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Briser les notions préconçues et marcher avec droiture sur le chemin de la cultivation du Falun Dafa

3 février 2006 |   Écrit par une pratiquante du nord-est de la Chine

(Minghui.org)

Salutations à notre Maître respectueux, Salutations aux compagnons de pratique !

Mon nom est Xuemei (nom de plume). J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en août 1995 et j’ai pratiqué pendant dix années. Avec l’aide de Maître tout le long de mon chemin et avec le Dafa profond pour guide, ma pensée sur toute chose s’est constamment élevée. Avec ma croyance juste dans le Dafa je suis parvenu à cette étape. Bien que le voyage ait été très rude, je suis devenue de plus en plus diligente et de plus en plus mature. Je ressens en réalité le pouvoir illimité du Dafa et la grâce majestueuse de la Loi (Fa) de Bouddha.

En tant que pratiquants de la période de la rectification de la Loi et en étant confrontés au test le plus destructif de la perversité, sauvegarder Dafa est notre responsabilité tandis que sauver les entités vivantes pendant que nous validons la Loi est la tâche sacrée que Dafa nous a confiée. Nier la persécution perverse du Dafa et marcher avec droiture le long de nos chemins de cultivation est à vrai dire très important. Maître a dit

« ... les disciples de Dafa non seulement sont en train de sauver les êtres, mais ils créent aussi pour les êtres du futur un véritable chemin d’existence propre aux êtres humains » (Enseignement de la Loi au séminaire sur la création des beaux-arts »).

Nous avons tous un grand nombre d’épreuves à passer dans la cultivation, et les notions préconçues personnelles agissent toujours comme interférences pendant les épreuves. C’est seulement en suivant les enseignements de Dafa que nous pouvons passer à travers ces interférence, que nous pouvons agir avec droiture et avoir un esprit droit et que nous pouvons avancer le long du chemin juste. Le titre de mon article s’intitule « Briser les notions préconçues et marcher avec droiture sur le chemin de la cultivation de Dafa » et je vais faire un rapport à notre Maître bien estimé sur ce que j’ai appris lors de ma cultivation.

Le 20 juillet 1999, les forces anciennes ont entamé la persécution du Dafa et des pratiquants de Dafa. Je n’étais pas effrayée à cette époque par l’atmosphère de perversité énorme qui régnait. Pour valider le Dafa j’ai écrit des documents de clarification de la vérité en forme de déclarations de démission, je les ai donnés aux responsables sur mon lieu de travail puis je suis partie pour Pékin afin d’y faire appel. J’ai tenu une banderole sur laquelle était écrit « Falun Dafa est bon » juste en face de la place de Tienanmen et j’ai crié « Authenticité Bienveillance Tolérance est bon ! Falun Dafa est bon ! Rétablissez la réputation de mon Maître ! Rétablissez la réputation de Dafa ! » J’ai rempli mon grand voeu datant d’une période préhistorique puis la police m’a arrêtée.

J’ai fait une grève de la faim pendant quatre jours. Je n’avais, sur le moment, qu’une seule pensée « Je suis venue ici pour valider la Loi et pas pour souffrir de la persécution. Personne n’est digne de me persécuter. » J’ai fini par être relâchée inconditionnellement.

Une fois relâchée, une pensée a traversé mon esprit « Ce que je fais est le plus droit, ainsi je ne devrais pas perdre mon travail. » Une fois de retour chez moi, les responsables de mon unité de travail ont eu une conversation avec moi. Je leur ai dit la vérité et je leur ai dit que les pratiquants de Dafa devaient penser aux autres avant de faire quoi que cela soit. « Lorsque je vous ai transmis ma démission ce n’était pas pour vous causer des problèmes. J’avais juré avant de partir pour Pékin que même si je mourrais je ne donnerais pas mon nom et mon adresse afin de ne poser de problèmes à personne. » Les responsables sont restés silencieux puis ont dit « Votre démission n’a pas été acceptée. Revenez travailler demain! »

Pour être à jour avec les besoins du travail de la rectification de la Loi j’ai mis en place, en 2001, une petite unité de production de documents pour la clarification de la vérité. J’ai toujours été attentive à éliminer mes attachements pendant la cultivation et à m’améliorer tout en brisant mes notions humaines. En même temps le travail pour Dafa devenait plus mature.

