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Mon expérience de cultivation dans la fanfare

Vendredi 8 décembre 2006 |   Écrit par Cindy Zhang, Toronto

(Minghui.org)

Bonjour Maître !

Bonjour compagnons de pratique !

Je m'appelle Cindy Zhang. Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, la musique était toute ma vie. Je n'ai jamais rejoint le groupe de danse du Lotus à Toronto même si j'avais été un peu en contact avec et que j'avais passé un peu de temps avec les danseuses. Après la plus grande dispute que j'aie jamais eu avec ma mère à Noël dernier, j'ai dit à mon père que j'avais décidé de devenir une pratiquante. Mais j'étais plus une « supporter du Falun Gong » qu'une pratiquante. C'est seulement quand j'ai participé à la conférence de Toronto le 28 mai 2006 que j'ai vraiment commencé à comprendre la Loi.

Je me souviens de l'époque où la fanfare céleste de Toronto n'était qu'une idée. Deux pratiquants et moi sommes allés au magasin Long and McQuade. Je me souviens avoir montré différents instruments dans le magasin, disant « c'est un cor français, c'est un trombone, c'est une clarinette et c'est une flûte » ou « oui, ce tuba est immense ». En quittant le magasin ce jour-là, j'étais plutôt sceptique sur l'idée de monter une fanfare.

À la mi-avril, la fanfare céleste de Toronto a été formellement créée. Peu de temps après, une liste d'inscription était affichée pour tout pratiquant ayant envie de s'y joindre, et plus d'une centaine de personnes s'est engagée.

Un jour, pendant la répétition, j'ai réalisé que la fanfare était en train de devenir mon chemin de cultivation principal, alors j'ai dit au coordinateur que j'étais prête à me dédier entièrement à la fanfare. Sa réponse a été très encourageante et m'a fait me sentir bien. Peu après, j'ai réalisé que j'avais dit cela seulement dans le but d'assouvir mon désir de reconnaissance. Depuis lors, je garde toujours une citation du Maître près de moi :

 « Vie et mort ne sont pas des vantardises
    Capable de faire [ou] incapable de faire

    on verra la vraie image »
(« Le coeur naturellement clair » dans « Hong Yin II »)

J'ai la tendance de parler rapidement à cause de mon attachement à voir les choses accomplies. Alors devoir enseigner aux pratiquants n'ayant aucune base musicale, l'un après l'autre avec leur instrument, a été une grande épreuve pour cultiver et me débarrasser de mon tempérament vif. J'avais des doutes quant à comment faire mieux pour la fanfare, mais après avoir vu les progrès de chaque pratiquant que j'avais aidé, cela m'a encouragée à poursuivre. Comme nous avions de plus en plus de répétitions, la Loi dans mon esprit est devenue plus forte et naturellement je suis devenue plus calme et plus compatissante en enseignant.

Mais ce n'est qu'après notre première présentation que j'ai vraiment commencé à remarquer mes défauts. À l'école, notre programme de musique était largement diffusé dans la communauté à cause de l'excellence de notre qualité. Cela m'a fait avoir un fort attachement à la qualité de la musique. Alors après les deux premières présentations, je ne pensais qu'à la façon de nous améliorer, techniquement parlant. Je laissais l'importance principale de la fanfare, sauver les êtres et éliminer la perversité, glisser de mon esprit si facilement que j'en ai honte en y repensant aujourd'hui. Un jour, je clarifiais la vérité dans la rue avec un nouveau pratiquant et nous avons commencé à parler de la fanfare. Il m'a fait remarquer quelque chose qui m'a vraiment fait regarder à l'intérieur. Il a dit : « Cindy, pourquoi es-tu tellement concentrée sur la technique ? Pourquoi ne peux-tu pas tout simplement ressentir la beauté de la musique que les pratiquants jouent ? » J'ai réalisé que quand nous marchions, tout ce que j'entendais, c'était les erreurs. J'essayais de noter quelle section ne faisait pas bien, pour que nous puissions travailler ces parties aux répétitions. Comment pouvais-je autant manquer de compassion?

Une de mes plus grandes difficultés à être dans la fanfare est la barrière de la langue. J'étais tellement frustrée quand je disais quelque chose et que tout ce que j'avais en retour, c'était des visages interrogateurs et des sourires. Mon mandarin est très faible. Ce que je peux comprendre ou dire est extrêmement limité. Mais quand je suis allée à Ottawa avec Sound of Hope et NTDTV pour remettre le rapport de Kilgour et Matas, je voulais vraiment comprendre le mandarin. Tout le monde était dans une pièce en train de parler en mandarin. Je savais l'importance de la conférence de presse et dans mon cœur, je voulais vraiment savoir de quoi ils discutaient. Dans le chaos de la tentative que tout soit organisé après une conférence de presse, tout d'un coup j'ai commencé à comprendre ce que les pratiquants disaient. J'ai commencé à être très agitée, mais je me suis rapidement souvenue ce qui était arrivé au pratiquant dans « Zhuan Falun » sur le point de devenir un Arhat et qui, à cause de son excitation, avait dû tout recommencer. Depuis lors, mon mandarin s'améliore, je pose sans cesse des questions sur certains mots et certaines phrases. Par moment, quand je suis devant la fanfare, je dis quelque chose en mandarin dans l'espoir que les pratiquants me comprennent mieux. Mais si je les vois rire, je pense que je prononce mal les mots ou que j'ai dit autre chose que ce dont j'avais l'intention.

