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France Info, Asie : Rapport alarmant sur le trafic d'organes en Chine

Lundi 25 décembre 2006

(Minghui.org)


C'est un rapport dont les conclusions font froid dans le dos. Il y aurait en Chine un vaste trafic d'organes humains prélevés sur des condamnés à mort exécutés, mais également sur des membres du mouvement spirituel interdit en Chine, le Falun Gong. Ce trafic donnerait lieu à un commerce très rentable pour le gouvernement chinois et les médecins qui s'y adonnent. C'est ce que racontent deux éminents avocats canadiens, David Matas et David Kilgour, auteurs de ce rapport. De passage en France, ils ont été entendus hier par la Commission consultative des Droits de l'Homme.

Un journaliste de France Info interview David Matas

Les deux avocats ont recueilli des témoignages en se faisant passer pour des clients potentiels. Ils révèlent qu’un grand nombre d’adeptes du Falun Gong, de condamnés à mort qui été exécutés et leurs organes prélevés pour être transplantés sur de riche patient chinois ou des occidentaux prêt à payer jusqu’à 60.000 dollars pour un rein ou 100.000 pour un foie, David Matas, auteur du rapport : « Il y a chaque année jusqu’à 10.000 ou 11.000 transplantations d’organe peut être deux tiers ou plus des clients sont des étrangers qui viennent en Chine pour acheter des organes. »

Un tourisme médical s’est organisé avec des sites spécialisés qui proposent des reins, des cornées, des foies et des cœurs. Marie Françoise Lamberti d’Agir pour les droits de l’homme : « Les informations sont diffusées via internet : « ne restez pas malade trop longtemps », « venez nous voir », « nous pouvons changer vos organes en raison de telle ou telle somme », etc. »

Ces organes peuvent être disponibles en une semaine, pour les auteurs du rapport, des délais aussi courts supposent que des condamnés à mort et des membres du Falun Gong internés dans des camps sont exécutés sur commande afin de réaliser ces prélèvements d’organes, David Kilgour, co-auteur du rapport : « Je trouve un peu bizarre qu’on puisse exécuter quelqu’un tous les trois ou quatre jours pour trouver des reins ça représente des milliers de personnes qui sont mortes, c’est un crime contre l’humanité. Qu’un gouvernement puisse tuer ses propres citoyens pour prélever ces organes, c’est épouvantable ! »

La Chine a démenti ces informations tout en se dépêchant de réformer sa législation en matière de don d’organe avant la publication de l’enquête, c’est la preuve pour les deux enquêteurs qu’il y a des abus et dans ce cas, la peine de mort n’est plus un seul châtiment, c’est aussi pour l’état chinois une source de revenu, analyse-t-il, plus on exécute, plus on gagne de l’argent grâce à ce trafic d’organe.


http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/minisites/monde/

Traduit de l’anglais de :