Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Quelques compréhensions au sujet d’utiliser des pensées et actions droites sur mon chemin de Xiulian lors de la rectification par la Loi

Jeudi 14 décembre 2006 |   Écrit par un(e) disciple de Falun Dafa de Xing'an Meng, Mongolie intérieure

(Minghui.org)

Salutations, Maître estimé! Salutations, compagnons de pratique!

D’abord j’aimerais exprimer ma gratitude envers le Maître pour m’avoir donné l’opportunité de participer à cette conférence de partage d’expériences sur Internet. Je n’avais pas participé aux deux premières conférences sur Internet. Au moment de la première conférence, je n’avais même pas considéré écrire. Lors de la deuxième conférence, je pensais que c’était seulement pour les pratiquants qui avaient bien cultivé, et cela n’avait rien à voir avec moi. Je croyais ne pas avoir bien cultivé et que donc, je n’avais rien à écrire. À travers l’étude de Loi et en lisant des articles d’échange d’expériences sur « Minghui Hebdomadaire, » j’ai changé ma compréhension incorrecte. Les pratiquants qui ont bien cultivé peuvent écrire leurs expériences, et cela peut aider davantage de pratiquants à élever leurs niveaux. Par ailleurs, si j’écris mes compréhensions à mon niveau et expose mes insuffisances, n’est-ce pas aussi le processus de dissoudre la perversité et de cultiver? Étant venu à ce point de vue, j’ai commencé à penser à soumettre un article à la conférence. Finalement, juste avant la date-limite, j’ai pris un stylo et j’ai commencé à écrire.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en mars 1998. Aussitôt que j’ai commencé, j’ai étudié la Loi et j'ai fait les exercices avec beaucoup d’enthousiasme, comme si j'étais poussé par la faim et la soif. J’étais patient aussi en montrant les exercices aux nouveaux pratiquants, les aidant avec les livres, et promouvant la pratique. Cependant, je n’étais pas très strict envers moi-même en ce qui concernait la cultivation du xinxing. Comme Maître dit dans « Dialogue avec le temps, »

« […] et une manifestation très marquante : c’est qu’ils se comparent toujours aux hommes, à leur propre passé, mais ne peuvent se mesurer selon les différents niveaux d’exigences de la Loi envers eux. » (Points essentiels pour un avancement diligent, « Dialogue avec le temps »)

Je croyais que j’étais mieux qu’avant, ou mieux que certains pratiquants, et j’étais satisfait avec ça. Toutefois, je ne m’examinais pas selon les critères de la Loi à différents niveaux.

Le 20 juillet 1999, la perversité est venue soudainement et a jeté une ombre sur tout. Nous avions planifié d’aller à Beijing le 21 juillet pour prouver la Loi. Cependant, la nuit du 20, la police est venue chercher certains assistants locaux, dont moi. À 1h le matin du 21, quand ils ont essayé de nous envoyer au centre de détention, il ne restait plus d’autobus. Car le centre de détention était très loin, ils nous ont laissé rentrer chez nous. Ils nous ont ordonné de nous rendre à la police le lendemain matin. Le lendemain, plutôt que de marcher sur mon chemin de prouver la Loi, j’ai accepté leurs demandes et je suis allé à la police.

Après cela, comme nous avions perdu l’environnement pour étudier la Loi et faire les exercices en groupe, je me suis relâché dans mon Xiulian. J’arrivais juste à étudier la Loi et faire les exercices tous les jours. Au travail et à la maison, lorsque j’avais un peu de temps, je lisais le livre. Je pouvais lire Zhuan Falun, du début à la fin, en deux ou trois jours. Parfois je pouvais terminer en un jour et demi. Je ne savais rien faire d’autre, et j’étais dans un état de passivité et d'engourdissement. Comme notre région est très isolée, après le 20 juillet, nous n’avions pas de contact avec les pratiquants des autres régions, et nous ne savions pas ce qui se passait ailleurs. J’ai aussi pensé à écrire au gouvernement central pour leur dire que le Falun Gong n’était pas ce qui était montré à la télé. Quand je rencontrais des compagnons de pratique, nous parlions de comme ce serait merveilleux si tous les pratiquants de Dafa allaient ensemble à Beijing pour valider la Loi. Cependant, je me contentais d'y penser et d'en parler, mais je n'entreprenais aucune action.

En février 2000, un pratiquant local s'est rendu dans un autre endroit et a rapporté des documents pour clarifier la vérité. Ceci fut un grand choc pour moi. Des pratiquants des autres régions validaient déjà la Loi, mais moi je ne faisais que de m’asseoir chez moi, attendant et observant. Après avoir lu les documents, je ne pouvais plus rester immobile. À ce moment là, 20 d’entre nous ont décidé d’aller à Beijing le lendemain, afin de prouver la Loi. Ce soir-là, un membre de la famille d’un des pratiquants a informé la police, et ils sont venus en force, ils ont arrêté des douzaines de pratiquants. Quatre d’entre nous ont été envoyés dans des camps de travail.

