beijing et l’ont emmenée dans un centre de détention où les gardes l’ont battue sévèrement. Ils lui ont menotté les mains derrière le dos (1), l’ont gavée de force et ont utilisé plusieurs tortures sur elle. Mme Yuan a commencé à cracher du sang et à avoir du sang dans ses selles. Elle était extrêmement faible. Quand les officiers du centre de détention ont réalisé que sa santé se détériorait rapidement, ils l’ont libérée. Elle a souffert de graves tortures physiques lors de sa détention. Dans le but d’éviter d’être arrêtée de nouveau, elle est devenue sans-abri. Elle n’a jamais pu trouver un environnement paisible et sûr pour récupérer. De plus, elle a appris que sont mari avait été battu à mort. La santé de Mme Yuan Hezhen a continué de se détériorer, elle est morte en juillet 2003.

La belle mère de Sun, Mme Jia Guilan, âgée de 69 ans a appris que sa fille et son gendre étaient morts si tragiquement. Aucune autorité n’a écouté son appel. Mme Jia, une dame d’un certain âge a passé par une douleur émotionnelle extrême et est morte le 3 mars 2005.

M. Sun Jihong et Mme Yuan Hezhen ont laissé derrière eux leur fille âgée de 14 ans. La grand-mère de la famille en prend soins présentement.

Il y a maintenant trois ans que M. Sun et Mme Yuan ont été persécutés à mort. La mère de M. Sun qui est âgée de près de 70ans, ne peut toujours pas accepter la mort de son fils bien-aimé. Malgré la mort injuste de son fils et de sa belle-fille, les autorités refusent de l’écouter. Elle est en deuil depuis ce temps-là.

2. Shang Xiping

Le pratiquant M. Shang Xiping, âgé de 40 ans, est un ancien employé du département de police régional de gestion forestière, comté de Huanan, province du Heilongjing. Il a été le responsable adjoint et le policier surintendant de la troisième classe. Avant de pratiquer le Falun Gong, il buvait, mangeait trop, avait des relations extraconjugales et avait un tempérament colérique quand les choses n’allaient pas comme il le voulait. À cause des influences de la société et de la propagande du PCC, M. Shang a développé de mauvaises habitudes au travail. Il était une grosse brute, cupide et extorquait de l’argent des gens. Il était froid et dur au travail. Dans le but de gagner plus de commissions, il extorquait de l’argent quand il en avait l’occasion et imposait de très hautes amendes. Il battait les gens selon son gré.


Le policier Shang Xiping alors qu’il était l’adjoint du chef de la police.

Shang Xiping a initialement été en contact avec le Falun Dafa pour une mauvaise raison. Il avait entendu dire que le Falun Gong enseignait « Vérité, Compassion, Tolérance » et pouvait réellement changer une personne. Il a donc acheté un exemplaire de Zhuan Falun pour sa femme, pour qu’elle exerce moins de contrôle sur lui. Mais après avoir débuté la cultivation, il a vraiment remarqué que sa femme avait changé pour le mieux. Il a donc commencé à lire Zhuan Falun et, lui aussi, il a changé.

Après que M. Shang débute la pratique du Falun Gong, il s’est complètement débarrassé de ses mauvaises habitudes. Il a arrêté de battre les gens. Au travail, il ne tirait plus avantage des autres ni n’acceptait de pot-de-vin. Il a arrêté de se battre avec les autres pour le renom et l’argent. Il a aussi abandonné l’idée d’avoir des aventures. Il s’est auto discipliné pour faire de mieux en mieux et a fini par développer une excellente réputation.

Depuis que le régime de Jiang a commencé la persécution du Falun Gong, le 20 juillet 1999, M. Shang a été illégalement arrêté à six reprises. Sa femme, Mme Cheng Shujie, a été détenue quatre fois. Les membres du personnel de mise en application des lois ont trompé sa famille et leur ont pris près de 30 000 yuans. Tout deux, mari et femme, ont été renvoyés de leurs emplois gouvernementaux. L’unique raison pour les avoir fait souffrir en les persécutant de la sorte est qu’ils n’ont pas voulu trahir leurs consciences. Ils ont continué à dire: « Falun Dafa est bon », « Falun Dafa est une voie de cultivation juste » et « Falun Dafa est traité avec injustice ».