En 2003, je venais juste de louer une pièce dans un bâtiment afin de l’utiliser pour la préparation de documents de clarification de la vérité lorsqu’une nuit, une femme officier de la communauté, est venue dans la pièce et a dit qu’elle prenait des renseignements pour le contrôle des naissances. Elle m’a demandé mon nom et où je travaillais. Comme, à cause de la persécution, j’étais une personne sans domicile et une personne recherchée dans la région je lui ai donné un faux nom. Puis l’officier m’a demandé de lui apporter toutes les cartes d’enregistrement de la maison à son bureau le jour suivant. Après que l’officier soit partie, nous avons à quatre pratiquants partagés nos pensées. A cause de la peur et des notions qui nous ont retenues nous avons décidé de déménager le jour suivant.

Cette-là nuit je ne suis pas arrivée à dormir. J’ai comparé chaque pensée avec Dafa et j’ai réalisé qu’aucune de mes pensées n’était conforme à la Loi. Je me suis posé la question de savoir pourquoi j’avais décidé de déménager ; « C’était à cause de la peur. » J’ai compris que nous ne devrions pas tourner autour du pot lorsque nous faisions face à un problème. A chaque fois que des problèmes apparaissent nous devrions aller clarifier la vérité.

Ainsi j’ai décidé de me comporter correctement, avec des pensées droites et de clarifier la vérité à l’officier de la communauté, face à face. Je me suis rendue chez elle et j’ai commencé par lui dire « Je pratique le Falun Gong. Je vous ai donné un faux nom lorsque vous êtes venue chez moi pour l’enregistrement. J’ai réfléchi, beaucoup réfléchi à tout cela la nuit dernière. Je pratique la cultivation selon les principes de Authenticité Bienveillance Tolérance. Je vous ai donné un faux nom que vous ne serez pas capable de trouver sur votre liste et ainsi cela vous posera peut-être des problèmes dans votre travail. Je ne me sens pas bien avec cela. Mais si je vous donne mon vrai nom, le fait que vous le rapportiez à votre chef pourrait provoquer ma persécution. Cela pourrait vous amener des désastres ! Nous les pratiquants n’avons commis aucun crime ! Nous sommes réellement de bonnes personnes. Nous sommes attaqués seulement parce que nous avons trop bénéficié de cette pratique et sommes bannis simplement pour dire la vérité et c’est pour cette raison que la persécution a empiré à ce point. »

Puis je lui ai d’avantage expliqué les bienfaits que ma cultivation avait apporté à ma famille et à la société, sur la manière dont le Dafa s’était répandu dans le monde, sur Jiang Zemin et sa bande de malfrats qui ont été attaqués en justice dans d’autres pays aussi bien que des principes célestes ; « le bon est rétribué par le bon et la perversité par le mal. » J’ai fini en disant « Je vous ai parlé en pleine confiance de toutes ces vérités. Je l’ai fait ainsi parce que vous paraissez sympathique et que vous êtes une personne aimable. Des personnes aimables mérites de bonnes rétributions et un futur magnifique. Vous devriez connaître la vérité et vous devriez être capable de différencier le bien du mal. »

J’ai continué en disant « Si vous sentez de la pression, donnez moi alors quelques jours. Je déménagerai dès que je trouve une nouvelle pièce. » L’officier a dit de manière inattendue « Je vous admire assez, vous, les pratiquants de Falun Gong. Vous êtes déterminés et diligents dans votre croyance. Vous n’avez qu’à continuer à vivre ici. Si quelqu’un viens pour vérifier, pas nécessairement vous vous vérifier vous, et même s’ils vérifient votre domicile, il n’y aura pas de problème, simplement ne leur ouvrez pas la porte. » J’ai répondu en lui disant merci « Votre coeur bienveillant vous amènera une bonne fortune. »

Une fois de retour, j’ai partagé mon expérience avec les compagnons de pratique. Ils ont trouvé leurs omissions et ont rehaussé leur croyance droite dans le Dafa et leur assurance dans la validation de la Loi.