Au camp de travail, nous avions à faire face à la persécution quotidiennement. A tout moment, on devait clarifier la vérité, valider la Loi, et résister à la persécution. Sur les murs du corridor dans ma division de la prison, il y avait 12 affiches calomniant Maître et Dafa. J’étais perturbé de devoir les voir tous les jours. Chaque fois que je marchais dans le corridor, je baissais la tête. J’ai compris qu'il était honteux pour moi, un disciple de Dafa, de permettre à ces choses perverses d'être accrochées devant mes yeux! J’ai pensé pendant longtemps à comment les éliminer sans être découvert. Je me couchais sans sommeil, cherchant une solution. J’ai essayé quelques moyens, sans succès.

Puis, tout à coup, j'en suis venu à une compréhension : pourquoi voulais-je utiliser des capacités supranormales et prendre des détours? Pourquoi ne validerais-je pas la Loi? Quand je cherche à l’intérieur de moi-même, n’avais-je pas l’attachement de la peur? J’avais peur de davantage de persécution. Quand Maître et la Loi se font calomnier, je ne faisais pas un pas en avant pour protéger la Loi; ma première pensée était de me protéger contre la persécution. Quelle mentalité laide et égoïste! Quand j’ai amélioré ma compréhension, j’ai partagé avec certains autres pratiquants, et ils étaient tous d’accord. J’ai écrit une lettre aux gardes de la prison pour clarifier la vérité et les encourager à être gentils. Je leur ai aussi demandé d’enlever les affiches d’ici trois jours. S’ils ne le faisaient pas, j'allais agir. Trois jours ont passé, et ils n’avaient aucune intention d’enlever les affiches. Le matin du quatrième jour, aussitôt que nous nous sommes réveillés, nous sommes rapidement sortis et nous avons déchiré les affiches en morceaux avant que les autorités ne comprennent ce qui se passait.

C’était comme si nous avions fait un trou dans un nid de guêpes. Les gardes ont appelé leurs supérieurs et nous ont dit que nous n’irions pas travailler ce jour-là. Quelqu’un de plus haut s’occuperait de nous. À environ 20h, des gens de l’autorité supérieure sont venus et ont demandé une réunion. Cependant, sous la protection de notre Maître compatissant, rien n’est arrivé. Ce que nous avons fait à grandement ébranlé la perversité et a diminué leur pouvoir.

Fin 2001, parce que cinq gardes ont battu un pratiquant de Falun Gong, toutes les prisonnières ont fait une grève de la faim afin de protester. Environ 70 personnes y ont participé. La nouvelle a choqué les dirigeants à Beijing. Quatre personnes du Bureau de ré-éducation par travail de Mongolie intérieure sont venues pour diriger la persécution contre le Falun Gong. Ils ont cité quelques uns de mes « crimes » : diriger une grève de la faim, diriger une grève, et d'autres. Ma peine d’emprisonnement allait être prolongée de trois autres mois. Je n’ai pas accepté la persécution, et j’ai saisi cette opportunité pour clarifier la vérité afin de les sauver. J’ai écrit une lettre aux leaders de la division. En résultat, ma peine d’emprisonnement n'a pas été prolongée. Cette expérience de valider la Loi et de résister à la persécution démontre le pouvoir de la clarification de la vérité.

En mai 2002, les gardes pervers ont commencé un autre cycle de persécution intensive et irrationnelle. Ils l’ont nommé « transformation.à 100% » Tout le monde devait la passer. Les gardes ont dit ouvertement lors des réunions à grande échelle qu’ils feraient tout ce qui était possible afin d’atteindre leurs buts. Quand nous, les pratiquants, nous en avons discuté entre nous, nous nous sommes rappelé les mots du Maître, « Là où surgit un problème, là il est nécessaire de clarifier la vérité. » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain »). Tout le monde était mobilisé. Nous avons essayé de notre mieux pour clarifier les faits face à face, et nous avons écrit à divers départements. En clarifiant la vérité et en faisant appel à leurs consciences, nous avons aussi exposé la persécution. Je suis allé avec un autre pratiquant auprès du garde en chef chargé de notre division, afin d’expliquer les faits. J’ai aussi écrit une lettre au surveillant, dans le but de clarifier la vérité et d'exposer la perversité. Deux jours plus tard, les gardes m’ont appelé dans leur bureau. Ils ont dit, « Tu nous as parlé et tu chef et notre cible principale. Tu ne pourras pas te sauver. » Je leur ai dit, « Il est impossible de me forcer à me ‘transformer.’ J’ai écrit les lettres afin de vous sauver. » Cette nuit-là, j’ai rêvé que Maître m’avait encore protégé. De ceci, j’ai encore réalisé que,

« Si le disciple est rempli de la pense droite, le Maître a la capacité de changer la décision du Ciel. » (Hong Yin II, « La grâce du Maître envers disciples »)

Dans le camp de travail forcé, comme nous devions faire face à la persécution tous les jours, nous avions l'esprit vif pour la rectification par la Loi et nous résistions à la persécution. Nous avons fait certaines contributions à cet égard, mais ce que nous avons fait est loin des critères de la Loi.

