(Minghui.org)
Salutations Maître! Salutations compagnons pratiquants!
Je suis une pratiquante de Falun Dafa du nord de la Chine qui a d’abord commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1994. J’ai persévéré jusqu’à aujourd’hui avec la protection de Maître et avec l’aide des autres pratiquants. J’ai survécu à des situations dangeureuses et j’en en suis sortie indemne. Chaque expérience de cultivation des pratiquants de Dafa durant les sept dernières années d’épreuves et de tribulations pourrait remplir un livre. Je désire faire un compte-rendu à Maître et partager avec les compagnons pratiquants certaines de mes compréhensions.
Prendre l’étude de la Loi au sérieux et être stricte envers moi-même
Je me suis sentie réellement fortunée lorsque j’ai connu Dafa pour la première fois en 1994 et que j’ai eu la chance d’assister aux classes de Maître. Chaque jour, je me joignais aux groupes d’étude de la Loi et aux groupes de pratique des exercices sans jamais manquer une seule journée. J’ai répandu la Loi en mettant sur pied de nouveaux sites de pratique et en enseignant aux gens les exercices lors de congés et mon coeur était rempli de gratitude et de joie. Je ne sentais jamais que cela était difficile et je ne me sentais jamais fatiguée. Je me sentais solide et fière d’être une pratiquante guidée par Maître. Ma vie était remplie d’espoir et je savais qu’aucun test ne m’était impossible à surmonter.
La première fois que je suis retournée au travail, après avoir assisté aux classes de Maître dans une autre ville, mes collègues m’ont demandé comment je me sentais et je leur ai dit ces mots touchants, «Maître est le seul dans ce monde qui m’aide à m’amiliorer et ne me demande rien en retour. Les principes de la Loi de Maître sont si profonds, je sens qu’à présent rien ne peut me restreindre.» Maître est magnifique et sacré dans mon coeur. Bien que je ne puisse rien voir dans les autres dimensions, je crois totalement à la Loi que Maître nous enseigne. Sauvegarder Dafa et propager Dafa sont mes priorités.
J’aime étudier la Loi, parce que lorsque j’étudie la Loi, mon esprit est grand ouvert et mon coeur est rempli de compassion. Les principes de la Loi s’étalent devant moi. Je me sens claire et vide et je ne me fait plus de soucis pour quoi que ce soit. Tôt dans ma cultivation, j’ai commencé à mémoriser et à copier Zhuan Falun et j’ai continué après que le livre ait été publié. Comme j’avais établi une fondation solide dans l’étude de la Loi, je passais habituellement les tests de cultivation dès la première fois et au pire la deuxième. Je ne me suis jamais permise de m’attarder sur un attachement. J’étais stricte avec moi-même et j’ai de cette façon établi une fondation solide pour valider Dafa par la suite.
Considérer la sauvegarde de la Loi comme première priorité et ainsi réussir tout test avec succès
Le matin du 20 juillet 1999, plus de 20 officiers de police m’ont enlevée. J’ai été interrogée, mais j’ai considéré l’interrogatoire comme venant d’officiers de police qui désiraient en savoir plus sur Dafa. Je leur ai expliqué ma compréhension de la Loi. J’ai considéré l’arrestation, l’interrogatoire et la période de détention comme des tests et j’étais déterminée à avoir de bons résultats. J’ai expliqué les choses d’après ma compréhension de la Loi, peu importe la situation. Je n’ai jamais mentionné les noms des autres pratiquants pour que la police ne puisse pas les arrêter.