Plus tard le pratiquant qui m’avait appris comment utiliser un ordinateur est arrivé. Je lui ai parlé de l’incident. Il a dit « Du fait que ton lieu est un lieu de production de matériel, pour des questions de sécurité tu devrais accepter la responsabilité pour la Loi et pour les autres pratiquants et déménager dès que possible ! » J’ai répondu que j’avais été ici pendant moins d’un mois et que j’avais prévu de le louer pendant 6 mois. Le propriétaire avait dit pas de remboursement avant une demi année « Comment pouvons nous perdre de l’argent à la légère? » lui ai-je demandé. De plus nous devons tout baser sur le point de vue de la Loi et être responsable de la Loi et comprendre la Loi à partir de la Loi. Nous ne devons pas tout estimer à partir de nos notions et de nos soit disant expériences. A la fin nous sommes chacun restés fermes sur nos positions et nous nous sommes quittés dans une situation conflictuelle.

Ce pratiquant est reparti et a dit aux autres pratiquants qui me contactaient d’habitude de ne plus entrer en contact avec moi de crainte que je sois suivie et que j’entraîne ainsi d’autres pratiquants dans des situations problématiques. Le site de production de matériel a alors fait face à des difficultés. J’ai regardé en moi et j’ai découvert que j’avais en réalité parlé de cet incident avec des pensées de joie et en cherchant à me mettre en valeur. Lorsque le conflit est apparu ma compassion n’était pas assez grande, ainsi le conflit s’est empiré et m’a mis dans cette situation difficile. J’ai réalisé que je devais fortifier ma croyance droite, me débarrasser des attachements et me corriger. Pendant ce temps je devais briser l’interférence et utiliser cet incident pour valider la Loi. Rapidement d’autres pratiquants m’ont une fois de plus contactée et le site de production de matériel a recommencé à fonctionner normalement.

A cause de l’arrestation de nombreux pratiquants qui étaient impliqués dans le travail sur les sites de matériel, il y a eu des dommages et cela a augmenté de plus en plus ma responsabilité. Ainsi je suis devenue de plus en plus occupée. J’ai relâché mon auto-contrôle et j’ai réduit le temps d’étude de la loi et les émissions de la pensée droite. J’ai développé un grand nombre d’attachements à cette époque. Je me plaignais souvent du fait que d’autres pratiquants n’avaient pas franchi le pas pour monter d’autres sites de productions de matériels qui auraient pu alléger mon fardeau, etc. Bien qu’à la surface je faisais du travail pour Dafa, en fait je ne me cultivais pas du tout moi-même. Je ne faisais pas bien les trois choses que Maître exige de nous et mes pensées et mes actions n’étaient pas basées sur une fondation solide. Finalement la perversité a tiré profit de mes lacunes et m’a persécutée. J’ai provoqué de grands dommages à Dafa. Cette leçon est profondément ancrée en moi.

Le processus de cultivation est un processus d’élimination continue de nos attachements. Lorsque nous échouons nous devrions immédiatement nous relever et une fois de plus bien faire les choses que nous devons faire. Ce n’est qu’ainsi que nous méritons le titre honorable de pratiquants durant la période de la rectification de la Loi.