Quand je suis retourné chez moi, j’ai vu que plusieurs pratiquants locaux n’avaient pas maintenu le rythme avec le processus du Maître de rectification par la Loi; certains ne faisaient que lire les livres chez eux, certains avaient presque arrêté de pratiquer, et certains s'étaient éveillés sur un chemin pervers. Presque personne ne clarifiait la vérité. Les pratiquants ne lisaient pas les nouveaux articles du Maître ni les partages entre pratiquants sur Clartés et Sagesse. Ils n’avaient aucune idée de comment la rectification par la Loi avait progressé. J’ai été attristé de voir cela. La rectification par la Loi avançait très rapidement, mais dans notre région locale, presque personne ne validait la Loi. Il n’y avait aucun « corps entier, » aucune pensée droite et aucun salut des êtres dont nous pouvions parler.

Face à de telles conditions, j’ai étudié la Loi diligemment et j’ai laissé la Loi me guider. En même temps, j’ai voyagé partout afin d’encourager les compagnons de pratique à étudier la Loi, faire les exercices, et émettre la pensée droite. Ce n'est qu'ainsi que nous allions pouvoir nous améliorer comme un tout, sauver les êtres et jouer le rôle de disciples de Dafa. Les êtres dans notre région, c'était à nous de les sauver. Ceci était notre responsabilité et notre mission. Premièrement, j’avais à nous coordonner comme un groupe. Une fois le groupe établi, nous pouvions mieux faire les choses. Avec l’appui du Maître, l’état de Xiulian dans notre région s'est amélioré globalement. Notre travail en validant la Loi et résister à la persécution s'est aussi amélioré considérablement.

En 2004, un pratiquant est allé Place Tiananmen pour faire les exercices et a été arrêté et détenu au centre de détention local. Après avoir entendu cela, je me suis senti impuissant. Ce soir-là j’ai lu Minghui Hebdomadaire, et il y avait un article au sujet de comment les pratiquants utilisaient leurs pensées et actions droites pour aller à la police et clarifier la vérité et secourir des compagnons de pratique. J’ai pensé à comment ils avaient bien fait et comment je n’avais pas bien fait, et au grand contraste entre nous.

Le lendemain matin, j’ai eu une autre pensée : nous sommes tous les deux les disciples du Maître, et je peux faire ce que d’autres disciples font. Aussitôt que j’ai eu cette pensée droite, je suis allé chercher un autre pratiquant. Nous sommes tous les deux allés au Bureau 610 dans le département de police municipal afin de clarifier la vérité. Nous avons parlé de la persécution contre le Falun Gong par le Parti communiste chinois et ses agences locales et de la persécution que nous avions subie dans les camps de travail forcé. Nous leur avons demandé de relâcher les pratiquants. Peu après, beaucoup de pratiquants ont amélioré leurs compréhensions basées sur la Loi, et ils se sont avancés pour clarifier la vérité aux gens face à face, et distribuer les Neuf commentaires et la documentation expliquant les faits.

En avril 2005, quatre policiers sont entrés par effraction chez moi. Ils n’ont rien dit et ont juste commencé à saccager ma maison. Au début j’étais un peu nerveux. Ensuite j’ai pensé, « Maître est ici et la Loi est ici. De quoi ai-je si peur? » J’ai demandé l’aide du Maître pour qu’ils ne puissent enlever aucun document de clarification de la vérité. Alors ils ont cherché pendant plus de deux heures, mais n’ont même pas trouvé une seule feuille de papier avec du contenu de clarification des faits. Ils sont partis découragés.

Cela fait neuf ans que je suis sur le chemin du Xiulian, et je n'ai manqué ni d’épreuves ni de chutes. Actuellement, ma compréhension la plus fondamentale est que les tribulations sont en réalité des tests pour nous sur notre foi en la Loi et en Maître. Nous sommes dignes d’être appelés disciples de Dafa si nous nous traitons vraiment comme des disciples de Dafa, si nous faisons bien les Trois choses arrangées par Maître, si nous prenons la Loi pour maître, si nous utilisons les critères de la Loi afin de nous évaluer nous-mêmes, si nous marchons bien sur le chemin que Maître arrange pour nous, et si nous nions entièrement tous les arrangements des forces anciennes.

Traduit de l’anglais au Canada le 11 décembre