M. Shang, sa femme et les autres, sept pratiquants au total, sont allés à Beijing le 7 février 2000 pour faire appel en faveur du Falun Gong devant la justice. La police les a arrêtés et les a envoyés au commissariat de police local. Étant cité pour avoir « fait entrave au travail des policiers », ils ont été détenus pendant 66 jours. Durant leur détention, les gardiens ont menotté M.Shang, les mains derrières le dos et l’ont ficelé avec une corde. Parfois ils enchaînaient autant les mains que les pieds. Lors de sa libération, les officiers lui ont demandé 6 000 yuans pour le coût de sa nourriture et pour payer sa caution. M. Shang n’avait pas de revenu à ce moment-là. Alors qu’il travaillait toujours, son salaire n’était que de 300-400 yuans. Ils ont dû emprunter de l’argent pour payer la caution.

M. Shang n’a eu aucun répit après sa libération. Bien au contraire, on l’a surveillé et on l’a suivi pendant longtemps. Son téléphone a été mis sous écoute. Il devait se rendre quotidiennement au poste de police pour signer. La police le harcelait régulièrement chez lui. Il avait entièrement perdu sa liberté. En faisant face à de pareilles conditions, Shang Xiping a décidé de quitter sa maison pour éviter d’être persécuté davantage.

Le 20 novembre 2001, alors que M. Shang mangeait dans un restaurant à Beijing, les agents du commissariat de police de Dewai l’ont arrêté. Les policiers de Dewai ont trouvé son dossier via l’ordinateur. Ils ont découvert que son dossier personnel avait été modifié, il déclarait qu’il avait démissionné de la police au mois de juillet 1995. Cependant, son numéro d’identification policière avait été créé en 1997. En fait, les responsables avaient enregistré la démission de Shang Xiping en décembre 1999, parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Il a été emprisonné au centre de détention de Xicheng à Beijing, où l’infâme meurtrier Fu Yishan, impliqué dans un cas de meurtre à Beijing, avait été confiné. Ils ont été détenus dans la même cellule. M.Shang a vu que Fu était psychotique. Tout le monde le savait. Le 15 décembre 2001, la police locale a ramené Shang Xiping sous escorte dans le comté de Hunan, province du Heilongjiang. Avant que la police parte pour Beijing, ils ont extorqué 1 500 yuans aux parents de M. Shang.

Dès qu’ils sont arrivés à Hunan, M. Shang a été conduit à l’hôpital pour des persécutions additionnelles. Ils ont attaché ses deux épaules à un poteau et ont entamé le gavage forcé. Ils ont enchaîné ses pieds. Les chaînes n’ont pas été enlevées avant le 4 juin 2002, quand il a été envoyé au camp de travaux forcés. Les autorités ont forcé, menacé et intimidé la famille de M.Shang, qui a été trompée et a ainsi aidé à le coincer, l’attacher et lui injecter des substances inconnues. Quatre gardiens l’on surveillé à tour de rôle 24heures sur 24. Quand il s’est trouvé au seuil de la mort, ils ne l’ont pas laissé partir. Plutôt, ils ont utilisé un groupe de collaborateurs pour tenter de lui laver le cerveau. Toute la torture a fait que M.Shang avait des convulsions et s’évanouissait. Après 32 jours de grève de la faim, Shang Xiping a recommencé à manger. À ce moment-là, les officiers sans moral l’ont condamné à un an et demi de travaux forcés. Étant donné qu’il était extrêmement faible, le camp de travail a refusé de le prendre. Les auteurs ont essayé d’extorquer de l’argent de sa femme, qui avait été libérée auparavant. Ils ont utilisé la contrainte, les menaces, l’intimidation et les supercheries.