Une nuit, un groupe de personne perverses a fait irruption dans mon domicile, l’a fouillé et a emmené un grand nombre d’affaires personnelles dont de l’argent liquide, des certificats de dépôts de banques, une TV, un lecteur DVD et un ordinateur. Je les ai prévenu sérieusement qu’ils commettaient un crime. Je leur ai dit que je n’étais pas une criminelle et qu’ils étaient en train d’enfreindre la loi au nom « du renforcement de la loi. » J’ai dit que la seule chose que je faisais était de clarifier la vérité quant au Falun Gong et de faire connaître la vérité sur les mensonges du PCC (Parti Communiste Chinois) et sa diffamation du Falun Gong. J’offrais simplement aux gens le droit de connaître la vérité et je faisais une chose droite, pas un crime. Je leur ai dit que les pratiquants de Dafa avaient attaqué Jiang Zemin et ses partisants dans un grand nombre de tribunaux internationaux et qu’il recevra bientôt sa rétribution. J’ai conseillé aux gens fouillant mon domicile de se laisser un chemin pour le retour et de ne pas suivre Jiang en enfer. Je leur ai donné un grand nombre d’exemples ou les personnes perverses ont reçu la rétribution pour avoir persécuté le Falun Gong. Je leur ai dit qu’après plus de cinq années de suppression, le Falun Gong n’avait pas disparu mais qu’au contraire il s’était répandu dans plus de soixante pays et avait reçu de nombreuses récompenses. Nous les pratiquants suivons les principes d’ « Authenticité Bienveillance Tolérance. » La persécution applique les principes inverses – n’est-il évident de savoir qui est droit et qui est pervers ?

J’ai aussi dit à la police que notre rencontre était un signe de notre relation prédestinée et que j’espérais sincèrement qu’ils se souviendraient que « Authenticité Bienveillance Tolérance est bien, que le Falun Dafa est bon. » Je leur ai dit que de bien traiter le Dafa et les pratiquants de Dafa leur amènera une bonne fortune à eux et à leur famille. Je leur ai aussi dit que ma famille savait clairement que je ne me suiciderai jamais. Si je venais à mourir emprisonnée par la police, cela signifierait que j’aurais été torturée à mort. J’ai demandé à ma famille, si cela devait arriver, qu’elle exige de la part de la police qu’elle reconnaisse sa responsabilité. Finalement j’ai été emmenée par la police alors que je criais « Falun Dafa est bon ! » Mes actions droites ont profondément stupéfié les malfrats.

J’étais très calme au poste de police, tout ce à quoi je pensais était d’abandonner la vie et la mort et de vouloir sauver chaque entité vivante. J’ai été menottée à un sofa, mais je clarifiais la vérité à chaque personne avec raison et compassion. Dafa m’a donné une sagesse infinie pendant ce moment. Je savais que Maître m’aidait. Confronté à mes pensées droites et actions droites la police n’a pas osé me maltraiter, ni verbalement ni physiquement.

Le jour suivant ils m’ont envoyée dans un centre de détention. Pendant l’interrogatoire, la police m’a dit que toute la torture et la persécution dont je parlais n’était qu’un mensonge. Ils ont dit qu’ils ne me toucheraient pas si j’agissais convenablement, qu’ils feraient un rapport aux autorités supérieures et me relâcheraient. Je leur ai dit que je ne leur dirai jamais rien sur mes compagnons de pratique et que je n’avais ni peur de quelque menace de mort que ce soit, ni peur d’être emprisonnée. Je leur ai dit que je n’avais pas commis de crime et que je n’accepterai jamais la persécution dont j’étais victime. Plus tard, en face du procureur et dans le tribunal j’ai clarifié la vérité et je leur ai validé la Loi dans le but de les sauver. J’ai refusé de signer tous les documents et je n’ai pas coopéré avec une seule demande ou un seul ordre émis par la perversité. En conséquence un grand nombre de personnes ont appris la vérité. Un des officiers de police du tribunal a même dit publiquement « Pourquoi arrêtons nous de bonnes personnes qui appliquent les principes de Authenticité Bienveillance Tolérance ? » Le juge a aussi dit qu’il éprouvait de la sympathie pour les pratiquants de Dafa.

