(Minghui.org)
Le
15 février, deux comités de la Chambre ont conjointement siégé à une audition
intitulée « l'Internet en Chine : un outil pour la liberté ou la répression? » Quatre
compagnies importantes en technologie aux Etats-Unis, Google, Yahoo, Microsoft
et Cisco ont été la cible d’un interrogatoire sévère pour avoir succombées à la
pression du régime communiste chinois. Dr. Yuan Li , un pratiquant d'Atlanta,
qui a été récemment assailli par les agents secrets du régime, a également
assisté à l'audition.
Lorsque Dana Rohrabacher, député démocratique de la Californie, a présenté Yuan Li, l’audience a répondu avec une ovation. Rohrabacher a appelé Li « un héros qui a défendu les principes de la liberté. »
Le pratiquant
Yuan Li à l’audition. Il a reçu une ovation lorsqu’il a été présenté.
Plus de 20 représentants de la Chambre ont assisté à l'audition qui a duré plus de 7 heures. C-Span a diffusé l'audition en direct. L'audition a suscitée l’attention mondiale et tous les médias importants l’ont rapporté.
Yuan Li a reçu une ovation
Dr Li a fait un voyage spécial pour assister à l'audition. Les blessures à son visage ne sont pas complètement guéries. Le 8 février, Li, un pratiquant de Falun Gong, a été assailli par les agents secrets du régime de communiste chinois qui ont brutalement attaqué Li à sa propre résidence et ont emporté deux ordinateurs portables.
En regardant les fonctionnaires administratifs des États-Unis, Rohrabacher a dit que vous devez faire un choix entre Dr Yuan Li, qui a défendu la liberté et un régime totalitaire.
Rohrabacher,
député de la Californie a mentionné que le pratiquant Dr. Yuan Li était comme
« Un héro de la liberté »
Dr. Li a reçu une ovation lorsque Rohrabacher l’a présenté. Li s’est levé plusieurs fois pour remercier les représentants et l’assistance en général pour leur appui. Lors du processus, l'émission de TV en direct a diffusé l'information sur l'assaut et a montré le visage blessé de Li qui a reçu 15 points de suture.
Quatre compagnies d’Internet sous attaque à l’audition
Pendant l'audition, « Internet en Chine : un outil pour la liberté ou la répression? », Google, Yahoo, Microsoft et Cisco ont témoignés devant les législateurs des Etats-Unis.
Après que Yahoo ait fourni de l’information au régime communiste chinois au sujet de Shi Tao, un journaliste chinois, Shi Tao a été condamné l'an dernier à 10 ans de prison pour avoir envoyé des e-mails favorisant la démocratie. Yahoo a été largement critiqué depuis lors. Michael Callahan de Yahoo a dit que Yahoo regrettait le châtiment des dissidents voulant exprimer leur avis. Cependant, il a dit que Yahoo avait dû se conformer aux lois chinoises.
Son explication a été remise en question par Christopher Smith, membre du Congrès et Président du sous-comité international des relations des droits de l'homme et opérations internationales de la Chambre sur l'Afrique.
Smith a demandé : « Si la police secrète avait demandé il y a un demi de siècle où se cachait Anne Frank, est-ce que la réponse correcte aurait été de remettre l'information afin de se conformer aux lois locales ? Ce ne sont pas des crimes sans victime. Nous devons défendre l’opprimé, et non pas les oppresseurs. »
Google a été largement critiqué pour filtrer l'information sur le Falun Gong, le Tibet et sur d'autres sujets qui sont considérés comme sensibles par Pékin. Elliot Schrage, vice-président des communications et des affaires globales de Google, a admis que la compagnie s’était compromise en Chine, filtrant l'information « politiquement sensible ». Schrage a dit que Google ne voulait pas qu’une telle chose se produise.
Tom Lantos, député et président des relations internationales de la Chambre, a dit que ces compagnies manquaient apparemment dans leur responsabilité sociale. « Ces capitaines de l'industrie devraient avoir développé de nouvelles technologies pour contrecarré la censure écœurante du gouvernement et les barrières répugnantes à l'Internet. Au lieu de cela, ils se sont portés volontaires, avec enthousiasme, pour la brigade de censure chinoise. »
Le
député Tom Lantos, président des relations internationales de la Chambre
Lantos a interrogé les représentants de ces quatre compagnies. « Vos activités répugnantes en Chine sont un déshonneur. Je ne comprends simplement pas comment vos dirigeants de compagnie peuvent dormir la nuit. » Ce commentaire a été largement cité par les médias importants aux Etats-Unis.
Le député Smith a dit : « Je crois que les deux piliers les plus essentiels pour établir des régimes totalitaires sont la police secrète et la propagande. Pourtant, pour le part du marché et pour des bénéfices, les compagnies principales des Etats-Unis telles que Google, Yahoo, Cisco et Microsoft ont compromis l'intégrité de leurs produits et leurs fonctions en tant que citoyens responsables de corporations. Ils ont facilité et encouragé le régime chinois à établir ces deux piliers, en propageant le message de la dictature inchangée et en soutenant la police secrète d’une myriade de manières, y compris la surveillance et l'invasion de l'individu, afin d'effectuer la répression massive de ses citoyens. »
Christopher
Smith, vice-président des relations internationales de la Chambre, a parrainé l’audition
Smith a interrogé : « Est-ce que le commerce devrait permettre le prolongement des dictatures répressives en s’affiliant avec une police secrète corrompue et cruelle et en coopérant avec des lois qui violent les droits de base de l'homme? »
Michael Callahan, un vice-président et conseiller général de Yahoo, a dit : « Nous sommes très affligés par les conséquences de devoir se conformer aux lois chinoises. »
Schrage, représentant de Google, a dit que la compagnie n'était pas fière ou ne désirait pas filtrer son moteur de recherche chinois. Schrage a dit : « Nous croyons que nos utilisateurs en Chine en bénéficieront ultimement. »
James Leach, député et Président du sous-comité sur l'Asie et le Pacifique, a dit : « Ce qui est intéressant est que les pratiques des compagnies américaines en matière de censure ne représentent pas des tentatives de soutenir la rhétorique de la Constitution chinoise.
Elles sont plutôt entreprises en réponse à - ou en prévision - à en anticipation de - menace de représailles commerciales ou criminelles par le gouvernement chinois qui violent sa propre Constitution. »
Pendant la deuxième ronde de l'audition, sous les questions de plus de dix législateurs, les représentants des quatre compagnies se sont souvent retrouvés bouche bée et à plusieurs occasions ils n'ont pas répondu directement aux questions.
Quelques participants de l'audition ont été outragés par la pratique ignoble du régime communiste chinois. Une telle pratique, forçant des personnes et des compagnies à compromettre leur dignité et leurs devoirs sociaux en échange d’intérêts commerciaux, a été largement critiquée aux États-Unis.
Le régime communiste chinois réprime les dissidents
Smith a dit : « Jusqu'ici, environ 49 dissidents internautes et 32 journalistes ont été emprisonnés par la RPC simplement pour avoir affiché de l'information sur l'Internet qui critiquait le régime. Et ceci est susceptible de n'être que la pointe de l'iceberg. »
Leach, le représentant de l’Iowa, a dit : « Au cour de la dernière année, le Parti communiste chinois a amélioré sa capacité de mettre sous silence et de contrôler la discussion politique sur Internet. »
Leach a dit que nous devons protéger la fonction de base de l'Internet pour l'empêcher de devenir un outil du régime répressif.
Le gouvernement des Etats-Unis pour agir d’urgence
Le député Smith a dit : « Il n’est pas étonnant que non seulement les Chinois mais aussi les Américains sont également les victimes de cette censure... Je crois que notre gouvernement a également un rôle important à jouer sur cette question critique et qu'un cadre plus global est nécessaire pour protéger et favoriser les droits de l'homme. C'est pourquoi j'ai l'intention de présenter la Loi sur la liberté en ligne globale de 2006, la semaine prochaine pour favoriser la liberté d'expression sur l'Internet. »
Le député Jeff Fortenberry a dit que nous ne devrions pas accepter cette sorte d’affaire après l'audition.
Pour clôturer ses remarques préliminaires, Smith a dit : « J’espère que cette audition sera le début de divers dialogue - une discussion sur la façon dont les sociétés américaines en informatique peuvent s’associer avec le gouvernement des Etats-Unis et les activistes des droits de l'homme pour faire tomber le grand mur de feu de la Chine et sur la façon dont les plus grandes ingénieurs de l'Amérique en informatique peuvent employer leur intelligence pour créer de nouveaux produits innovateurs pour protéger les dissidents et pour favoriser les droits de l'homme. »
Lantos a dit ceci à tous les spectateurs impartiaux, il est très clair que ces compagnies continueront à s'entendre avec un régime totalitaire si le Congrès n'expose pas leur connivence répugnante. Le député Lantos a déclaré que ces compagnies d'Internet doivent résister à la pression de la Chine et de n'importe quel pays où elles font affaires [ paraphrasées].
Traduit de l’anglais au Canada le 19 février 2006