(Minghui.org)
Le 8 septembre vers 9 h, quatre jeunes hommes ont marché vers moi dans la rue. J’ai arrêté ma bicyclette et j’ai sorti une pochette contenant des amulettes protectrices et j’ai commencé à leur parler de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Ils se sont arrêtés et ont écouté. Soudain, un véhicule de police est arrivé. Trois officiers de police sont sortis et ont saisi ma petite pochette.
J’ai dit : « La pochette contient des amulettes de Falun Dafa. Vous pouvez les prendre et les donner à d’autres personnes si vous voulez. La police a aidé Jiang Zemin à commettre des crimes impardonnables. Apprenez que le Falun Dafa est bon et vous pourrez avoir un bon futur. »
Un d’entre eux a dit : « Cette persécution a été initiée par le PCC ». J’ai répondu : « C’est pourquoi le Ciel détruira le PCC, mais vous pouvez vous sauver vous-mêmes en quittant le PCC ». Il a demandé : « Qui peut détruire le PCC? » J’ai répondu : « Le Ciel et les êtres célestes le peuvent. »
Un d’entre eux a fait un appel pour demander à plus de policiers de m’arrêter. J’ai essayé de lui parler, mais il refusait d’écouter. L’article de Maître « À la conférence de la Loi à Chicago », m’est venu à l’esprit : « Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique - qu’elles soient bonnes ou mauvaises - sont toujours de bonnes choses ».
J’ai pensé : « Abandonner les attachements, il n’y a pas de vie ou de mort; abandonner ma vie et ma mort, je ne suis plus attachée. » Je n’avais aucunement peur. J’ai marché vers un arbre, je me suis assise en double lotus et j’ai envoyé la pensée droite.
Un long moment est passé, mais ils étaient encore incapables de faire venir plus de policiers, alors ils ont tenté de me convaincre de venir avec eux. Je ne bougeais pas. Alors les trois policiers m’ont transportée tandis que j’étais encore dans la position du lotus. J’ai défait ma position et suis entrée dans la voiture. J’ai pensé : « À chaque endroit où je vais, la perversité sera détruite. »
Au poste de police, je me suis assise sur le banc et avant qu’ils aient commencé à parler, je me suis assise dans la position du double lotus, j’ai fermé les yeux et j’ai envoyé la pensée droite. Un policier plus âgé m’a demandé : « Que se passe-t-il? » Je n’ai pas répondu. Il m’a demandé de boire de l’eau, mais je ne lui ai pas répondu. Il a dit à un jeune policier de me surveiller et il a quitté.
Plus tard, le policier qui m’avait arrêté a dit : « Madame, veuillez arrêter de pratiquer. Dites-nous votre nom et nous vous laisserons partir. » Je n’ai encore pas répondu. Finalement il a dit : « Madame, je vais retourner la pochette. Votre clé est à l’intérieur. Nous gardons les amulettes, mais nous retournons vos clés d’auto et votre chapeau. »
Comme je quittais il a dit : « Prenez votre temps et marchez lentement. » Alors j’ai quitté sans dire un mot et suis retournée à la maison avec ma bicyclette à 11 h 30.
J’ai traité cela comme si rien n’était arrivé, et j’ai continué à faire ce que je faisais. Dans « Enseignement de la Loi à San Francisco en 2005 », Maître dit « Mais qui fait peur à qui ? » C’est effectivement vrai.
Traduit au Canada le 6 novembre 2006 de :