Article de la Troisième conférence de partage d’expériences de cultivation sur Internet en Chine continentale

(Minghui.org)

Salutations au Maître et aux compagnons de pratique,

Je suis une pratiquante de la province du Heilongjiang. J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong le 24 décembre 1994. J’ai écrit quelques unes de mes expériences de ces dix dernières années pour les présenter à notre Maître compatissant et les partager avec les compagnons de pratique.

1. Le début

Depuis ma petite enfance, j’ai été faible et j’ai eu divers soucis de santé. En mai 1990 nous avons déménagé d’une région rurale à la ville pour mes traitements médicaux. Mon mari a acheté un tricycle pour aider la famille. En 1994, j’ai obtenu la Loi avec l’aide aimable de mon voisin. J’ai eu la chance d’assister aux conférences de Loi du Maître. Même maintenant je ne peux pas décrire mes impressions quand j’ai vu le Maître pour la première fois. C’était une impression de rencontre après un long départ. Chaque mot du Maître a touché mon cœur. À ce moment-là, j’ai oublié toute ma souffrance. J’ai écouté le Maître de tout mon cœur. Le champ d’énergie pur, harmonieux et compatissant du Maître a attendri mon cœur froid. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien auparavant. J’étais aussi heureuse qu’une enfant perdue qui aurait retrouvé le chemin de sa maison.  

Le lendemain, le Maître a purifié mon corps. Toutes mes maladies ont été guéries. J’étais une nouvelle personne. J’ai compris pourquoi je suis venue dans ce monde et ce que je devais faire par la suite. J’ai arrêté de compter les jours sans trop savoir quoi faire. Au contraire, j’ai su à quoi servait cette époque. J’ai marché graduellement dans Dafa et j’ai senti que j’étais la personne la plus heureuse au monde.

2. Période de cultivation et pratique personnelle

Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai été en forme et pleine d’énergie. J’ai été vraiment comme le Maître a dit, « À vélo, vous pédalerez comme si on vous poussait dans le dos. Monter les escaliers ne vous fatiguera plus, quel que soit le nombre d’étages que vous montiez, ça se passera ainsi, assurément. » (« Zhuan Falun » Huitième leçon) Lorsque je marchais, je me sentais très légère et je marchais très vite.

J’ai assisté à des cours de stylisme et en un mois, j’ai pu maîtriser toutes les techniques. Pendant la journée je prenais les commandes et finissais les coupes de vêtements. J’avais toujours du temps pour promouvoir Dafa et enseigner les exercices. Je finissais les ouvrages de nuit. Avant de me coucher, je lisais un article.

Comme j’étudiais la Loi tous les jours, je pouvais contrôler mes pensées comme un vrai pratiquant. Tous les gens disaient que j’étais différente des autres et les clients voulaient venir dans ma boutique. Il y avait plus de trente boutiques de vêtements dans notre centre commercial. Certaines ne faisaient pas d’affaires selon les saisons. Mais ma boutique était pleine tout au long de l’année.

Il y avait cinq ou six pratiquants près de chez moi. Nous étudions la Loi et pratiquions les exercices chez moi. Cependant, notre équipe d’étude de la Loi a été forcée d’arrêter quand la persécution a commencé le 20 juillet 1999.

3. Le chemin de validation de la Loi

Depuis le 20 juillet 1999, bien que les membres de l’équipe ne se rencontraient pas à la surface, nous sommes restés en contact en permanence. Je connaissais de nombreux pratiquants, y compris certains d’autres endroits. À ce moment-là ils élaboraient divers documents de clarification de la vérité, y compris des bannières, des autocollants, des journaux et dépliants. Je distribuais ce matériel à nos pratiquants. Plus tard, alors que nous manquions de matériel, nous avons acheté du papier et avons fait le matériel nous-mêmes.

En 2003, nous avons repris notre étude de la Loi. Au début, nous étions cinq ou six. Plus tard, nous étions plus de dix. Quand nous étudions la Loi ensemble, chacun de nous s’améliorait rapidement. C’était vraiment cultiver et pratiquer ensemble et s’élever comme un seul corps. Nous pouvions nous dévouer de tout cœur à faire les trois choses. Une pratiquante âgée de soixante ans affirmait, « Je peux faire n’importe quoi aussi longtemps que c’est pour Dafa. »

Depuis plusieurs années, nous avons harmonisé inconditionnellement notre corps entier, peu importe à quel point les conditions étaient difficiles. À travers notre connexion, plus de trente personnes nous ont demandé du matériel d’information. À ce moment-là, je suis rentrée en contact avec le coordinateur local. Nous avons ensuite eu plusieurs sites de production de documents. En 2004, la plupart des pratiquants s’étaient avancés. En conséquence, nous manquions même de documents. Le coordinateur qui m’envoyait les documents m’a raconté, « Les pratiquants qui se chargent du matériel risquent leurs vies. Ils sont trop occupés pour manger et dormir. Ils ont peu de temps pour étudier la Loi. Il y a de plus en plus de demandes pour les documents. » Après avoir entendu cela, j’ai eu des impressions partagées. Ils étaient si occupés et se sacrifiaient autant, comment pouvais-je avoir le cœur à leur demander des documents ? S’ils n’avaient même pas le temps d’étudier la Loi alors qu’ils faisaient une chose aussi sacrée, comment pouvaient-ils être en sécurité ? Nous étions tous les disciples du Maître. Pourquoi devais-je attendre que les autres fassent le travail ? J’ai aussi appris que ce travail était très dangereux, mais je savais comment m’en occuper. J’ai parlé à mon mari de mon intention. Il m’a demandé, « Peux-tu vraiment le faire ? » J’ai acquiescé avec fermeté. J’ai pensé en moi-même, « Je vais le faire, peu importe le degré de difficulté, ainsi je pourrai les soulager un peu de leur charge. »