Dans le centre de détention j’ai clarifié la vérité aux détenues la première nuit de mon arrivée. La chef de la cellule m’a dit d’arrêter ou qu’elle me dénoncerait. Les autres détenues ont été d’accord avec elle. Je me suis sentie triste pour elles. Je leur ai dit que je leurs souhaitaient sincèrement le meilleur mais que si elle voulaient me persécuter je commencerais une grève de la faim et que je ne céderais jamais. Elles ont toutes dit « S’il te plaît n’entames pas une grève de la faim ! Nous en souffririons tous et s’il te plaît ne fais pas les exercices ici autrement les gardiens nous puniraient toutes. » Je leur ai dit que je ne les ferais pas souffrir et que je ferais les exercices avec l’autorisation des gardiens. J’ai beaucoup réfléchi cette nuit et j’ai décidé que je n’avais pas besoin d’entamer une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Je me suis mise en tête de bien faire avec des pensées et des actions droites, d’abandonner l’attachement à l’ego et de sauver autant de personnes que possible.

Le matin suivant la gardienne a dit aux détenues dans ma cellule « Vous devriez toutes remercier Xuemei, tant qu’elle est là vous n’aurez pas de quota de travail, vous pouvez travailler autant que vous voulez. » La gardienne m’a aussi dit que je n’avais pas besoin de réciter les lois de la prison à moins que je ne le veuille. Je lui ai dit que j’étais une personne qui cultive, pas une prisonnière. J’ai dit que je voulais faire les exercices. J’ai dit à la gardienne que je n’étais pas une criminelle, que je n’abandonnerais pas le Dafa même s’il m’en coûtait la vie ! Elle m’a fixée stupéfaite pendant un moment puis a dit « Vous pouvez faire les exercices près de la porte (où les caméras ne pouvaient pas me voir) pendant l’heure du repas. » Lorsque la gardienne est partie, la chef de la cellule a dit qu’elle m’enseignerait des règles telle que dire « merci au gouvernement » lorsqu’on quittait la cellule, crier « rapport » avant d’entrer dans le bureau, etc. Je lui ai dit que je n’appliquerai pas de telles règles parce que je n’étais pas une criminelle que je faisais tout pour le bénéfice d’autrui, mais que le gouvernement m’avait forcée à quitter mon domicile.

Durant les interrogatoires du matin, j’ai agi en toute circonstance avec des pensées droites. Rien ne s’est passé. Dans l’après-midi, lorsque une gardienne m’a ordonné de porter l’uniforme des détenues mes notions humaines ont surgi. J’étais effrayée à l’idée que si je n’appliquais pas les ordres il se pourrait que je perde le bon environnement que je venais de créer. Toutefois je savais que je devais tout faire avec des pensées droites. Maître a dit :

« Mais au cours d’une véritable cultivation-pratique, lorsque la souffrance surgit, lorsque les contradictions attaquent le cœur et le poumon, surtout lorsqu’elles attaquent les conceptions opiniâtres de l’homme, il est quand même très difficile de passer l’épreuve, même en sachant très bien que c’est un test, on n’arrive pourtant pas à abandonner les attachements. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »)

J’ai porté l’uniforme pendant plusieurs jours. Plus tard, j’ai croisé une compagne de pratique durant un interrogatoire. Elle ne portait pas l’uniforme et faisait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle m’a dit que je devais abandonner la notion de la vie et de la mort. Je me suis sentie honteuse de mes lacunes. J’ai immédiatement enlevé l’uniforme et j’ai annoncé que je ne le porterai plus jamais, car je n’étais pas une criminelle. J’ai dit à la gardienne ce que je pensais. Elle m’a répondu qu’elle admirait le courage des pratiquants.

Dans la cellule j’étais gentille avec tout le monde. Mes actions droites ont beaucoup touché les détenues et m’ont fourni plus d’opportunités pour leur clarifier la vérité. La chef de la cellule a dit « je n’aurais jamais connu la vérité si je ne t’avais pas croisée, merci ! » Je lui ai dit que je lui souhaitais à elle et à sa famille un bon futur et que j’étais contente qu’elles aient appris la vérité. En conséquence tout le monde dans la cellule a appris la vérité sur Dafa et elles étaient toutes d’accord sur le fait que j’étais une personne aimable.

