Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Je ne peux pas rester silencieux après avoir pris connaissance du viol dans l’agglomération Zhuozhou, province Hebei

7 février 2006

(Minghui.org)


Je suis un résident de l’agglomération Zhuozhou. J’ai pris connaissance du viol qui a eu lieu au département de police Dongchengfang. J’ai reçu des appels téléphoniques d’outre-mer. He Xuejian, un homme portant un uniforme de policier, a violé deux pratiquantes de Falun Gong de sexe féminin. Liu Jizhi, une des victimes, avait le même âge que la mère de He Xuejian. Le crime ignoble de He Xuejian me fait rappeler Ren Binghui, le Secrétaire du Parti pour le Comité politique et judiciaire dans la municipalité Yihezhuang, agglomération Zhuozhou.

Le 1er octobre 2000, cinq pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés illégalement à Pékin pour avoir fait appel et ont été amenés dans le bureau du gouvernement municipal de Yihezhuang et détenus dans la salle de conférence. Ces cinq pratiquants sont M. Wang Gang, dans la trentaine, M. Zhang Muo, approchant la trentaine, la mère de Zhang Muo, sexagénaire, Mme Zang Cuiqing, approchant la quarantaine et Mme Chen Lingmei, dans les cinquante ans.

Un haut-parleur installé dans la salle de conférence rugissait de la propagande avec une voix assourdissante et perçante afin d’empêcher les pratiquants de dormir, car les malfaiteurs tentaient de détruire la volonté des pratiquants. Il mentionnait que leur sort serait connu le 8 octobre.

Il faisait froid en octobre. Ces pratiquants ont été incarcérés pendant sept jours. Le téléphone a sonné le matin du 8 octobre au bureau du Secrétaire du Parti, et le gouvernement a émis un ordre mentionnant : « Traitez [les pratiquants de Falun Gong] comme des contre-révolutionnaires. S’ils sont battus à mort, ce sera compté comme le suicide. » Après avoir reçu cet ordre, Ren Binghui, le Secrétaire du Parti du Comité politique et judiciaire, Ma Shuhai, le Secrétaire du Parti de la municipalité, Bai Jinghua, le chef municipal, et plusieurs adjoints aux chefs municipaux ont commencé à torturer les pratiquants. Les ravisseurs se sont divisés en groupes. Ils ont entraîné les pratiquants à l’extérieur, les ont menottés et suspendus dans une hutte située dans un parc pour vélos pendant trois jours. Ils n’ont aussi pas permis aux pratiquants de manger ni de dormir.

À minuit le 12 octobre, Han Zhanshan, le Secrétaire du Comité politique et judiciaire de l’agglomération Zhuozhou, surveillait la persécution qui était perpétrée. Ils ont tout d’abord tenu une réunion au gouvernement municipal, après quoi Han Zhanshan a demandé à chacun des cinq pratiquants : « Allez-vous continuer à pratiquer le Falun Gong? » Les pratiquants ont répondu fermement : « Oui ». D’un geste de la main, Han Zhanshan a ordonné aux autres, y compris Ren Binghui et Ma Shuhai, de commencer à battre les pratiquants. Certaines personnes ont sympathisé avec le Falun Gong et ne voulaient pas battre les pratiquants, alors elles sont parties. Ceux qui sont resté ont suivi les instructions de Han.

Le premier pratiquant qui a été battu était Zhang Muo, un soldat retraité. La salle était très remplie de gens. Les brutes ont entraîné Zhang Muo dans la cour et l’ont fouetté de la tête aux pieds avec des bâtons et un fouet composé de trois cordes électriques tressées ensemble. Zhang Muo a hurlé de douleur mais ils ont refusé d’arrêter. La mère de Zhang Muo a failli s’évanouir parce qu’elle ne pouvait pas supporter la vue de son fils subissant la torture. Les crapules ont appelé You Hong de la clinique municipale Yihezhuang et lui ont dit : « Donne lui une piqûre. » La mère de Zhang Muo a répondu : « Je ne suis pas malade. Je n’accepterai aucune piqûre ! » Ren Binghi a répondu d’une voix menaçante : « Ah, vraiment ! On va voir si tu ne vas vraiment pas prendre des médicaments ou des piqûres ! » Il s’est emparé de la seringue de You Hong, a baissé les pantalons de la vieille dame, et lui a injecté une seringue. On ne sait pas de quel genre de drogue la seringue était remplie.

Zang Cuiqing était la deuxième pratiquante à subir la torture. Ils l’ont descendue au sol de sa position suspendue et l’ont jetée au sol. Ren Binghui a dit : « Cela ne fait pas mal si nous la battons toute vêtue ! » Il a commencé à enlever les vêtements de Zang Cuiqing. Il a baissé son manteau jusqu’aux épaules, et ensuite a baissé ses pantalons jusqu’aux chevilles. Zang Cuiqing était alors en sous-vêtements. Ma Shuhai, le Secrétaire du Parti dans la municipalité, a mené quelques chefs municipaux pour commencer à battre Zang Cuiqing. Ils ont utilisé les mêmes instruments qui ont été utilisés pour battre Zhang Muo. Quelque temps plus tard, Ren Binghui a déclaré : « Ce fouet ne lui fait pas de mal ; nous allons le briser en trois, parce que plus il est mince, plus il fera mal ! » Ils l’ont fouettée jusqu’à ce qu’elle tombe sans connaissance. Ensuite ils ont versé de l’eau froide sur elle. Quand elle a repris connaissance, ils l’ont suspendue par ses menottes.

Après que Zang Cuiqing ait été suspendue, ils ont laissé ses pantalons autour de ses chevilles, et cela était plus évident quand elle était suspendue. Tous ceux qui venaient travailler pouvaient voir cette scène. Ils l’ont suspendue pendant longtemps. Ren Binghui a cru qu’il avait atteint son objectif, alors il a remonté les pantalons de Zang Cuiqing. Bai Jinghua, un chef municipal, a arrêté Ren Binghui et a dit : « Ne lui remonte pas ses pantalons. » En disant cela, il a donné des coups de pied violents dans les tibias de Zang Cuiqing, faisant le corps de Zang Cuiqing balancer devant et derrière dans les air. Ren Binghui était incité par la violence et il a demandé à Zang Cuiqing : « Vas-tu continuer à pratiquer ? » Elle a répondu : « Oui, je continuerai ! » Il a ordonné aux gens d’apporter plusieurs verres d’eau et les a versés dans la bouche de Zang Cuiqing. Ren Binghui a dit : « Ensuite tu te soulageras dans tes propres pantalons ! » Il a ordonné aux gens d’apporter une cuvette d’eau froide. Il a tenu le col de Zang Cuiqing et versé toute l’eau froide le long de son cou. Elle était trempée et l’eau égouttait de ses pieds. Elle frissonnait et tremblait.

Chen Lingmei était la troisième pratiquante qui a été battue. Su Guohua a été le quatrième pratiquant et Wang Gang a été le dernier pratiquant à être battu et torturé.

Toute cette violence a eu lieu sous la supervision du chef du gouvernement municipal de l’agglomération Zhuozhou et a été orchestré par le Secrétaire du Parti de la municipalité. Tous ces crimes ont été commis par des membres du Parti communiste.

Pourquoi cela s’est-il produit ? Pourquoi ces fonctionnaires du gouvernement ont personnellement accompli ces traitements abusifs de persécution ? Sont-ils privés de nature humaine ? Je pense qu’ils ont peur. Ils sont une dent dans la machine du Parti communiste; un pion dans la persécution à l’encontre du Falun Gong orchestrée par Jiang. Ils ont peur de perdre le pouvoir et ils ont peur de perdre les privilèges dont jouissent uniquement les fonctionnaires du Parti, parce que ces cinq pratiquants étaient allés à Pékin pour faire appel à la justice. Ils bafouent la conscience et la justice quand il s’agit de leurs intérêts personnels.

Qu’est-ce que Ren Binghui, le Secrétaire du parti politique et judiciaire, pensait quand il enlevait les vêtements de Zang Cuiqing devant tout le monde ? Je peux seulement spéculer qu’il faisait cela afin de plaire à Han Zhanshan et demander pardon pour avoir laissé les pratiquants aller faire appel à Pékin.

Les actions de Ren Binghui nous aident à mieux comprendre le viol des deux pratiquantes du Falun Gong, commis par He Xuejian. Tout d’abord, le Parti communiste est corrompu et ignoble, et comme le démontre l’exemple de Ren Binghui, nous savons quel genre de personne est Song Xiaobin [Song Xiaobin est le supérieur de He Xuejian]. Ren Binghui a agi avec une violence sadique devant son supérieur Han Zhanshan, tout comme He Xuejian a agi pour plaire à Song Xiaobin.

Le crime de He Xuejian n’est pas un incident isolé. Si une personne rejoint le Parti communiste chinois, le Parti l’endoctrinera avec de mauvaises théories qui ressemblent à des bombes à retardement psychologiques. Si nous ne comprenons pas que le Parti communiste est une organisation perverse, nous ne pourrons pas expliquer les crimes sinistres qui ont lieu les uns après les autres en Chine.

J’ai appris que de nombreux pratiquants de Falun Gong se sont rendus à Pékin pour faire appel dans la deuxième moitié de l’année 2000 en réaction à la persécution irrationnelle à l’encontre du Falun Gong ourdie par Jiang Zemin. Certains pratiquants ont été transférés dans l’agglomération Zhuozhou et ils ont été emprisonnés dans le 5e groupe de la section criminelle du Département de police de l’agglomération Zhuozhou. Les gardiens dans le 5e groupe ont sauvagement torturé des pratiquantes et électrocuté leurs parties génitales ainsi que d’autres parties sensibles du corps avec des matraques électriques. J’espère que les pratiquants qui ont souffert de tels abus feront un pas à l’avant et exposeront la vérité.