Pendant l’époque la plus cruelle, la police du bureau de la sécurité locale venait chez moi tous les jours. En fait, ils venaient chez moi fréquemment depuis l’appel pacifique du « 25 avril ». À ce moment-là, ils ne faisaient qu’espionner. À partir du 20 juillet, ils ont instantanément changé de visage et conduit un groupe de personnes chez moi. Ils ont emporté mes livres, les portraits du Maître et toute chose en lien avec Dafa. Ils ont aussi demandé ma carte d’identité. Je ne l’avais pas. Ils m’ont alors prise en photo. Le 19 juillet, un pratiquant m’a appelée pour me demander de cacher les livres parce que le gouvernement interdisait la pratique. J’ai rapidement répandu la nouvelle dans notre groupe. Résultat, nos livres étaient en sécurité. Ils n’ont rien trouvé. Un policier m’a montrée du doigt en me disant de rendre les livres. Je leur ai ensuite patiemment expliqué combien Dafa était merveilleux. Mais ils n’ont pas écouté et ont dit que si telle ou telle personne venait, il m’emmènerait au bureau de la sécurité. À ce moment-là, mon fils avait peur et m’a demandé, « S’il te plaît maman, donne leur les livres, comme cela ils ne reviendront pas. Tu peux leur en donner juste quelques uns. Ils ont déjà vu les livres. Comment se fait-il que tu ne les leur rendes pas ? » J’ai dit, « Ces livres sont plus importants que ma vie. Tu sais comment j’étais avant. » Mon fils était si angoissé qu’il n’arrivait pas à dormir la nuit. Il a demandé à son père qui travaillait dans une autre ville de revenir à la maison.

La police est revenue le lendemain. Mon mari leur a demandé, « Que faites-vous ici ? » Ils ont dit, « Nous sommes venus rendre visite à votre famille. Nous avons des ordres de plus haut. Vous devriez coopérer. » Mon mari a dit avec droiture, « Que se passe-t-il ? Ma femme est presque morte il y a quelques années. Par chance, elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. Vous ne lui permettez pas de pratiquer. Allez-vous en prendre la responsabilité si elle tombe malade ? Ils ont dit, « Vous les pratiquants du Falun Gong vous avez encerclé et attaqué Zhongnanhai. » Mon mari a répondu, « Ne parlez pas à tort et à travers si vous ne savez pas la vérité. Comment pouvez-vous appeler cela une attaque ? Où pouvez-vous trouver une « attaque » aussi courtoise ? Si vous tombez sur des documents du Falun Gong, vous devriez les lire. Ils vous feront du bien. »

J’ai saisi cette opportunité pour leur raconter mes expériences après avoir obtenu la Loi. Ils ont dit plus tard, « Puisque c’est si bien, vous pouvez le pratiquer secrètement chez vous. Nous ne viendrons plus chez vous à l’avenir. » À partir de ce moment-là, ils ne sont passés chez moi que de temps à autre. Il y a eu plusieurs situations comme celle-ci. En ce temps-là, mon mari m’a aidée à résister à la pression de la famille, de la société, des amis et parents. Il m’a donné un bon environnement.

Juste au moment où je souhaitais m’occuper de la production des documents mais que je ne pouvais pas emprunter d’argent, notre coordinatrice est venue. Je lui ai dit ma pensée.

Deux ou trois semaines plus tard, elle m’a acheté un ordinateur, une imprimante et d’autre matériel à ses propres frais. Ils ont été installés dans l’après-midi. Pendant la nuit, j’ai essayé la souris. Mais je ne savais pas comment l’utiliser. Ma fille était à la maison. Elle n’a pas pu s’empêcher de rire. « Maman, tu auras de la chance si tu arrives à apprendre comment utiliser la souris en cinq jours. »

J’ai pensé en moi-même, « C’est la première fois de ma vie que je te touche. Je n’aurais pas besoin de t’utiliser s’il n’y en avait pas besoin pour la rectification par la Loi. Cependant, puisque tu as été choisie et que tu es là, nous avons une relation prédestinée. Nous devrions coopérer. Les êtres vivants ont besoin de notre matériel. » En deux heures, tout fonctionnait. Je pouvais imprimer le matériel. Je pouvais essayer d’imprimer les dépliants le lendemain.