J’ai rapidement été transférée dans une nouvelle cellule. La nouvelle cellule contenait 18 personnes. La chef de la cellule, une gestionnaire, avait commis des crimes financiers chez son employeur. J’ai continué à bien agir en concordance avec les principes du Falun Gong. Je me cultivais, j’étais gentille envers les autres et je continuais comme d’habitude à pratiquer les exercices et à lire les livres du Falun Gong et à expliquer la vérité aux autres. Rapidement un environnement particulier s’est créé. La chef de la cellule a parlé en face de tous disant que si tout le monde pouvait agir comme les pratiquants de Falun Gong le monde serait rempli d’amour. Elle a ouvertement crié « Falun Dafa est bon ! » Elle m’a aussi dit qu’elle avait rêvé d’être sur un bateau de Dafa avec moi.

Un jour les poursuites judiciaires contre elle ont été initiées et elle s’est sentie mal lorsqu’elle est revenue du tribunal. Je lui ai dit « Lorsque tu étais à l’extérieur, tu ne pouvais penser qu’à l’argent et tu n’écoutais pas la vérité. Aujourd’hui nous nous sommes rencontrées ici. Je crois dans la relation prédestinée. Si tu peux m’aider à faire connaître le Falun Dafa aux autres, si tu peux dire la vérité aux personnes trompées, si tu peux réellement confesser tes crimes et ne plus commettre de mauvais actes dans le futur tu rembourseras tes méfaits par des bonnes actions et tu feras des choses d’un bienfait infini. Je pense qu’à ce moment de bonnes choses surviendront pour toi alors aussi. » Suite à cela elle a dit chaque jour « Authenticité Bienveillance Tolérance est bon, Falun Dafa est bon » et a fait le souhait de sauver des vies. Un miracle est alors survenu, elle a été relâchée avant que la session au tribunal n’ait commencée.

Il y avait aussi une femme dans la soixantaine qui avait été emprisonnée pour escroquerie. Elle avait été trompée par la propagande perverse et avait eu une opinion forte contre le Falun Gong. Elle m’a dit qu’elle pensait auparavant que le Falun Gong était dangereux et cela à cause de la propagande diffamatoire de la perversité et qu’elle ne voulait ainsi à l’époque même pas parler aux pratiquants de Falun Gong. Après avoir été avec moi pendant plus de deux mois elle a réalisé que les pratiquants de Falun Gong sont les meilleures personnes. Elle a dit « Une fois que je serait relâchée, si n’importe qui parle en termes négatifs du Falun Gong, j’argumenterait avec lui. Je veux aussi faire connaître le Dafa aux gens et faire connaître la vérité à plus de personnes. »

De cette manière, de groupes en groupes les détenues partageant ma cellule ont changé par ma clarification des faits ; 99% d’entres elles ont appris que le Falun Dafa est bon et certaines ont même écrit des déclarations de démissions du PCC et de ses organisations affiliées.

Je ne faisais pas de travail forcé dans la cellule. Je leurs disais que je n’étais pas une prisonnière. Je cultive Authenticité Bienveillance Tolérance. Certaines personnes voyaient que j’aidais les autres. Leurs pensées étaient confuses et elles tiraient profits de moi. Je leur disais « personne ne devrait jouer avec la compassion des pratiquants. Les pratiquants de Dafa ont de la compassion et son dignes. Une personne qui traverse des souffrances rembourse les crimes qu’elle a commis dans le passé. Si elle a encore des mauvaises pensées et qu’elle ne veut pas s’améliorer et commet de nouveaux crimes elle devra souffrir encore plus dans le futur. » Je leur ai souvent expliqué ce qu’était le but d’être un humain et j’ai essayé d’éveiller leurs consciences et leurs bonnes pensées. En conséquence il n’y avait que rarement des conflits dans la cellule entre les prisonnières. La gardienne a vu que je l’aidais dans son travail et me traitait bien. Elle a dit aux autres détenues « La pratiquante de Falun Gong a dit qu’elle n’avait rien commis de mal. A l’exception d’elle, tout le monde doit travailler, porter l’uniforme de la prison et doit réciter le règlement de la prison. Cette pratiquante de Falun Gong a un bon self-contrôle et a de bonnes qualités. Même moi, je dois la traiter avec respect. »