Dans un carnet de notes que j’avais avec moi, j’avais noté les détails d’une conférence de partage d’expérience pour les assistants bénévoles des sites de pratique de Dafa dans notre province. La police a été abasourdie lorsqu’ils ont vu le carnet de notes et ils ont voulu «creuser plus profond» dans la prétendue « organisation Falun Gong ». J’étais déterminée à ne rien révéler sur ce cahier et je leur ai dit que je ne pouvais pas bien me rappeler. La police m’a interrogée une journée entière. Ils étaient fâchés, mais ils n’osaient pas me toucher. Je me suis répété en moi-même, « Mes mots et actions doivent être en conformité avec la Loi. Je ne vais rien dire qui ne valide pas la Loi. » Bien que mes notes contenaient l’heure, le lieu et certains noms, dont ceux des membres de l’association de recherche du Falun Dafa, je leur ai simplement dit, « Je ne me rappelle plus. »
En me conformant aux critères de la Loi, j’ai considéré sauvegarder et valider Dafa comme ma première priorité et je n’ai pas pensé à ma propre sécurité. Personne ne peut me toucher lorsque mes pensées droites sont résolues. Ce que j’avais écrit dans mon carnet de notes avait été considéré comme « des preuves sans failles ». Ces notes auraient pu mettre en danger de nombreux pratiquants si traitées de façon inappropriée. J’ai complètement renié la persécution avec une croyance ferme en Dafa et la police n’a plus jamais soulevé le sujet.
Croyant fermement en Maître; la perversité a peur et je retourne travailler
Suite à l’interrogatoire, ma croyance en Dafa était encore plus solide. La police m’a forcée alors à regarder des programmes de télévision qui diffamaient Dafa et à lire des articles de journaux qui attaquaient Maître. Mais rien de cela n’a fonctionné sur moi. Bien que je ne connaissais pas tous ces faits, une voix dans mon coeur me disait, « Comment les humains peuvent-ils comprendre la forte volonté d’un Bouddha ? Maître est toujours près à aider les êtres et faire en sorte qu’il soit possible pour eux d’être sauvés, peu importe ce qu’ils décident de faire. »
Pas une seule fois je n’ai douté de Maître ou de Dafa et je ne me suis jamais sentie restreinte parce que je ne comprenais pas quelque chose de l’enseignement. Je m’assurais simplement d’étudier la Loi, de la mémoriser et de la copier à répétition. Je savais que la signification de ma vie était de suivre les paroles de Maître, de m’assimiler à Dafa et d’aider Maître dans la rectification par la Loi, de façon inconditionnelle et avec détermination.
Vu ma croyance ferme en Dafa, la perversité a eu peur de moi. Durant tous ces jours d’interrogatoire, personne ne m’a jamais demandé si j’allais continuer à pratiquer Dafa ou encore d’écrire une déclaration de garantie. Par la suite, j’ai été arrêtée à nouveau à deux reprises et personne ne m’a alors posé ces questions non plus. Et personne ne m’a donné l’ordre de porter un uniforme de prisonnière. Je me suis dit qu’ils savaient que cela n’allait pas fonctionner sur moi.
À présent, je réalise que peu importe à quel point les arrangements des forces anciennes sont bien planifiés, aussi longtemps que je n’ai pas d’omissions, elles n’oseront pas me faire passer quelque test destructif que ce soit. Durant les sept dernières années, en me basant sur les principes de la Loi, j’ai complètement nié toutes les choses que je savais clairement ne pas devoir reconnaître. Quelquefois nous savons de par les principes de la Loi que nous « ne devons pas reconnaître les arrangements des forces anciennes, » mais si cela ne provient pas d’une pensée droite provenant du fond du coeur et de notre esprit, nous ne pourrons alors pas nous assimiler à la Loi et nous serons ainsi séparés de la Loi de par nos notions et attachements. Nos pensées droites originelles seront alors ébranlées au sein de la perversité rampante.