Ma fille a dit avec étonnement, « Maman, tu es incroyable! » Je souhaite partager cela avec nos pratiquants seniors. Je vous en prie, ne croyez pas que nous sommes âgés, que nous avons été peu éduqués ou que notre condition n’est pas bonne. Ce sont des notions humaines et nous devons nous en débarrasser. Actuellement, les sites de production de documents dans de nombreuses régions sont encore limités, y compris notre région. En particulier, pour promouvoir les Neuf commentaires sur le parti communiste chinois il faut des sites de production pour que nous puissions ainsi suggérer aux êtres vivants de choisir leur futur et démissionner du PCC. Ainsi tous les pratiquants qui connaissent les mêmes conditions, s’il vous plaît, prenez les souris et accomplissez vos vœux préhistoriques !

Le Maître nous a dit très clairement que nous devons avoir des sites de production de documents partout. Alors s’il vous plaît, chérissez la dernière occasion. C’est le moment que nous attendons depuis des millénaires. Quoi d’autre ne pouvons-nous pas abandonner ? En fait, tant que nous avons un cœur sincère, il n’y aura rien que nous ne puissions maîtriser. Si vous en avez la volonté, le Maître vous aidera pour tout.

4. Clarifier la vérité dans des régions rurales

En 2004, je suis retournée dans ma ville natale pour promouvoir Dafa. Avec ma petite sœur (qui est aussi une pratiquante), nous avons parcouru treize villages en un jour. Nous avons affiché plusieurs milliers d’exemplaires de journaux et de dépliants de 7h du matin à 15h. Nous avons spécifiquement cherché les villages les plus éloignés de la route principale, parce que ces villages sont pauvres en transports et sont rarement exposés au monde extérieur. Par conséquent, de nombreuses personnes ne connaissent pas la vérité. Certaines personnes ne savaient même pas ce qu’était le Falun Gong. Sur les murs d’autres villages, il y avait des affiches diffamant Dafa. J’en ai été désolée. Le parti pervers a fait du tort à un nombre incommensurable d’êtres vivants. J’ai effacé ces mots et j’ai collé des autocollants où était écrit « Falun Dafa est bon. »

Au cours de ce processus, la perversité m’a persécutée en utilisant plusieurs moyens : nous ne pouvions trouver ni eau ni nourriture. Je portais une paire de baskets confortables, mais aussitôt que nous avons commencé à marcher elles m’ont fait mal. Après un moment, c’était extrêmement douloureux à chacun de mes pas. J’ai pensé en moi-même, je suis venue ici après avoir surmonté de si nombreuses difficultés. Je ne peux pas partir en ayant des regrets. Ces années-là, il y avait tellement de pratiquants envoyés en prison pour avoir validé la Loi et sauvé les êtres. Même dans cet  environnement cruel, il y a encore autour d’eux des gens qui sauvent les êtres. Ces petites épreuves n’étaient pas importantes. J’ai envoyé les pensées droites tout du long. Un miracle s’est produit sous la protection compatissante du Maître. Lorsque nous sommes sorties d’un village, le village suivant paraissait très éloigné. Mais nous nous y sommes rendues très rapidement. Ma sœur m’a dit que cela prend généralement une heure pour s’y rendre. Comment se fait-il que nous y soyons arrivées si rapidement ? J’ai su que c’était grâce à la protection du Maître. Même avec cela, tous mes orteils sont devenus noirs quand je suis rentrée chez moi. Ils étaient tout enflés. Plus tard, mes ongles d’orteils sont tombés et n’ont pas guéri avant que les nouveaux ongles ne grandissent.

Je me rappelle continuellement que je suis une pratiquante de Dafa de la période de la rectification par la Loi. Notre responsabilité et notre mission sont de sauvegarder et de valider Dafa, clarifier la vérité, sauver plus d’êtres et réaliser notre vœu préhistorique. Le Maître nous demande de bien faire les trois choses. Nous devons bien les faire. En plus d’étudier la Loi, de pratiquer les exercices, d’envoyer les pensées droites et de faire les tâches ménagères chez moi, je me dévoue de tout cœur à la validation de la Loi et au salut des êtres.

Je n’ai jamais réfléchi aux jours sensibles. Ma vie m’a été donnée par le Maître et Dafa. Je ne suis pas sous les arrangements des forces anciennes. Peu importe le projet auquel nous travaillons, le but est de sauver les gens. Comment utiliser différents moyens pour faire connaître la vérité aux gens trompés, sous quel angle clarifier la vérité pour qu’ils puissent accepter la vérité…Ce sont des questions qui valent la peine de se poser. Nous devons être rationnels, habiles et prudents. Ce sera difficile d’atteindre notre but si nous comptons sur les méthodes des gens ordinaires. Ce n’est que lorsque nous sommes dans la Loi à chaque instant que nous pouvons être vraiment protégés.  

J’ai écrit mon expérience personnelle. Le but n’est pas qu’elle serve uniquement au partage d’expérience avec les compagnons de pratique, mais aussi qu’elle élimine la perversité et manifeste le pouvoir de Dafa. Veuillez signaler ce qui est inapproprié.


Traduit de l’anglais en Suisse le 11 décembre 2006