(Minghui.org)
Le 10 décembre, lors de la Journée Internationale des droits de l’homme les pratiquants de Falun Gong bulgares ont distribué des prospectus sur la persécution, la torture et la violation des droits des pratiquants du Falun Gong en Chine ainsi que sur les prélèvements d’organes sur personnes vivantes.
En seulement quelques heures les pratiquants ont collecté plus de 150 signatures pour la pétition demandant la fin de la persécution en Chine.
Les pratiquants ont fait la démonstration des cinq séries des exercices du Falun Gong et ont attiré l’attention de nombreux passants malgré le temps froid. Plusieurs jeunes ont signé la pétition ainsi que le plus célèbre des activistes Bulgare qui avait déjà signé une pétition sur Internet.
De nombreuses personnes ont compris la raison pour laquelle le Parti communiste chinois a lancé la persécution des pratiquants du Falun Gong en 1999 quand il a découvert que le nombre de pratiquants était pratiquement deux fois plus grand que ceux des membres du Parti et ont facilement signé la pétition pour protester contre l’idéologie communiste et son système répressif. Certains des jeunes ont signé la pétition parce qu’ils pensent que les droits des citoyens ne doivent être violés nulle part dans le monde. Certaines personnes ont été choquées d’apprendre que le parti communiste sanctionne les prélèvements d’organes sur des pratiquants du Falun Gong de leur vivant pour le profit. Beaucoup ont voulu apprendre les exercices et lire les livres du Falun Gong.
Plusieurs jours plutôt, les pratiquants avaient déposé une demande d’autorisation à la Municipalité de Sofia pour organiser une veillée aux chandelles en face de l’Ambassade de Chine afin de marquer la journée internationale des droits de l’homme. La Municipalité a rejeté la demande donnant comme raison une lettre du Ministère des Affaires Etrangères déclarant qu’il y avait une menace potentielle contre les diplomates chinois. C’est le deuxième rejet de l’administration du maire suite à la pression de l’Ambassade de Chine même si ça été fait par l’intermédiaire du Ministère des Affaires Etrangère. Les pratiquants bulgares ont envoyé une lettre à tous les médias, les parties politiques, les ONG, les activistes publics pour demander leur aide et leur soutien en ce jour international des droits de l’homme. Deux journaux nationaux ont rapporté l’incident et plusieurs médias ont contacté les pratiquants et ont publié des informations sur cette affaire.
Les pratiquants ont envoyé 850 signatures, collectées en Bulgarie depuis le mois d’avril 2006 au Commissaire des droits de l’homme et au Comité pour la prévention de la torture au Conseil d’Europe ainsi qu’au Président, au Premier Ministre et au Ministère des Affaires Etrangères Bulgare.