Mon expérience me dit qu’en étudiant la Loi nous pouvons surveiller chacune de nos pensées, reconnaître notre moi authentique, éliminer les interférences en délaissant les notions et les attachements acquis et nous purifier. Nos pensées droites vont naturellement devenir plus fortes, notre esprit va se stabiliser et la perversité va s’éliminer d’elle-même. Nous devrions strictement nous conduire en faisant bien les trois choses, peu importe l’environnement dans lequel nous nous trouvons. En agissant ainsi, nous allons alors automatiquement nier les arrangements des forces anciennes. Nous n’avons pas à toujours nous en faire face à la possibilité que la perversité prenne avantage de nos omissions. Les disciples de Dafa devraient simplement faire mieux et encore mieux selon les exigences de Maître. Nous agissons bien parce que nous voulons nous assimiler à la Loi et secourir les êtres et il n’y a aucune connection obligatoire avec les forces anciennes.
J’expose les mensonges et les injures de la perversité à la police avec ma comprehension de Dafa et les expériences que j’ai eues pendant les activités de Dafa auxquelles j’ai participées. Les policiers ont tranquilement développé une meilleure compréhension de Dafa et sont devenus moins pervers. Finalement ils ont dit, « Vous les pratiquants de Falun Gong, vous êtes vraiment bons. » Cette conclusion était rare avant, à cause de la propagande haineuse qui couvrait la terre et bombardait les gens. Ces quelques officiers de police n’ont pas fait trop de mauvaises choses contre moi. Je considérais toujours mémoriser la Loi au sérieux et bien que j’étais isolée de l’extérieur lorsque j’étais en détention, j’ai continué à réciter la Loi. Ceux qui me surveillaient m’ont laissé faire les exercices de Dafa. Cela n’a pas pris longtemps avant que les officiers de mon milieu de travail me libèrent sous caution et personne n’a mentionné la déclaration de garantie.
Plus tard, j’ai entendu dire que les policiers qui m’avaient interrogés montraient un grand respect et étaient même reconnaissants envers moi et disaient, « Voit, elle était organisée et rationelle ; elle n’a jamais mentionné de noms, ainsi nous n’avons pas eu à nous épuiser en sortant et en faisant des enquêtes, et nous avons pu terminer ce cas rapidement et sans problème. » J’ai appris qu’en surface la police était agressive et faisait de la pression sur moi pour que je leur dévoile de l’information (pour ainsi suivre les politiques du gouvernement). Mais en réalité ils ne voulaient pas impliquer trop de gens puisqu’ils ne voulaient pas se créer des problèmes. Ils avaient aussi du dédain pour ceux qui avaient trahi les autres. Les principes de la Loi sont harmonieux et connectés dans l’Univers entier.
J’ai clarifié la vérité au gens dans mon milieu de travail selon leur habileté à comprendre les faits. Mon rendement au travail était excellent et mes supérieurs avaient une haute opinion de moi. Les dépenses pour la nourriture et la pension durant ma détention avaient été payées et je suis retournée au travail. Plutôt que de voir mon salaire réduit, j’ai reçu une promotion.
Comprendre les principes de la Loi; se défaire de la perversité et retourner ouvertement chez soi
Après être rentrée chez moi, la police locale m’a considérée comme une « leader ». Ils me surveillaient et me menaçaient en me disant, « Tu es un cas spécial. Si tu vas à Beijing pour faire appel, nous allons te condamner à la prison. » J’étais un peu confuse en termes des principes de la Loi et j’ai accepté leurs menaces, « Je vais être condamnée à la prison si je fais quoique ce soit. »
Ma peur était très grande. Un nombre croissant de rapports sur le site Web chinois de Clartés et Sagesse mentionnaient des compagnons pratiquants qui s’étaient rendus à Beijing, qui avaient par la suite été détenus dans des centres de détention et brutalement torturés ; un bon nombre d’entre eux avait fait la grève de la faim pour protester contre la persécution. La persécution était horrible. Certains pratiquants qui étaient de retour de Beijing ont pris le risque de se faire arrêter (puisque ma maison était sous surveillance) pour venir me rendre visite et partager leurs compréhensions avec moi et ainsi tenter de m’aider. Nous avons parlé d’« abandonner tout ce que nous avons dans la société ordinaire ; aller de l’avant et valider la Loi ; » nous l’avons compris à partir des principes de la Loi et je sentais que je pouvais le faire. J’avais une maison confortable, un bon emploi, un mari aimant et une petite fille, et il m’était difficile de tout abandonner. Je savais que ma fille était une jeune disciple de Dafa et que Maître prenait soin d’elle mais je sentais qu’elle était encore trop jeune et que ce serait cruel de me séparer d’elle. J’étais angoissée et j’ai compris plus en profondeur les mots de Maître,
«... tous ceux qui vous font obtenir des avantages dans la société des gens ordinaires sont sans exception des démons. » (« Le démon issu d’esprit du pratiquant » Zhuan Falun, Sixième Leçon)
En étudiant la Loi et en partageant avec les compagnons pratiquants, j’ai renforcé les pensées de « valider la Loi avec ma vie. » Bien que ma pensée n’était pas tout à fait droite, j’ai finalement été capable de faire ce pas difficile. À partir de cet instant, j’ai réellement trancendé la cultivation individuelle et je me suis fusionnée avec le grand courant de la validation de la Loi.
