(Minghui.org)


Le 7 décembre 2006, les sénateurs australiens Andrew Bartlett (Démocrate) et Kerry Nettle (Vert) et le député Chris Bowen (Travailliste) ont conjointement tenu une conférence de presse à l’extérieur du Parlement australien pour annoncer l'établissement de la délégation australienne de la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (CEPFG). La délégation exige que le régime communiste chinois ouvre tous les camps de travail et hôpitaux afin de permettre aux membres du CEPFG d'effectuer une enquête indépendante sur la persécution du Falun Gong et sur les prélèvements d’organes des pratiquants de Falun Gong. Le sénateur Bartlett a dit que la délégation australienne est prête à entrer en Chine pour mener une enquête. Des journalistes de principaux médias incluant TV 9, TV 10, ABC TV, Australian Press, radio 2GB et SBS ont assisté à la conférence de presse.


Le sénateur Bartlett a dit qu'il était prêt et voulait entrer en Chine pour enquêter sur la persécution du Falun Gong.


Le député Bowen : « Si les allégations sur les prélèvements d'organes sont vraies, ce sera la raison pour laquelle ils ont refusé de nous octroyer des visas ».


La Sénateur Nettle : « Le Parti Vert est très fier de soutenir la délégation d’enquête pour entrer en Chine ».


La conférence de presse a attiré beaucoup de journalistes de divers médiasé

Le sénateur Bartlett : « Je suis prêt à aller enquêter en Chine » 

À la conférence de presse, Andrew Bartlett, sénateur des Démocrates, a dit à la presse: l' « Australie a une relation commerciale et diplomatique majeure avec la Chine ; cependant, le gouvernement ne peut pas fermer les yeux sur les allégations des atrocités du régime communiste chinois selon lesquelles le régime prélève les organes des pratiquants du Falun Gong de leur vivant. » Il croit qu'il y a des gens dans chaque parti politique qui sont préoccupés à ce sujet. Il a dit qu'il était prêt à aller enquêter en Chine s'ils pouvaient mener une enquête indépendante sans interférence.

Le sénateur Bartlett a dit que de faire pression constamment sur le gouvernement chinois est très important. Il a dit aux pratiquants locaux qu'il peut garantir que beaucoup d’hommes politiques de tous les partis sont très inquiets à ce sujet et estiment que ces allégations devraient être enquêtées à fond. Il espère également que la communauté chinoise aura un consensus important pour condamner ces atrocités se produisant en Chine

Le sénateur Bartlett a bien accueilli la politique « d’aucune coopération » de la part de deux hôpitaux du Queensland [avec les hôpitaux chinois]. Il a dit que c'était un processus important pour que les hôpitaux du Queensland refusent de former les chirurgiens chinois qui pourraient être impliqués dans la transplantation d'organes. Il a dit que le public devrait progresser davantage et qu’il allait faire de son mieux pour soutenir et participer aux activités en lien avec cette affaire.

Le sénateur estime que les droits de l'homme en Chine se sont en fait détériorés ces dernières années, quoique la Chine ait promis d'améliorer ses droits de l'homme quand elle a posé sa candidature pour être l’hôte des jeux olympiques. Il a dit qu’il était temps maintenant de faire pression sur le régime communiste chinois pour améliorer son dossier sur les droits de l'homme. Il a également promis de continuer à soulever cette question au Parlement.

Le député Chris Bowen : « Si les allégations sur les prélèvements d'organes sont vraies, ce sera la raison pour laquelle ils ont refusé de nous octroyer des visas »

À la conférence de presse, le député Chris Bowen a dit que les efforts pour améliorer les droits de l'homme en Chine ont progressé. Par exemple, il a dit que le rapport d’enquête de Matas-Kilgour sur les allégations des prélèvements d'organes est lu par de plus en plus de personnes et un nombre croissant d'hôpitaux australiens ont commencé à refuser de former les chirurgiens chinois. Il a dit qu'il soutient une enquête indépendante et a demandé au régime communiste chinois d’octroyer des visas aux membres du groupe d’enquête. Il a dit que les autorités chinoises ont une décision très simple à prendre pour nier ces allégations, celle de permettre des enquêtes indépendantes. S'ils estiment que ces allégations ne sont pas vraies, ils ne devraient avoir rien à cacher. Si les allégations de prélèvement d'organes sont vraies, ce sera la raison pour laquelle ils ont refusé de nous octroyer des visas.

La sénateur Kerry Nettle: « Le Parti Vert est très fier de soutenir l’entrée en Chine de la délégation d’enquête »

La sénateur Kerry Nettle a invité les autorités chinoises à permettre aux groupes d’enquête d'entrer dans tous les camps de travail et hôpitaux chinois sans restriction, afin d’enquêter sur place. Elle a dit que le Parti Vert est très fier de soutenir l’entrée en Chine de la délégation d’enquête et a dit qu'elle écrira une lettre à l'ambassadeur chinois pour demander que le régime permettent au groupe d’enquête d'entrer en Chine et mettre à exécution les recommandations du rapport d’enquête de Matas et Kilgour. Elle a dit que la Chine bafoue depuis longtemps la liberté de croyance religieuse et les droits de l'homme, et détruit aussi l'environnement. La sénateur Nettle a dit que les Verts avaient à plusieurs reprises invité le régime communiste à prêter attention à ces sujets. À la conférence de presse, un représentant du CEPFG a également lu une lettre d'un prêtre chrétien au premier ministre australien. Dans la lettre, le prêtre invite son gouvernement à aider le CEPFG, à refuser l'entrée aux médecins chinois qui ont été impliqués dans les prélèvements d’organes, à exiger que les médecins fournissent la source des organes utilisés dans les greffes, et à décourager l'échange et la coopération entre les instituts de recherche australiens et le gouvernement chinois.

Les pratiquants de Falun Gong de Wuhan ont envoyé une lettre de soutien au groupe du CEPFG du Queensland. Dans la lettre, les pratiquants ont fourni des preuves sur la pratique illégale des prélèvements d'organes à Wuhan et ont invité le groupe à se rendre tout d’abord à Wuhan.

A ce jour, le groupe australien du CEPFG comprend plus de 60 membres, y compris des sénateurs, des députés, des représentants provinciaux, des chefs de la communauté, des chefs religieux, des avocats, des experts médicaux, des activistes des droits de l'homme et des journalistes.


Traduit de l’anglais au Canada le 10 décembre 2006