M. Shang Xiping a été envoyé au camp de travaux forcés de Jiamusi. Selon les témoins, le chef d’équipe Liu Hongguang du camp de travaux forcés a demandé aux gardiens d’immobiliser M. Shang Xiping au sol. Ensuite, de nombreux gardes l’ont entouré et l’ont frappé à coups de pieds. Le visage de M. Shang a été défiguré suite aux coups. Il a été libéré plus tard, cependant, étant donné qu’il refusait toujours d’abandonner le Falun Gong, les autorités l’ont gardé en détention pour une durée indéterminée.

Après avoir été finalement libéré, M. Shang Xiping et sa femme, Mme Cheng Shujie, ont démarré leur petite entreprise, un étal de vente de fruits, pour gagner leur vie. Le 30 septembre 2004, cinq ou six policiers ont tout défoncé et ont arrêté le couple. Le 28 mars 2005, la cour les a condamnés. Ce jour-là, la cour a reprit les audiences pour la troisième fois. Plus de 20 policiers armés sont arrivés dans la cour. La cour a été sous haute surveillance. La cour ne pouvait pas prendre de décision pour condamner le couple, ils ont donc demandé des instructions au bureau de gestion forestière de la province du Heilongjiang. Le bureau de gestion forestière n’avait aucune preuve légale sur des crimes, pourtant, la cour a quand même condamné M.Shang Xiping à quatre ans de prison, et sa femme, Mme Cheng Shujie, à un an.

L’appel de M. Shang a été rejeté. Le jugement a été maintenu. Encore plus aberrant, lorsque la famille de Mme Cheng Shujie s’est rendue à l’agence pour obtenir plus d’information, car elle refusait d’accepter le verdict, la réponse a été la suivante: « Qui a laissé votre fille épouser M. Shang Xiping? »

M. Shang est sorti du centre de détention grâce à la force de ses pensées droites, le 17 mai 2005.

Il a à nouveau été arrêté le 7 septembre 2005. Guo Junlin, de la section de la Sécurité Nationale du bureau de gestion forestière avait planifié de le rencontrer, mais cela n’a pas marché. Les fonctionnaires ont transféré M. Shang du second centre de détention de la ville de Hegang au premier centre de détention de la ville de Hegang. Lors de sa détention, les gardes l’ont torturé brutalement dans le but d’obtenir de lui de l’information. Ils ont cassé les rotules de ses genoux. Récemment, on a rapporté qu’il avait été condamné à dix ans, la plus longue sentence de tous les pratiquants de Falun Gong ayant travaillé au bureau de gestion forestière du comté de Hunan.

Différents emplois de fonctionnaires du PCC sont à vendre dans le nord de la Chine, pour ceux qui ont suffisamment d’argent. Il y a plusieurs années, les gens discutaient en fait des prix de la région: on pouvait s’acheter un poste comme chef de la police pour plus de 100 000 yuans, 500 000 yuans pour un poste de chef de département de police. Dans le Nord de la Chine, de nombreux chefs de département sont très amis avec des gangs de quartiers et des voyous.

Dans un tel environnement, le Falun Dafa a aidé les deux policiers à se débarrasser de leurs mauvaises habitudes et à être de bons policiers. Sous le régime du PCC, cependant, il n’y avait plus de place pour eux. Bien au contraire : ils sont devenus des cibles de la persécution perverse. Après la parution des Neuf Commentaires sur le Parti communiste, les mauvaises actions ne peuvent plus passer inaperçu. Le PCC ne sera plus capable de se soutenir encore bien longtemps.

Notes:

1. Les pratiquants sont menottés au tuyau de chauffage, les mains derrières le dos, de sorte qu’ils ne peuvent ni s’asseoir ni s’accroupir. Des pratiquants ont souvent été menottés de cette façon pendant de longues périodes. Ils ne peuvent ni être debout ni s’accroupir, ils doivent être nourrit par quelqu’un d’autre.

            2. Lors de cette torture, un long poteau est placé horizontalement à l’arrière des épaules du pratiquant et ses bras sont étirés et liés au poteau. On oblige alors le pratiquant à s’étendre par terre, le dos au sol. Ses yeux doivent rester ouverts. Si même un de ses yeux se ferme, les policiers vont brutalement frapper le front du pratiquant.

Traduit de l’anglais au Canada le 28 octobre 2006

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm