(Minghui.org)
Le 31 janvier 2006, l’avocat des droits de l'homme, Me David Matas a écrit au ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, au ministère de la Sécurité Publique et de la Protection civile et au ministre de la Justice pour demander qu’on refuse l’entrée au Canada, à Chen Zhili, conseiller d'État du régime communiste chinois.
Me Matas déclare dans sa lettre : « Je voudrais porter à votre attention une demande d’action immédiate pour que soit refusé le droit d'entrée au Canada à Chen Zhili, conseiller d’État du Conseil d'État de la République populaire de Chine (RPC), et ancienne ministre de l'éducation de la Chine, basé sur sa participation à de graves violations des droits de l'homme et à d'autres crimes contre l'humanité dans la persécution du Falun Gong en Chine. »
Me Matas à dit : « Il a été porté à mon attention qu'on s'attend à ce que Chen Zhili entre à Vancouver, lors de la deuxième semaine de février 2006. »
Me Matas a déclaré que selon des rapports à ce sujet, lors de son mandat en tant que ministre de l'éducation de 1998 à 2003, Chen a mis en oeuvre la politique de persécution du Falun Gong lancée par Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste et de l'État, dans le système d'éducation de la Chine et par conséquent a été une militante et une complice active dans la politique de génocide de Jiang contre le Falun Gong. Aux postes supérieurs du gouvernement qu'elle occupait, en particulier en tant que ministre de l'Éducation, elle a ordonné et a mis en application les politiques et les opérations, qui ont visé et ont persécuté les pratiquants de Falun Gong dans le système d'éducation de la Chine. Elle a personnellement et intentionnellement dirigé, mis en application, commandé, soutenu, surveillé, autorisé et fermé les yeux sur la persécution et la torture systématique des pratiquants du Falun Gong dans le système d'éducation de la Chine.
La lettre déclare qu'en outre, que Chen Zhili est parmi un groupe de fonctionnaires supérieurs du régime communiste chinois qui, de concert avec d'autres chefs, a activement agi pour mettre en application et soutenir une campagne de répression et d'extinction des pratiquants de Falun Gong en Chine en général, et en particulier dans le système de l'éducation.
La lettre déclare que selon des statistiques incomplètes, en l’an 2003, au moins 435 pratiquants du Falun Gong, de 210 collèges et d’universités, ont été envoyés de force dans des classes de lavage de cerveau, des camps de travail et des hôpitaux psychiatriques. Les politiques de Chen sur ses subalternes exigeaient d’inciter à la haine et à la discrimination, incitaient à la torture et aux arrestations, et ont souvent eu comme conséquence la mort des pratiquants de Falun Gong impliqués.
Matas précise dans sa lettre que la section 35(1) (a)1 de l'Acte de Protection d'Immigration et de réfugié fournit la base juridique pour le refus du visa aux personnes en dehors du Canada qui sont soupçonnées de s'être engagées dans des violations graves des droits de l'homme ou d'autres crimes contre l'humanité. Plus spécifiquement :
35. [Notes en marge : Violations humaines ou internationales des droits ; Exception]
35. (1) A Un résident permanent ou un étranger national est inadmissible pour des raisons de violation humaine ou de droits internationaux pour
(a) Avoir commis un acte en dehors du Canada qui constitue une offense sous les sections 4 à 7 concernant la loi des « crimes contre l'humanité et des crimes de guerre »;
Me Matas a dit que « la loi de la protection de l'immigration et de réfugié » offre un examen à l'étranger pour les personnes cherchant à visiter le Canada où un visa de visiteur est requis tel qu’est le cas pour la Chine.
Me Matas a demandé dans sa lettre que le Groupe Interdépartemental d'Opérations (IOG), en tant qu’organisme gouvernemental, enquêtant les allégations sous « le programme canadien des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre », interviennent auprès des agences canadiennes en question pour refuser un visa d’entrée, au Canada, à Chen Zhili et pour l'empêcher de mettre pied sur le sol canadien.
Matas a dit qu'un des objectifs « de la Loi de Protection de l'Immigration et de Réfugié (IRPA) » est d’encourager la justice internationale et de stimuler le respect pour les droits de l'homme en niant l'accès au territoire canadien aux personnes qui ont commis des violations graves des droits de l'homme et d'autres crimes contre l'humanité.
Me Matas croit que la demande relève du mandat de l'IOG, en tant que Comité d'opérations, qui s'assure que le Canada ne sera pas un refuge pour les individus qui ont été impliqués dans la torture et d'autres atrocités, et conformément au Programme Canadien des Crimes contre l'Humanité et des Crimes de Guerre et en vertu des engagements du Canada sur le droit international.
En ce qui concerne la preuve à l’appui, Matas a dit que des documents racontent et fournissent la preuve des atrocités, de la torture qui a même tué, sous la tutelle de Chen Zhili, dans les centres de détention et les camps de travaux forcés lors de son mandat comme ministre de l'Éducation. Ainsi, il y a suffisamment de preuves à l’appui pour prétendre que Chen Zhili devrait être sujette aux restrictions de et est en violation de la Loi Canadienne de Crimes contre l'Humanité et de Crimes de Guerre .
En conclusion, Me Matas a dit que la persécution des pratiquants du Falun Gong [par le PCC] et la répression de leur croyance morale et spirituelle d’ « Authenticité Bienveillance Patience » a escaladé depuis plus de six ans. Cette élimination systématique du Falun Gong par l’incitation à la haine, l’anéantissement économique, la torture et le massacre est une campagne constituant des crimes sérieux contre l'humanité et la conscience, et justifie l'examen minutieux pressant du gouvernement canadien et de la communauté internationale afin de l'arrêter.
Me Matas a attaché la preuve de la participation de Chen dans les crimes.
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Attaché: (La
loi de l’immigration et de la protection des réfugiés
2001, c. 27)
Part 1 L’Immigration au Canada, Section 4 Inadmissibilité. S.C. 2001, c. 27, s. 35.
35. (1) Un
résident permanent ou un national étranger est inadmissible pour des raisons
de violation humaine ou de droits internationaux.
(a) Avoir commis un acte en dehors du Canada qui constitue une offense sous
les sections 4 à 7 concernant la loi des crimes contre l'humanité et des
crimes de guerre »;
http://laws.justice.gc.ca/en/I-2.5/64755.html#rid-64855
Traduit de l’anglais au Canada le 5 février 2006