J’ai été illégalement condamnée à sept années d’emprisonnement, mais je ne me suis pas pliée face à la persécution perverse. Chaque jour j’envoyais des pensées droites pour éliminer les facteurs pervers qui me persécutaient et pour exiger ma libération sans conditions. J’étais en très bonne forme dans le centre de détention. La première fois qu’ils ont essayé de m’envoyer en prison j’ai émis les pensées droites « La prison est un lieu pervers qui persécute les pratiquants de Dafa. Je refuse la persécution. Ils doivent me ramener sur le même chemin qu’ils ont pris pour m’amener à la prison. » J’ai aussi demandé de l’aide à Maître pour que je sois plus forte. Pendant l’examen physique j’ai envoyé des pensées droites. Suite à cela les résultats de l’examen ont été anormaux. Les tests ont révélé que je souffrais d’hypertension (avec une pression diastolique de 150 mmHg) et des problèmes de coeur. La prison a repoussé à plus tard mon intégration.

Je suis ensuite retournée dans le centre détention. Beaucoup de détenues ont levé le pouce en me voyant et ont dit « Nous pensions que tu reviendrais car Maître Li t’aide ! » Une fois de retour dans le centre de détention la gardienne m’a demandé « Es-tu confuses ? » J’ai répondu « Non ». Elle a enchaîné « Pourquoi est ce que ta pression sanguine était aussi élevée ? » Je lui ai dit qu’un grand nombre de phénomènes ne pouvaient pas être expliqués par la science actuelle et qu’elle pouvait peut-être le considérer comme un signe du ciel.

Durant une visite ma famille m’a dit « Beaucoup de pratiquants ont dit que puisque Maître Li t’as aidée tu devrais continuer dans cette direction là et prétendre que tu es malade. Tu serais probablement relâchée de cette manière. » Ils ont dit que si tu n’avais pas aidé une autre pratiquante (elle avait été handicapée par la persécution) elle serait probablement déjà relâchée. Ma famille a aussi dit « Beaucoup de gens pensent de la sorte, se pourraient-ils qu’ils aient tord ? » J’ai dit que peu importe de qui étaient ces compréhensions, la compréhension doit être basée sur la Loi, que chacun doit considérer l’effet de valider la Loi et que chaque action doir avoir pour résultat de sauver les gens. J’ai dit qu’il n’y avait pas de modèles à suivre dans la cultivation et qu’il n’y a pas de formules à appliquer. Un pratiquant ne peut pas agir en se basant sur ses propres pensées conventionnelles. J’ai aussi dit que selon ma compréhension du Dafa, essayer de sortir de prison en prétendant être malade provenait d’un point de vue de non pratiquant. Agir de la sorte interférerait avec la croyance droite des entités vivantes envers Dafa et pourrait engendrer des résultats négatifs. Si je n’avais pas pris soin de l’autre pratiquante, les gens auraient pu dire que même une compagne de pratique n’avait pas pris soin d’elle ! D’autres auraient eu besoin de prendre soin d’elle ! Si c’était le cas comment pourrais-je parler d’éprouver de la compassion envers autrui ? Cela amènerait un effet négatif sur le Dafa et interférerait dans le salut des êtres. Ainsi j’ai conclu que je ne pouvais pas agir en me basant sur des pensées conventionnelles.

Lorsqu’ils ont essayé de m’envoyer à la prison pour la deuxième fois, la gardienne ne savait pas ce qui allait se passer et elle a ainsi demandé au chef du centre détention de s’y rendre avec moi. Je pensais que s’était un combat entre le bien et le mal. Je suis une vie humaine de type divine et ils ne sont que des personnes. Toute personne qui se bat contre un dieu perdra. J’ai constamment envoyé des pensées droites pour éliminer les facteurs pervers qui me persécutaient et j’ai demandé de l’aide à Maître pour que je sois plus forte. J’ai maintenu les pensées droites pour que cette fois je n’aille pas en prison et que je ne retourne même pas au centre de détention ! Je voulais rentrer!

L’examen médical a démontré que ma pression sanguine systolique était de 240 mmHg et que je souffrais de graves problèmes cardiaques. La prison a formellement refusé de m’accepter. Certaines des détenues qui étaient avec moi à ce moment-là ont levé le pouce et d’autres m’ont saluée avec la position du heshi (les deux paumes des mains pressées l’une contre l’autre en face de la poitrine). Je leur ai dit qu’avec Authenticité Bienveillance Tolérance dans l’esprit, rien, aucune circonstance, aucune difficulté peu nous arrêter.

Lorsque je suis retournée dans le centre de détention les détenues m’ont dit que Dafa est vraiment puissant. J’ai continué à envoyer des pensées droites et à demander ma libération inconditionnelle. Suite à cela le centre de détention a dit qu’il était effrayé à l’idée de prendre la responsabilité si je venais à mourir ici. Ils m’ont emmenée à l’hôpital pour un examen et m’ont laissée rentrer chez moi, me libérant pour que je suive un traitement médical. De cette manière, une condamnation de sept ans d’emprisonnement s’est finie en quelques mois. C’est comme Maître a dit

« Un disciple avec une totale pensée droite, Maître a la capacité de changer le ciel » (Hong Yin II, traduction provisoire) »

Mon expérience a une fois de plus validé le fait que la justice défera la perversité. C’est aussi pour valider la grande manifestation des dieux dans la société humaine.

Dans mon processus de cultivation j’ai été témoin de l’étendue infinie de Dafa. J’ai expérimenté l’énorme et la puissante bonté de Bouddha et j’ai corrigé un grand nombre de mes pensées conventionnelles telles que « Si la perversité m’attrape je serais battue ou même cruellement torturée en particulier parce que je suis une pratiquante qui produit du matériel de clarification de la vérité » et « Beaucoup de personnes ont été forcées de dénoncer d’autres pratiquants parce qu’ils ne pouvaient plus supporter la torture. » Il y avait trop de ces leçons qui se sont inconsciemment transformées en une crainte subtile dans mes pensées. Mes pensées ont oscillées pendant les épreuves. J’ai pris d’autres comme exemple tel que « Ce pratiquant était si diligent et il a malgré tout échoué à résister à la pression, est ce que je pourrais la traverser ? » Il y avait d’autres pensées étranges qui échouaient à mettre Dafa dans la première position. En réalité qu’est ce que les épreuves ? Maître a dit

« ...les propres karma des élèves, l'insuffisance de la compréhension de la Loi, qu'on ait encore dans les épreuves des attachements difficiles à abandonner, dans la traversée des épreuves douloureuses qu'on ne puisse les traiter avec une pensée juste etc., ce sont toutes les raisons majeures pour que la perversité aggrave la persécution, ce sont aussi les vrais prétextes essentiels pour que la perversité sabote la Loi.» (« Eliminer le dernier attachement » de Points essentiels pour un avancement diligent II)

Finalement, gardons fermement à l’esprit les paroles de Maître et marchons bien avec droiture sur la dernière étape de notre chemin !

« C’est vous qui jouez le rôle principal dans cette période de l’histoire, au moment présent que ce soit la perversité ou les divinités droites, toutes existent pour vous. Marcher droit sur votre chemin, voilà le plus important. Au dernier moment, les facteurs de la perversité vont diminuer, la situation dans ce monde va changer, mais le chemin sur lequel vous devez marcher droit ne changera jamais. » (« S’engager sur un chemin droit » dans « Discussion avec les pratiquants concernant les vidéos CD décrivant l’enfer et d’autres phénomènes qui s’écartent des actions droites (avec commentaires du Maître »))


Traduit le 7 janvier en Suisse de l’anglais

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm