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Au camp de travaux forcés de la municipalité de Jiamusi plus de dix pratiquants de Falun Dafa ont été torturés à mort

19 février 2006

(Minghui.org)


Depuis novembre 1999, le camp de travaux forcés municipal de Jiamusi dans la Province de Heilongjiang a commencé à détenir illégalement des pratiquants de Falun Dafa. Les gardiens, dont He Qiang (homme), Wang Xin (femme), Yu Wenbin (homme), Hong Wei (homme), Liu Hongguang (homme) et Guo Gang (homme) ont déployé tous leurs efforts pour appliquer les ordres donnés par le régime de Jiang Zemin/Luo Gan dans le cadre de la persécution.

Les méthodes qu’ils ont utilisées pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa sont des tortures telles que : « Porter l’épée dans le dos » (1), la pendaison à la barre métallique d’un lit superposé (2), verser de l’eau glacée sur les victimes (3), « le lit du mort » (4)les chocs électriques (5) planter des clous dans la chair des pratiquants, la privation de sommeil, le « Banc du Tibre » (6), inciter les criminels à battre les pratiquants et les soumettre à des travaux très difficiles.

Plus de dix pratiquants de Falun Dafa sont morts sous la torture au camp de travaux forcés municipal de Jiamusi. Il s’agit de : Mme Tang Hong, Mme Fang Cuifang, Mme Yin Ling, Mme Wu Lingxia, Mme Zhao Fulan, Mme Men Xiaohua, Mme Wang Shujun, Mme Wang Dongxia, M Zhang Changming, M Wu Chunlong, M Zhou Yiongliang, et M Bi Jiaxin.

De nombreux pratiquants de Falun Dafa y ont été torturés jusqu’à ce qu’ils en deviennent estropiés ou paralysés. Il s’agit notamment de : Mme Wang Yuhong, Mme Li Shuqin, M Li Guoyun, M Chen Pingzhen, M Wang Xiaolei, M Kang Aimin, Mme Tong Li, Mme Niu Yuhuan et d’autres encore.

A l’heure qu’il est, le camp de travaux forcés de Jiamusi continue de persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Auparavant c’étaient des tortures violentes perpétrées par les gardiens et maintenant on force les criminels à persécuter les pratiquants. Et l’on soumet les pratiquants à des travaux durs. Plus de cinquante pratiquants de Falun Dafa sont détenus illégalement dans ce camp, on les force à rester assis sur le plus petit banc du tigre le matin et le soir. La pratiquante de Falun Dafa Mme Guan Shuli a reçu des coups de pieds si violents de la part de la chef de division du camp Wang Xin que ses pieds sont gonflés au point où elle ne peut plus marcher. La pratiquante de Falun Dafa Mme Qi Xiulan a été torturée de manière si violente qu’elle souffre de symptômes de maladie grave. Même ainsi, le gardien Hong Wei (homme) continue à la forcer à participer aux travaux difficiles. La pratiquante de Falun Dafa Mme Liu Chunjing originaire du Comté de Huanan souffre de problèmes de dos depuis plusieurs mois. Les gardiens Wang Xin (femme) et Hong Wei (homme) ont refusé d’admettre le diagnostic des médecins et ont empêché Mme Liu de subir des examens médicaux. Bien que les pratiquants de Falun Dafa soient soumis à des travaux très difficiles, on ne leur sert, chaque jour, qu’une soupe claire sans aucune matière grasse.

Notes:

(1) « Porter l’épée sur le dos »

On passe un bras de la victime par-dessus l’épaule pour l’amener dans le dos et l’autre bras le rejoint par le bas du dos. Les mains sont menottées dans le dos. Au bout de 20 minutes les douleurs deviennent insoutenables. Cependant, les policiers laissent parfois les pratiquants ainsi pendant 4 heures. Voir illustrations à l’adresse : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/1/17/56649p.html

(2) « La pendaison à la barre du haut du lit superposé »

On attache les mains du pratiquant dans son dos par des menottes à la barre supérieure d’un lit superposé, ses pieds ne touchant pas le sol.

(3) « Verser de l’eau glacée sur les gens »

Par de températures extrêmes en hiver, les policiers forcent des criminels à verser sans arrêt de l’eau froide sur les pratiquants, ce qui leur donne froid à l’extrême, les fait souffrir de paralysie et leur donne des engelures. Parfois toute une partie de leur corps se paralyse. Certains perdent l’usage de la parole et la mémoire après avoir été soumis à cette forme de torture. Voir l’illustration à l’adresse : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/6/11/49032.html (10th in article of 12 tortures)

(4) « Le lit de mort »

Les quatre membres du pratiquant sont écartelés et attachés aux quatre coins d’un lit en métal très froid, de telle manière que le pratiquant ne peut pas bouger du tout. Il n’a pas non plus le droit de se lever, ni de boire ni de manger ni d’aller aux toilettes. Ce mauvais traitement peut durer de plusieurs heures à plus d’une dizaine de jours. Ce genre de torture endommage gravement l’état physique et mental du pratiquant. Voir illustration à l’adresse :

(5) Les chocs électriques

On utilise des matraques électriques d’un voltage allant jusqu’à 30 000 volts pour choquer les pratiquants à des endroits sensibles de leur corps, comme la bouche, le creux de l’oreille, la plante des pieds, la paume des mains, les parties intimes, à savoir le pénis et les mamelons. Parfois les bourreaux utilisent plusieurs matraques à la fois pour choquer la victime. Voir le dessin suivant : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html, 6th in article of 12 tortures

(6) « Être assis sur le plus petit banc du tigre »

On force les victimes à s’asseoir sur une bobine de câble qui fait trente centimètres de hauteur. On les force à rester le dos droit, les jambes à angle droit avec le sol, les pieds l’un contre l’autre. Si la victime se relâche les bourreaux la frappent violemment.

Traduit de l’anglais le 8 février 2006 :