Une autre pratiquante et moi-même sommes allées à Beijing pour déployer une bannière à la fin de l’an 2000. L’autre pratiquante m’avait toujours encoragée à nous rendre là-bas et à revenir ensemble. Je lui ai simplement dit, « ok, » mais en réalité je pensais, « Rien d’autre n’a d’importance que de remplir mon voeu de valider la Loi en déployant une bannière sur la Place Tianamnen. » Je pensais que la police tenterait de m’arrêter lorsque je partirais de chez moi. J’ai fini par déployer la bannière comme je l’avais espéré, mais comme je reconnaissais la persécution et que je n’avais pas assez de pensées droites, la police militaire dans un angle éloigné de la Place m’a vue. Ils m’ont arrêtée après que j’aie fait seulement quelques pas. Ils m’ont battue cruellement. L’autre pratiquante est partie en sécurité avec la puissance de ses pensées droites.
Plusieurs pratiquants, dont moi, avons été emmenés au département de police de Beijing. Nous avons été envoyés dans un centre de détention à Beijing après 48 heures d’interrogatoire. Bien que j’étais déterminé à « valider la Loi avec ma vie » je ne savais pas exactement comment agir. Je manquais de pensées droites devant la perversité qui semblait cruelle, et il me manquait la mentalité pure que j’avais eue le 20 juillet 1999. Des notions humaines faisaient constamment surface et j’avais peur. J’étais toujours nerveuse, craignant que des fonctionnaires du bureau de mon gouvernement local de Beijing ne me reconnaissent et ne me ramènent. L’environnement était épouvantable ; les détenus maltraitaient fréquemment les pratiquants de Dafa, verbalement et physiquement et les policiers nous interrogaient constamment. Ils tentaient d’obtenir nos adresses personnelles pour qu’ils puissent nous renvoyer dans nos districts locaux et nous persécuter nous et nos familles.
J’utilisais toutes les opportunités qui m’étaient offertes pour réciter la Loi et j’essayais de clarifier la vérité, mais peu de gens voulaient écouter. Quinze jours plus tard, j’ai senti mon esprit devenir calme. J’ai commencé une grêve de la faim et j’ai demandé qu’on me libère inconditionnellement. J’ai été envoyée dans un centre de détention dans la ville de Tangshan la troisième journée de ma grêve de la faim. J’ai clarifié la vérité à tous les détenus et aux gardes. L’environnement était beaucoup mieux. Les pratiquants de Dafa pouvaient réciter la Loi en groupe et nous faisions également les exercices en groupe. J’ai entendu les détenus dire que les gardes étaient sans pitié et que les pratiquants locaux avaient beaucoup souffert entre leurs mains. Nous avions été transférés là-bas parce que nous avions commencé une grêve de la faim et ils voulaient nous dresser, mais ils n’osaient pas nous battre. Une grêve de la faim était une façon efficace de sauvegarder la Loi dans ces circonstances extrêmes. Toute chose possède deux faces cependant, et je pense que les pratiquants de Dafa utilisent cette méthode de façon positive.
L’environnement a continué de s’améliorer. Plusieurs des détenus ont commencé à étudier la Loi. Les gardes ont également appris certains faits et étaient gentils envers nous. Ils ne faisaient que suivre la routine durant les sessions journalière d’interrogatoire. Plusieurs pratiquants avaient des compréhensions différentes concernant les grêves de la faim. Nous avons recommencé à manger et à boire à différents moments
J’ai senti qu’il n’y avait aucune raison de rester dans le centre de detention, mais j’étais aussi confuse concernant comment je devais valider la Loi encore davantage. Je croyais que peut-être tous les pratiquants étaient déjà allés de l’avant et étaient détenus dans différents endroits. Je ne savais pas ce que je pouvais faire d’autre chez moi, alors j’ai décidé de simplement rester dans le centre de détention avec les autres pratiquants. Je ne voulais pas vraiment retourner chez moi et je n’étais pas très sûre à propos de comment m’échapper. En regardant à l’intérieur, je croyais que c’était parce que j’avais peur des camps de travaux forcés. Ces pensées étaient toutefois basées sur la cultivation individuelle. J’ai décidé que je devais retourner dans mon district et ainsi faire face à n’importe quelle tribulation. J’ai révélé mon adresse et la police locale est venue me chercher.
Ils m’ont gardée temporairement au commissariat de police local. Un pratiquant a entendu dire que j’y étais ; il est venu me voir a et dit, « Maman (nom codé pour Maître) a dit, ‘Être à bout de Tolérance;’ pourquoi es-tu encore ici ? Tu as tant de choses à faire chez toi. » J’ai été surprise de le voir parce que j’avais cru que lui et les autres pratiquants étaient tous détenus dans différents endroits. Une lumière s’est allumée et j’ai pensé, « Si Maître ne reconnaît pas ça, je ne vais absolument pas le reconnaître. Je dois retourner à la maison ! » Je suis devenue claire sur les principes de la Loi et et ce qui a suivi a été très simple et direct. J'ai été détenue dans le centre de détention du Conté pendant une journée et j’ai cessé ma grêve de la faim. J’ai clarifié la vérité toute la journée et j’ai été ramenée chez moi le lendemain, exactement 30 jours après m’être rendue à Beijing.
Croire fermement en Dafa; sortir de la persécution financière et le chemin pour valider la Loi devient encore plus large
J’ai été forcée de quitter mon emploi alors que la persécution augmentait. Par la suite j’ai travaillé dans une petite compagnie avec un salaire très bas mais avec des conditions de travail souples. Je pouvais étudier la Loi lorsque je n’avais rien à faire au travail. Les policiers surveillaient chez moi 24 heures sur 24. Je pouvais toutefois partager avec les autres pratiquants au travail et j’étais heureuse de mon environnement de travail. Plus tard, en échangeant avec d’autres pratiquants, j’ai entendu dire que de nombreux pratiquants avaient dû quitter leur travail et leur domicile et que leur vie était très difficile. Les gens les voyaient comme des victimes et avaient pitié d’eux, et l’impacte sur leur famillet et amis était profondément négatif. J’ai fait face à des situations similaires. J’ai envoyé des pensées droites du plus profond de mon esprit, « Toutes les bonnes choses de ce monde sont amenées par les pratiquants de Dafa. Chaque pratiquant de Dafa devrait avoir un environnement qui est bon pour la cultivaiton ; qui se conforme également à l’état des gens ordinaire. Je devrais avoir un bon emploi en conformité avec mes capacités et mon expérience de travail. Je crois que Maître a fait des arrangements pour nous, mais je n’en ai pas pris conscience à cause de ma faible qualité d’éveil. »
Peu après avoir eu cette pensée, quelqu’un m’a proposé de travailler en tant qu’employé senior dans une grande compagnie. Mon salaire était environs six fois plus élevé à cet emploi. J’avais même de l’argent pour aider les autres pratiquants. Après avoir clarifié la vérité, j’ai pu créer un très bon environnement pour valider la Loi. Je pouvais étudier la Loi et éditer les documents de clarifiacation de la vérité lorsqu’il n’y avait pas de travail. Mon employeur et mes collègues avaient une attitude positive envers Dafa. Ils m’ont protégée quand la persécution était à son comble. Lors des réunions de famille et de rencontre d’amis, lorsque je clarifiais la vérité aux policiers, mes compétences et mon salaire élevé validaient Dafa. Les gens qui me rencontraient ne croyaient pas aux mensonges de la télévision grâce à mon expérience personnelle et à mes accomplissements. J’ai aussi eu un assez bon succès en aidant les membres de ma famille à quitter le Parti et ses organisations affiliées étant donné leur respect pour moi.
Face aux problèmes, ne pas prendre de détours; clarifier la vérité à la police face à face et créer un environnement de cultivation positif
À la fin de l’année 2000 mon mari a été arrêté parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Les agents pervers étaient très nombreux alors et ils ne m’ont pas dit où mon mari se trouvait. Ils ont dit qu’ils allaient m’arrêter également. J’ai cru fermement en Dafa, j’ai exposé la perversité et j’ai clarifié la vérité, bien que je faisais face à une pression énorme. J’ai affiché et distribué des exemplaires de « Annonce de personne disparue » Les agents pervers ont eu peur et ont immédiatement envoyé mon mari dans un camp de travaux forcés. Deux autres pratiquants qui avaient été arrêtés en même temps ont chacun été condamnés à huit ans et à onze ans de prison.
Les officiers du camp de travail ne permettaient ni courrier ni visite. J’ai écrit une lettre aux gardes pour leur clarifier la vérité. J’ai aussi écrit des lettres d’appels expliquant les expériences de persécution de mon mari. J’ai distribué et envoyé par courrier beaucoup de ces lettres. J’ai aussi cherché de l’aide légale et je me suis rendue dans presque tous les bureaux d’avocats de la région. J’ai demandé à rencontrer les fonctionnaires locaux, demandant qu’on me remette les documents légaux. De plus, j’ai clarifié la vérité au chef de police local, au chef politique, au chef du département de police local et au chef de la division de la politique et de la sécurité. Je les ai appelés, je leur ai écrit des lettres et quelquefois je leur ai clarifié la vérité face à face. Lorsque je rencontrais des gens cruels, j’éliminais la perversité et j’exposais leurs actes pervers à l’aide d’articles que je rédigeais. J’ai clarifié la vérité à qui voulait m’écouter. J’ai utilisé l’expérience de mon mari pour clarifier la vérité et supprimer la perversité à grande échelle.
Mon mari a été relâché en 2003, une année avant la date prevue. Selon les politiques du Parti, il était sensé aller se présenter au commissariat local. J’ai appelé le commissariat et la personne responsable de la division administrative et je leur ai dit que mon mari était physiquement faible et psychologiquement fragile et qu’il ne pouvait pas nous harceler. Ils devaient s’adresser à moi s’ils avaient quoique ce soit à nous dire. Je leur avais expliqué la vérité à plusieurs reprises auparavant et ils ne nous ont jamais causé de problème.
Quelquefois je sens que j’ai bien cultivé et que j’ai bien agi, mais en réalité, tout provient de la Loi. Je ne peux ni protéger ma vie, ni ma cultivation sans la protection et l’aide de Maître. Lorsque je fais bien quelque chose, j’y réfléchi par la suite et je vois si j’aurais pu faire mieux.
Les pensées que j’ai mentionnées ci-dessus sont des choses que je ressens profondément. J’espère sincèrement que je peux rester diligente. Je vais pratiquer la cultivation solidement tout en faisant bien les trois choses pour exprimer ma gratitude envers Maître.
Traduit de l’anglais au Canada le 10 décembre 2006