J'ai été témoin de disputes parmi les membres de la fanfare, mais je n'ai été réellement impliquée que dans une. C'était à propos de quelque chose de très simple, musicalement, et un pratiquant avait des doutes sur mes connaissances par rapport à un instrument particulier. J'étais bouleversée, parce que la question était tellement simple et j'étais certaine d'avoir raison. Comme ce pratiquant n'avait aucune base musicale, j'étais surprise qu'il se dispute avec moi. Je n'avais jamais eu autant de résistance de la part d'un pratiquant auparavant. C'était une épreuve tellement simple que je ne l'ai pas passée. Je ne me considérais pas comme une pratiquante dans cette situation, mais comme un membre de la fanfare.

Un autre problème que j'ai, c'est ma gêne lorsque je dis aux compagnons de pratique plus âgés et plus avisés que moi ce qu'ils doivent faire et comment. Parfois il y a des choses que j'aimerais expérimenter avec la musique, mais je n'ose pas, car je crains que les pratiquants soient offensés. En même temps, je suis également attachée à la crainte de me tromper, alors si j'essaie quelque chose de nouveau avec la musique, je prends le risque que ça sonne encore pire. J'ai également remarqué que plus je suis anxieuse, plus cela prend de temps pour que tous soient tranquilles et écoutent. Je me suis souvent plainte intérieurement du fait que les pratiquants ne comprennent pas l'importance de bouger avec la musique, comme s'ils sont un seul corps, et de s'écouter attentivement les uns les autres. Mais finalement tout revient à mon fort attachement à la réalisation. Le Maître dit dans « Zhuan Falun » (2ème leçon, « À propos de l'oeil céleste ») :

 « Plus on la désire, moins on l'obtiendra. »

Alors naturellement, quand je vais aux répétitions avec un cœur calme et compatissant, les pratiquants me comprennent vraiment. J'obtiens beaucoup de réponses telles que « Oh ! je comprends finalement ! Et bien, pourquoi ne m'as-tu pas cela plus tôt ? » Alors je ris de moi, car j'ai dit les mêmes choses depuis le premier jour, mais parce que mon cœur n'était pas véritablement là, leurs cœurs, en retour, ne pouvaient pas l'accepter.

Même si j'ai indiqué beaucoup de mes défauts, la fanfare est la manifestation magnifique du pouvoir miraculeux de Dafa. Nous arrivons à accomplir ce que les gens ordinaires ne peuvent faire. En moins d'un mois, nous jouions déjà. Presque chaque week-end nous avons été occupés à jouer. Pour moi, les progrès remarquables de la fanfare ont commencé à se montrer lors de nos prestations depuis le défilé de la Journée du Canada à Montréal. L'énergie que chacun, aussi le public, a ressenti ce jour-là, était immense. Beaucoup de pratiquants avaient les larmes qui leur coulaient sur le visage alors que nous marchions dans les rues. Nous avons pu améliorer nos prestations en mettant la barre chaque fois plus haute et avoir un retour chaque fois meilleur de la part des coordinateurs des défilés depuis ce jour-là. Aux défilés de Toronto et des Caraïbes à Hamilton, il y avait beaucoup d'énergie négative, mais avec une pensée droite forte nous avons pu briser cela et nous avons reçu de nombreux bravos et applaudissements du public. Apparemment, beaucoup de gens ont montré de l'intérêt pour le Falun Dafa à Hamilton depuis que nous y sommes allés. Écouter les membres de la fanfare partager leurs expériences et lire leurs e-mails m'ont montré le sens de cette période et la magnificence de ce que les disciples font diligemment dans le but de la rectification par la Loi.

À travers le processus d'écrire cette expérience, j'ai réalisé de nombreuses choses. Une est que je dois toujours garder à l'esprit que peu importe les compétences que l'on a, notre histoire ou ce que nous avons fait dans le passé, les pratiquants se rassemblent pour agir dans le même but. En tant qu'élève musicienne, je suis stupéfaite chaque fois que la fanfare se réunit. Je vois la force de Dafa à l'œuvre et c'est encourageant. Les gens ordinaires ne pourraient jamais faire cela en un temps aussi court dans de telles circonstances. Je n'ai découvert l'importance de notre mission qu'une fois que la fanfare était formée et j'ai commencé à cultiver avec le corps des pratiquants. Merci à tous les membres de la fanfare de Toronto pour m'aider sans cesse à m'améliorer et à voir mes défauts. S'il vous plaît, continuez à m'indiquer les choses, car ma compréhension est encore très limitée.

Traduit en Suisse le 6 décembre 2006