(Minghui.org)

Le 9 octobre 2006, Liu Hongyan, le chef du commissariat du comté de Erdao et Li Juncai, le secrétaire du Cinquième groupe du village de Zhangjiacun, ont fait irruption dans la maison du pratiquant de Falun Dafa Chen Jihai. Ils ont pris un livre de Falun Dafa et une photo de Maître Li. En même temps, Chen Jiahai a été arrêté. L’article suivant explique en détails comment M. Chen a été persécuté durant la détention illégale.

Lors de sa détention au commissariat du comté de Erdao, Chen Jihai a été forcé par le chef du bureau de police, Liu Hongyan, à renoncer à sa croyance en Falun Dafa. Le secrétaire du groupe local, Li Juncai, a fourbement persuadé M. Chen afin d’essayer de le convaincre d’abandonner sa pratique de Dafa. Immédiatement après que leurs demandes déraisonnables aient été rejetées par M. Chen, ils ont insulté ce dernier. Liu Hongyan a giflé le visage de Chen Jihai devant le secrétaire, Li Juncai et d’autres policiers.

Durant la détention illégale au commissariat de Fengman, M. Chen a demandé au chef de l’unité d’assurance locale : « Qui êtes vous ? Quel est votre nom ? » Celui-ci a répondu : « Je sais pourquoi vous me demandez ça, j’ai reçu des appels de vos pratiquants de Falun Dafa de l’étranger. » La brute épaisse qui était derrière lui s’est avancée pour attraper M. Chen et a essayé de l’humilier, en disant « Si vous ne dîtes pas la vérité, je vous écraserai ! » M. Chen l’a tout simplement ignoré et la brute est partie.

Liu Hongyan du comissariat de Erdao a dit à M. Chen : « Lorsque vous étiez au commissariat de Erdao, les gens vous traitaient de manière plus amicale, mais ça n’arrivera pas ici ! » Il a alors commencé à maltraiter Chen Jihai, lui giflant le visage et le frappant brutalement à coups de pieds. Ils ont essayé d’extorquer des confessions à M. Chen en le torturant. Par la suite, Chen Jihai a été emmené dans la chambre de torture où il a été menotté à une chaise de fer à l’intérieur d’une cage de fer. Ses mains et ses pieds étaient menottés.

Sous de nombreux types de torture mentale et physique, Chen Jihai a souffert un stress mental immense. Alors qu’il allait aux toilettes, il est tombé accidentellement par terre. Il a perdu l’équilibre lorsque le policier Su Xiaodong l’a tiré, contractant une fracture grave et deux côtes fêlées.

Ses pieds sont paralysés depuis. Il a aussi perdu connaissance avec une paralysie physique, et a perdu son autonomie. Il a donc été hospitalisé dans la section cardiothoracique de l’Hôpital 456 de Jilin.

Lorsque M. Chen était à l’hôpital, le chef de la police Liu Hongyan n’a cessé de menacer M. Chen et a toujours essayé de le forcer à injurier Falun Dafa et Maître Li. M. Chen a ignoré toutes leurs menaces. Le policier Su Xiaodong, a enchaîné M. Chen au lit alors qu’il était alité. Su a essayé de persécuter Chen Jihai de la même façon qu’il a torturé d’autres pratiquants de Dafa innocents, mais sans y réussir.

Le 25 octobre, les policiers de Erdao, Liu Zhidong et Su Xiaodong et d’autres policiers ont menti à Chen Li, la fille de M Chen Jihai. Ils lui ont dit : « Nous voulons transférer Chen Jihai à l’hôpital public de la police pour lui donner un bon traitement médical ; » Cependant, ils avaient en fait emmené M. Chen à un autre commissariat de l’agglomération de Jilin, connu comme Troisième commissariat de Jilin. Pendant qu’ils transféraient M. Chen, ses points de suture n’avaient pas été enlevés et son bras était encore soutenu par une plaque de fer, et ses membres inférieurs demeuraient partiellement paralysés.

Après que Chen Jihai ait été illégalement emmené au centre de détention de Jilin, un policier plus âgé lui a demandé : « êtes-vous d’accord que le Falun Gong est une secte ? » et a fait pression sur Chen pour lui faire suivre ses ordres. Le jour suivant, la période de détention illégale avait été prolongée d’encore 30 jours. Ceci est arrivé après que Chen Jihai ait rejeté leurs demandes déraisonnables.

Au centre de détention de Jilin, Jin, un des chefs, et le personnel des soins médicaux a dit à M. Chen : « Vous feriez mieux de ne pas faire une grève de la faim ; sinon ne nous faites pas de reproches : La politique ici est de gaver d’eau glacée la personne qui fait une grève de la faim ! »

Durant la détention illégale aux commissariats de Erdao et de Fengman, le chef de la police, Liu Hongyan, a sans cesse essayé de forcer Chen Jiahai à calomnier Dafa. Il a dit « Falu Dafa est une croyance X ; » M. Chen Jihai a décrit comment Falun Dafa avait bénéficié à sa vie et à sa santé, et comment il avait renoncé à nombre de mauvaises habitudes. Cependant le chef de la police n’a pas changé et a même torturé M. Chen Jihai plus sévèrement.

Le 26 octobre 2006, les membres de la famille de Chen ont demandé aux policiers de relâcher Chen Jihai inconditionnellement, mais leur requête a été refusée par la police.

Durant la détention illégale, la condition physique de Chen Jihai était extrêmement mauvaise. Le policier de Erdao a extorqué 8000 yuans à la famille de Chen sans fournir aucune justification ni reçu. M. Chen a été envoyé à l'hôpital du centre de détention.

Le 9 novembre, Chen Jihai a été emmené de nouveau au commissariat de Erdao après qu'il soit officiellement sorti de l'hôpital. Liu Hongyan était furieux et pointant un imprimé de Falun Dafa a hurlé en direction de Chen : "Qui t'a poussé du haut des escaliers ?" (En fait l'imprimé ne décrivait pas ça) Chen a répondu : "Faites moi voir." Liu a dit : "Naturellement que je ne vais te le faire voir." Liu a menacé M. Chen et dit : "Lorsque tu seras relâché, j'irais chez toi à chaque occasion voir si tu n'as pas de matériaux de Falun Dafa. Si j'en trouve je te mettrais en détention de nouveau."

De nouveau Liu a demandé à M. Chen de venir faire un rapport deux fois par semaine. Après quoi, un policier a dit : "Je ne pense pas qu'il puisse venir fréquemment, il est en mauvais état." Liu a dit : "Eh bien alors, revenez une fois par semaine faire un rapport après le mois prochain." Finalement, Liu a essayé de demander de nouveau : "Voulez-vous encore pratiquer Falun Dafa ? " M. Chen s'est contenté de l'ignorer et est parti.